MaXoE > GAMES > Tests > PC > Dead Island 2 : Paradisiaque !

Dead Island 2 : Paradisiaque !
Un sang faute ?

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Après vous avoir proposé l’Unboxing de la superbe édition HELL-A de Dead Island 2 peu avant sa sortie, place maintenant à la critique. Après avoir massacré des zombies à la pelle, ce très bon défouloir est absolument fun et gore à souhait ! Âmes sensibles aux démembrements et au sang s’abstenir donc !

L’histoire du développement de Dead Island 2 fut compliquée. Réalisé en premier lieu par le studio Yager, la présentation officielle du soft remontait à 2014, mais entre Deep Silver et les développeurs, le contrat avait finalement été rompu. Quelques années plus tard, c’était à Sumo Digital de reprendre le flambeau, mais… finalement le chantier est parvenu à Dambuster Studios.

Comme nous le disions lors de notre Unboxing dédié, Dambuster Studios oscille depuis plus de vingt ans dans le monde vidéoludique mais pas sous cette appellation, à l’époque il s’agissait de Crytek UK, ou encore anciennement Free Radical Design. On leur doit notamment les opus TimeSplitters, les volets Crysis et même quelques supports que ce soit pour Warface ou Ryse – Son of Rome, sans tous les citer. Pour rappel, le véritable développement de Dead Island 2 sous la houlette de Dambuster Studios a commencé au début de l’année 2018.

Un scénario prétexte

Scénaristiquement parlant, Dead Island 2 nous plonge dans les films type série B avec tout ce que cela implique : des moments prétextes, du massacre de zombies, du gore à foison, mais aussi quelques passages bien sentis, de l’humour ou encore des références.

Le topo est simple, six personnages -des tueur(euse)s- embarquent plus ou moins clandestinement à bord d’un avion afin de fuir l’épidémie de zombies. Malheureusement pour eux, un problème arrive et leur moyen de transport se crash à L.A (Los Angeles), ou du moins HELL.A. Désormais, sur les six potentiels personnages : Ryan, Jacob, Carla, Bruno, Dani et Amy, un(e) seul(e) peut en réchapper et devient notre/votre protagoniste.

Pour corser la chose, c’est à nous de choisir qui l’on souhaite incarner parmi cette brochette de talents, certains étant plus avantagés en matière de vie, d’autres possèdant davantage d’agilité ou sont au contraire très peu résistant(e)s. Mais ils ont aussi des facultés innées, par exemple Farouche permettant à Jacob d’accéder à de petits bonus de dégâts supplémentaires quand il attaque d’affilée. Ainsi, si le déroulement de l’aventure sera le même, à savoir faire la rencontre d’autres survivant(e)s à L.A ou HELL.A vu l’horreur qu’il s’y passe, et se découvrir une immunité contre la transformation en ces morts-vivants, ce qui nous met d’office en première ligne pour les plans foireux.

La manière de faire et l’amusement changent donc en fonction de ce choix d’ores et déjà irréversible. En plus, les développeurs ont soigné le look et le passif de ces héro(ïne)s tueur(euse)s, rendant cette tâche plus difficile. Au passage, si vous avez du mal à choisir, n’hésitez pas à effectuer plusieurs essais en début de parcours pour vous faire une meilleure idée. De notre côté, nous avons massacré des zombies avec Jacob (on lui a d’ailleurs trouvé une ressemblance avec Lenny Kravitz) lors de notre première partie, et sommes retournés dans la danse en testant particulièrement Amy et Bruno pour le moment, histoire d’avoir de nouvelles touches.

Quoi qu’il en soit, pour un jeu de ce genre l’axe narratif est à mettre au second plan. Alors certes l’axe série B est pleinement assumé mais les personnages arrivent tout de même à se dégager grâce à leur personnalité et leurs facultés. Autant dire que si vous êtes client(e)s de ce style vous apprécierez, dans le cas contraire vous passerez quand même un très bon moment à vous défouler !

Du fun et encore du fun

Si le contexte épidémique -invasion de zombies- est donc le même que sur DI premier su nom, et que l’on peut également explorer des hôtels luxueux et des plages, rappelons que l’aventure se déroulait alors au complexe hôtelier de Banoï, il existe d’autres nouveautés bien intégrées à DI2 apportant de surcroît un certain rafraîchissement et un plaisir de jeu.

On pense bien évidemment aux features des tueur(euse)s (atouts et faiblesses), ces dernier(ère)s pouvant être choisi(e)s pour la toute première fois dans la franchise, mais aussi à plusieurs facultés, ainsi que le terrain de jeu de HELL.A (L.A). Eh oui, plutôt que de se contenter d’une « simple portion » à l’époque, ici Los Angeles ne représente pas moins de dix zones à explorer !

