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Blue Reflection – Second Light : Une suite bien meilleure
Du rêve à la réalité !

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Quatre ans après l’arrivée sur notre territoire du premier Blue Reflection, Gust nous propose un nouvel épisode baptisé « Second Light ». La question que l’on peut se poser c’est : « est-ce que nouveau Blue Reflection a pris en considération les différentes lacunes que nous reprochions à son aîné ? » Eh bien, sans entrer dans les détails, nous pouvons d’ores et déjà vous dire que c’est bien le cas, à l’exception de deux/trois éléments.

Débutée en 2017, Blue Reflection nous faisait vivre l’aventure d’une lycéenne ne pouvant plus réaliser son rêve, la danse, et celle de ses amies. Ces dernières résidant aussi bien dans le monde réel que celui du Common, un « second » monde où les jeunes femmes se transformaient en Reflector afin de vaincre des monstres. Bien que nous ayons trouvé en Blue Reflection un certain potentiel, nous lui reprochions quelques propos incohérents, des scènes plus orientées fan-service qu’autre chose (comprenez des plans de caméra plus « coquins » n’apportant rien au soft) ou encore des personnages rapidement mis au second plan.

Depuis lors, la série Blue Reflection faisant partie du « Beautiful Girls Festival », a fait un petit bout de chemin supplémentaire. En effet, le studio d’animation J.C STAFF a réalisé un anime avec Blue Reflection Ray (basé sur le premier volet en jeu vidéo), tandis que deux autres softs ont vu le jour, un sur mobile : Blue Reflection Sun et le second dont nous vous proposons le test aujourd’hui : Blue Reflection – Second Light, sur consoles de salon.

Une aventure mieux écrite et plus captivante

Ao Hoshizaki, lycéenne de son état, profite des vacances d’été pour effectuer des études de soutien. En arrivant au lycée pour cette première séance, elle fait la connaissance d’une jeune fille qu’elle ne connaît pas. Pire, en sortant du lycée, elle se retrouve dans un lieu totalement inconnu (un autre monde) en compagnie d’autres lycéennes inconnues au bataillon.

Si les jeunes femmes se lient rapidement d’amitié, elles sont livrées à elles-mêmes, mais en plus elles sont quasiment toutes amnésiques, impossible de se souvenir de leur passé respectif. Ou du moins, elles ne possèdent que des souvenirs en lien avec des objets par exemple.

Curieusement, seule Ao a gardé ses souvenirs en lien avec son passé et le monde réel. Logiquement, la jeune femme aimerait retourner dans son monde d’origine, et ses nouvelles ami(e)s le comprennent bien. Pour l’aider, toutes se rendent alors dans le Faraway ou Heartscapes, un lieu étrange apparut soudainement. Dans cet endroit, elles se découvrent de nouveaux pouvoirs de « Reflector ». Cette aventure pleine de mystères ne fait que commencer…

Si vous avez loupé le premier épisode, pas de panique, il n’est pas nécessaire d’y avoir joué pour profiter de la narration de ce Second Light, et ce même si « SL » fait office de séquelle à « BRR » et par extension à Blue Reflection. Donc comme souvent, vous raterez simplement des allusions et autres références à ces deux autres productions de la franchise, anime inclus.

Sinon nous avons trouvé Second Light bien plus intéressant que « BR », son aspect narratif bien qu’il soit toujours aussi présent avec de nombreux dialogues, est plus engageant, disons même mieux écrit. Là où le premier épisode laissait les personnages de côté une fois mis en avant, ici les demoiselles profitent d’un background plus développé avec leur propre caractère. De ce fait, elles deviennent vite attachantes sans pour autant être reléguées au second plan. De même, en découvrant petit à petit leurs souvenirs au cours du jeu, on suit plus facilement le fil de la véritable intrigue plus captivante et assez fournie en révélations.

Un gameplay intéressant mélangeant deux parties

À noter que le titre, à l’instar du premier épisode, est uniquement disponible dans la langue de Shakespeare, une décision un peu étonnante de la part du studio, surtout après la sortie d’Atelier Ryza 2 traduit dans notre belle langue en ce début d’année 2021. À ce sujet, le niveau requis en anglais pour saisir l’histoire reste toutefois abordable, peut-être un peu moins par contre au niveau des différents termes et autres spécificités, même si des tutoriels explicatifs sont bien-sûr présents.

