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Diablo II Resurrected : Une résurrection réussie ?
Et le coop local alors ?!

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
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Cultissime pour beaucoup, la saga Diablo a su conquérir bon nombre d’adeptes de Hack’n Slash, nous y compris avec nos innombrables heures de jeu sur Diablo 3. Alors que l’on attend toujours impatiemment Diablo IV et surtout de pouvoir le partager à plusieurs sur consoles, Blizzard nous fait patienter avec une version Resurrected de Diablo II, disponible aussi bien sur PC… que sur consoles de salon ! Avec deux décennies au compteur, le titre a-t-il bien vieilli ? Peut-on y goûter en coop local à deux ? Y a-t-il eu des changements ? Réponses à ces quelques questions dans ce test !

Développée à l’origine par Blizzard North, la franchise Diablo a commencé à faire ses armes en 1997 avec une révolution pour l’époque : le Hack’n Slash. Un genre devenu aujourd’hui très prisé, lui valant des associations avec d’autres styles de jeu comme du Roguelike par exemple. Si l’on ne compte que quatre opus chiffrés, chaque volet Diablo a su se maintenir dans le temps grâce à l’équivalent de DLCs, d’événements et de saisons régulières.

Pour cette version « Resurrected » de Diablo II, exit l’équipe de Blizzard North, place au studio Vicarious Visions à qui l’on doit notamment les refontes Crash Bandicoot. Toutefois, ne vous attendez pas à de très grandes retouches de gameplay (hormis la transition au pad, la récupération automatique de l’or, ou encore une interface révisée,…), le principal intérêt provenant d’un lifting graphique opéré par le studio. Avant d’y venir plus en détail, revenons sur les fondamentaux du soft et son intrigue.

Traquer le Seigneur de la Terreur

L’histoire prend place à la suite du premier opus. – Attention spoils – Souvenez-vous, un aventurier venu à Tristram avait mis au jour l’infâme complot de Diablo. S’ensuivit une lutte contre le Demon Primordial en personne. Diablo vaincu, le héros s’empara alors de la pierre d’âme dans l’optique de contenir le Seigneur de la Terreur en lui ; pour cela il lui a fallu planter la pierre dans son propre front.

Malheureusement, le pouvoir de cette pierre l’a submergé et le héros devint rapidement le Rôdeur Noir. Ce faisant, il perdit le seul contrôle qu’il lui restait sur Diablo, et relâcha des hordes et des hordes de démons des Enfers. Au lendemain de cette catastrophe, un nouveau protagoniste décide de traquer le Seigneur de la Terreur et ses démons, mais aussi de percer les mystères du Rôdeur noir, et découvrir ce qu’il est advenu des Démons primordiaux…

 

Une formule connue

Comme nous le disions tout à l’heure, seuls quelques infimes changements ont été effectués sur Diablo II depuis sa sortie en 2000. On retrouve donc la formule vieille comme le monde (enfin de deux décennies), et toujours appréciable aujourd’hui.

À savoir l’évolution dans divers lieux (désert, égouts ou encore marais) disposant de maps interconnectées entre elles et assez généreuses en taille et en loot, des hordes d’ennemis et de boss à martyriser, sept types de classes pour notre protagoniste (Barbare, Amazone,…) en incluant celles de Lord of Destruction (Assassin et Druide) et l’alternance entre compétences et matraquage de touches. Le tout sans oublier l’équipement offensif et défensif de plus en plus performant au fil de l’aventure.

Avant de se lancer dans le périple de cette traque, il faut donc judicieusement choisir son protagoniste, c’est-à-dire sa classe. Si vous êtes plutôt corps-à-corps, rien ne vaut les assauts frontaux d’un Barbare ou d’une Amazone en multipliant les attaques et compétences de buffs pour se défaire des tripotés d’ennemis. Par contre, si vous préférez les frappes sournoises, n’hésitez pas à privilégier un Nécromancien ou une Sorcière, diablement plus efficaces à distance avec leurs sortilèges permettant d’octroyer des altérations d’état comme la brûlure ou le poison par exemple.

À force de vaincre d’innombrables adversaires dans les cinq arcs que propose le jeu, votre personnage remporte de l’expérience, augmente en Level et en possibilités d’améliorations de statistiques, mais peut aussi acquérir de nouvelles compétences plus puissantes et évidemment s’équiper d’armements plus efficaces. Tout ceci dans un but d’éternel recommencement : réaliser des missions, combattre des ennemis plus résistants, avoir du butin (du loot) de plus en plus rare et ainsi de suite. Cette formule a toujours été signe de forte rejouabilité et c’est encore le cas pour cette ressortie de Diablo II en version Resurrected.