Plus ou moins vastes, ces dernières reprennent des quartiers emblématiques/connus à l’instar de Beverly Hills, Bell All, Santa Monica ou encore Hollywood Boulevard. Ainsi si chaque lieu garantit une belle variation et un dépaysement, il n’en oublie pas de proposer un bon contenu, que ce soit de la recherche d’objets, de ressources (pour renforcer les armes), etc… Mais aussi des missions principales et des quêtes annexes. Ces quêtes secondaires ne sont d’ailleurs pas à négliger car elles apportent de jolis bonus à la clé, mais chut, on ne vous a rien dit !

Bien sûr qui dit déplacement dans des lieux infestés par des milliers de zombies, dit castagne à tout va et par tous les moyens possibles, et sur ce point Dead Island 2 remplit parfaitement son rôle : il est fun, violent, très gore et cela devient rapidement un petit plaisir coupable que de démembrer nos adversaires dans cette farandole de combats très dynamiques, incluant même une touche de stratégie/réflexion. À ce sujet, on espère que vous avez le cœur bien accroché, parce que c’est bien sanguinolent de partout, mais aussi parce que le réalisme est poussé à son paroxysme.

Sans évidemment tout vous dire, il y a vraiment beaucoup de façons de trancher des morts-vivants, ces derniers accueillant plusieurs spécificités à chaque fois : on a les Contaminés Grenadiers, les Sprinteurs ou encore les Apex. Ainsi, les différentes parties du corps de nos adversaires se déchirent et s’envolent, parfois la chair se décompose, on peut aussi apercevoir les tripes ou alors si vous êtes assez proche, vous pourrez même voir des globes oculaires qui ne seront plus du tout en place.

Un arsenal et système de cartes bien fourni

Pour parvenir à ce résultat des plus gore, on peut compter sur un arsenal varié comme il le faut, avec des armes blanches ou de fortunes -possédant un système d’usure-, mais il est possible de les upgrader à partir de ressources trouvées durant nos pérégrinations, de quoi rendre nos armes plus fortes et avec plus de styles. Alors plutôt armes rapides aux multiples dégâts faibles ou frappes lentes mais dévastatrices ? Un choix parfois difficile à faire d’autant que l’on doit aussi penser aux spécificités élémentaires à ajouter (poison, feu,…) laissant par ailleurs de véritables effets sur les zombies, autant sur les PVs que par un visuel bluffant et repoussant fonctionnant à merveille pour ce type d’ambiance.

À propos, les amoureux(euse)s des flingues ne sont pas laissé(e)s de côté, effectivement, assez tôt dans l’aventure on trouve des pistolets, fusils à pompe, etc… Si cela change la donne par rapport aux sensations de démembrements au corps-à-corps et ce petit côté jouissif, certains de nos adversaires y sont plus sensibles, alors mieux vaut être toujours accompagné par un flingue de secours sur soi !

En outre, le système de compétences de DI1 laisse place cette fois à des cartes des compétences représentées par des cartes de tarot très stylées (oui comme les armes). Toujours en vous laissant des surprises sur l’axe global RPG, on ne peut pas équiper toutes les cartes à la fois. Les emplacements étant limités, il faut donc faire des choix assez complexes parmi les catégories disponibles, à l’instar de cartes boostant les talents innés des personnages, ou encore rendant de l’endurance après une esquive, voire étourdissant des adversaires,… entre autres.

Un réalisme poussé

Si l’amusement est donc facilement au rendez-vous, qu’en est-il au niveau de la technique ? Eh bien disons que même si DI2 n’est pas à placer sur la plus haute marche du podium, on a été impressionné par sa gestion de moments gores et sanglants, mais aussi sur l’animation et le réalisme des zombies. Sans se répéter, cette ambiance toute particulière très assumée a franchement bien fonctionné sur nous. Et en plus les lieux visités apportent du cachet supplémentaire. Précisons tout de même que les voix sont disponibles en anglais et les sous-titres en français.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Entre son annonce, sa sortie et tout le chamboulement de développement, on aurait pu craindre un « tout ça pour ça ? » mais fort heureusement il n’en est rien. Alors oui, si le scénario n’est qu’un pur prétexte au massacre de zombies sur ce dernier point, il excelle pleinement ! D’ailleurs, on peut même dire que le réalisme est franchement poussé entre les bains de sang et les multiples démembrements à coup d’affrontements à la fois dynamiques mais aussi un brin réfléchit grâce au système de talents/compétences. En bref, même s’il a ses petites faiblesses, si vous aimez le genre, Dead Island 2 est simplement excellent, que ce soit en solo ou à plusieurs.
ON A AIMÉ !
- Très fun
- Le réalisme de la violence et du gore (même repoussant parfois)
- Une bonne difficulté
- Affrontements dynamiques avec de la réflexion
- Système de compétences
- L’arsenal
- Les quartiers
ON A MOINS AIMÉ...
- Scénario trop classique
- IA parfois en deçà
Dead Island 2 : Paradisiaque !
Dead Island 2
Editeur : Deep Silver
Développeur : Dambuster Studios
Genre : FPS Action-RPG, Horror
Support(s) : PC, PS4, PS5, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 3
Sortie France : 21/04/2023

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...