À l’instar du premier opus, ou même de Persona 5 par exemple, Second Light se scinde en deux parties : l’une étant consacrée au lycée et tout ce que cela implique : des discussions, tisser des liens avec les jeunes femmes, du craft ou « construire » des éléments pour se rendre la vie plus facile (comme un genre de potager) mais pas de cours. Et de l’autre, l’exploration dans le Faraway ou Heartscapes (autrement dit des manifestations de « souvenirs d’autrui ») avec la recherche d’ingrédients, de souvenirs ou encore de combats contre des monstres.

…avec le renforcement de liens, des quêtes annexes,…

Mais avant de parler affrontements, abordons les spécificités de l’école un peu plus en profondeur. Effectivement, si la bâtisse se compose de deux étages, son toit en « rooftop » et un extérieur, les filles sont susceptibles de se trouver dans divers endroits. En discutant avec elles, il est possible d’accepter des quêtes annexes, assez classiques pour le genre avec des missions de collectes d’ingrédients, se débarrasser de monstres ou se faire discrète (façon infiltration). Mais aussi de partager des moments et des discussions plus intimes avec elles, ces dernières étant même parfois à double sens ou plus suggestives.

Pour renforcer vos liens avec les demoiselles, cela passe par des activités diverses comme que la réparation du toit de la bâtisse par exemple, ou encore les quêtes annexes mentionnées plus haut, etc… Si cette partie peut sembler à première vue totalement anodine, en réalité c’est l’inverse car plus on renforce les liens avec les différents personnages, plus on obtient de points de talents.

Un système d’amélioration et craft efficace

Ces points de talents sont à échanger contre plusieurs types de bonus comme des PVs maximales supplémentaires, ou de la défense, etc… Un moyen bien sympathique de renforcer les caractéristiques des jeunes femmes, avant un affrontement plus tendu, voire même d’apprendre de nouvelles techniques.

En complément, nous retrouvons un système d’équipements par le biais de fragments selon divers attributs passifs : attaque, défense, récupération de PVs, etc… Il existe aussi un craft d’ingrédients servant aussi bien pour la création de nourriture que d’objets, ce système de craft s’avère d’ailleurs plus simplifié qu’un Atelier Ryza mais tout aussi efficace, le but étant de rapporter un certain nombre d’objets requis pour accéder à des boosts en combats ou même pour des effets lors d’exploration. À savoir qu’il n’existe pas de vendeurs et autres boutiques dans le jeu, tout repose donc sur votre propension à créer et par extension à gérer vos ressources.

Sans oublier un peu de construction

Enfin, terminons cette partie « école/amélioration » par les différentes constructions à réaliser : potager, cabane, télescope, etc… Là encore pour ce faire, il faut évidemment posséder les différents matériaux requis trouvables dans le Faraway ou Heartscapes. Si malheureusement il n’est pas possible de placer ces structures où l’on souhaite, celles-ci permettent toutefois l’acquisition de bonus supplémentaires non négligeables à l’instar d’un bonus d’expérience par exemple. Tous ces éléments, qu’il s’agisse de boosts, ou discussions permettent d’améliorer les capacités des jeunes femmes, nécessaires à une exploration plus sereine du Faraway (ou Heartscapes).

Des combats dynamiques avec une dose de réflexion et un rappel

Cette exploration -faisant office de psyché de personnage façon Persona– profite de divers environnements. Si ces derniers sont variés avec des passages parfois inaccessibles dans un premier temps, on regrette que leur Level Design soit basique avec un côté trop linéaire. Mais quoi qu’il en soit, dans ces lieux le but reste de progresser scénaristiquement mais aussi de récolter des ingrédients et évidemment de retrouver les souvenirs des jeunes femmes sous forme de fragments. Bien entendu, cette épopée n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air puisque des ennemis ont élu domicile dans tous ces endroits étranges.