Une adaptation au pad réussie

Si vous en doutiez, rassurez-vous cette adaptation à la console et au pad se révèle très réussie, à l’image de Diablo 3 en somme ou presque. En effet, à part deux/trois petits détails nécessitant un peu plus de maîtrise comme l’utilisation d’un curseur pour les menus, comme Destiny ou Assassin’s Creed Origins, le reste de l’expérience s’avère plutôt agréable. On préfère juste vous prévenir qu’un temps d’assimilation est inévitable si vous ne connaissez pas le genre ou si vous venez à la base du PC. Mais après quelques heures, la maîtrise est totale et vous vous souviendrez en un clin des raccourcis des commandes adéquates.

Avec ce remaniement au pad, on espérait pouvoir partager le titre à plusieurs, comme ce fut le cas avec son successeur (Diablo 3) bien des années plus tard. Alors oui, c’est bien le cas si l’on prend part à des parties en multijoueur en ligne jusqu’à huit. Cette feature, déjà disponible en 2000, apporte toujours son lot d’atouts habituels mais aussi quelques désagréments comme des soucis de visibilité, la difficulté de connexion (long temps d’attente) ou de déconnexion. Si l’on peut donc jouer à plusieurs en ligne, malheureusement, et là c’est un gros point noir en ce qui nous concerne, il est impossible de pouvoir jouer en coop local alors que cette possibilité existait sur Diablo 3.

Un manque qui se fait ressentir, surtout que le soft offre une bonne dose de difficulté pouvant refroidir les novices en solo (et réfractaires du multi). Et l’on ne vous parle ici que des modes de difficulté disponibles lors d’une première partie, après cela se corse davantage.

Moderne ou nostalgique ?

Si ce Diablo II Resurrected profite de réajustements très mineurs pour le confort, à l’image d’une interface utilisateur plus fournie ou d’un coffre personnel agrandi, ce ne sont pas ces points qui retiennent le plus notre attention, mais plutôt la refonte graphique et sonore en profondeur réalisée par le studio Vicarious Visions.

Avant toute chose, sachez que pour les nostalgiques, il est tout à fait possible de switcher à tout moment entre les graphismes « modernes » (Héritage) ou originaux (Legacy) en bénéficiant de plusieurs modifications pour ce dernier comme par exemple le choix entre des résolutions de l’époque ou encore l’accès aux ombres,…

En comparaison avec le mode original Legacy, la modernité d’Héritage est d’ores et déjà plus flatteuse pour la rétine. Comme vous l’avez peut-être constaté sur l’une de nos captures comparatives, le changement est forcément notable, tout en restant fidèle au matériau d’origine.

Outre le champ de vision agrandi et la hausse flagrante de résolution, le rendu de ce lifting est plus actuel et vivant avec des effets visuels plus agréables et colorés pour les magies, le feu, la végétation, etc… De plus, deux modes de jeux sont présents : l’un concernant la fidélité graphique et le second privilégiant les Performances (FPS). Inutile de préciser une nouvelle fois que dans ce genre d’expérience, la fluidité est à privilégier.

Pour finir, un petit mot sur l’aspect sonore, la version française intégrale est de mise, tandis que l’OST a également été « remasterisé », une nouvelle ambiance qui sied toujours aussi bien à l’aventure.

Testé sur Xbox Series X

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Malgré l'absence totale de coop local, et le fait que l’on trouve encore quelques couacs techniques (inventaire, ou en multi,…), Diablo II Resurrected fait un retour réussi dans un enrobage esthétique et sonore plus moderne et actuel. Une façon de retrouver un titre qui a marqué les esprits il y a déjà de cela une vingtaine d’années avec un gameplay qui reste efficace malgré le poids des années. En revanche, les novices qui ont déjà poncé des Hack'n Slash, plus récents et plus fournis, risquent de le trouver un peu daté.
ON A AIMÉ !
- Fidèle à l’original
- Une adaptation au pad très réussi
- La refonte visuelle et sonore
- Du Diablo
- Le contenu / rejouabilité
ON A MOINS AIMÉ...
- L’inventaire
- Certain(e)s novices trouveront le soft trop difficile
- Pas de coop local
- On aurait bien aimé des maps inédites
Diablo II Resurrected : Une résurrection réussie ?
Diablo II Resurrected
Editeur : Blizzard
Développeur : Vicarious Visions (Blizzard North)
Genre : Hack’n Slash
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 8
Sortie France : 23/09/2021

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