Concernant ces affrontements justement, en entrant en contact avec un opposant sur le terrain (avec ou sans avantage), une transition s’opère pour laisser place à des combats en tour par tour. Attention, pas du tour par tour classique « old-school » mais avec une jauge d’attente rappelant l’ATB des Final Fantasy (VII, VIII,…) entre autres, sans toutefois en être un copier/coller. En fait, le soft se rapproche même plus du système déjà vu dans Dark Rose Valkyrie, Child of Light, les volets Grandia ou plus récemment Atelier Ryza 2 par exemple.

Dans Second Light, cette jauge d’attente façon « Timeline » (l’Ether Recovery Speed) est symbolisée par des coûts en « Ether ». Pour faire simple, au début on ne peut réaliser que des techniques de frappes ou soin à 1 000ep (Ether Points) mais il existe cependant des capacités beaucoup plus gourmandes et plus puissantes. Pour les utiliser, il faut que nos héroïnes augmentent en « Gear », autrement dit lié à la jauge de récupération d’Ether (la Timeline). D’ailleurs lorsque les jeunes femmes arrivent au troisième seuil du « Gear », elles peuvent se transformer en « Reflector » et devenir encore plus puissantes.

En plus de cette feature nécessitant une bonne réflexion sur le type de frappes à adopter, ou du moins si l’attente d’une frappe supérieure en vaut vraiment la peine, il faut aussi prendre en considération les faiblesses élémentaires des ennemis, les altérations d’état, les combos entre protagonistes, des soutiens ayant leurs propres capacités ou même les possibilités de retarder des actions adverses.

La stratégie est donc présente et vraiment satisfaisante, et ce d’autant plus que nous avons omis de parler de quelques autres mécaniques, comme par exemple du One-One face aux boss, mais cela sera à vous de découvrir ces features. Toutefois, si ces affrontements sont vraiment intéressants, on trouve dommage que l’on n’ait pas le temps d’utiliser des approches différentes contre les petits ennemis, ces derniers trépassant bien trop vite. Un réglage pour équilibrer les difficultés ne serait donc pas de refus.

Une belle direction artistique, et des musiques bien choisies

D’un point de vue visuel, si Second Light propose des textures quelque peu datées ou plus communes à des JRPGs possédant un petit budget par exemple, la direction artistique n’en reste pas moins très jolie avec différents thèmes pour chaque environnement, des couleurs pastels ou encore de belles animations durant les affrontements.

Pour finir, l’ambiance sonore est très sympathique, les musiques sont bien choisies et très agréables à écouter. Terminons en précisant que les sous-titres sont en anglais et les voix en japonais.

Testé sur PS5 via la rétrocompatibilité

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

N’y allons pas par quatre chemins. Après un premier épisode très mitigé, Second Light place la barre bien plus haut. Si l’on peut lui reprocher son aspect encore trop fan-service (postures suggestives, plans précis sur la gent féminine,…), ou un Level Design manquant de surprises, Gust nous livre ici un second opus bien plus abouti que le précédent, même s’il en garde plusieurs subtilités. Tout d’abord, l’histoire est nettement mieux diluée et ne met plus les « seconds rôles » sur le banc une fois mis en lumière, précisons cependant que certain(e)s n’apprécieront pas les thèmes abordés plus « girly » ou le grand nombre de dialogues. Ensuite, le système d’amélioration « retravaillé » et la construction de structures apportent un plus dans ce genre d’expérience. Et enfin, sans en reparler longuement, les combats sont vraiment dynamiques et plaisants. Un titre qui trouvera facilement sa place parmi les fans de JRPG. Note réelle : 7,5.
ON A AIMÉ !
- Personnages mieux mis en avant
- Système de combat
- Amélioration
- Craft/building
- OST
- Histoire vraiment intéressante
- Direction artistique
ON A MOINS AIMÉ...
- Certain(e)s lui reprocheront l’absence de traduction en français
- Encore un peu trop fan-service à notre goût
- Apporter de la difficulté supplémentaire en combat serait mieux
- Level Design un peu trop linéaire
Blue Reflection – Second Light : Une suite bien meilleure
Blue Reflection - Second Light
Editeur : Koei Tecmo
Développeur : Gust
Genre : JRPG
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 09/11/2021

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