On ne va évidemment pas revenir sur l’entièreté du parcours de Destiny 2. Le soft de 2017 ayant bénéficié d’une large couverture sur MaXoE, non seulement pour sa campagne de base, son premier Season Pass (Renégats), son passage à la gratuité (F2P en 2019) que pour la mise « mise au coffre » de plusieurs planètes, sans oublier les DLCs Au-Delà de la Lumière, ou plus récemment La Reine Sorcière. Rappelons qu’un prochain DLC « The Final Shape » est prévu pour l’année prochaine (2024).
Une campagne qui nous laisse sur notre faim
Sans émettre de spoils (attention tout de même si vous souhaitez conserver une expérience intacte) pour les nouveaux(elles) arrivant(e)s, ni pour celles et ceux souhaitant découvrir cette campagne, le scénario nous emmène à la rencontre d’une créature des plus étranges et de Calus (que nous connaissions déjà), mettant à mal la Terre et le Voyageur alors qu’une grande bataille fait rage dans l’espace.
Ces vilains décident avec leur groupuscule des Légions de l’Ombre, de s’en prendre à la planète Neptune, plus particulièrement à la capitale Néomuna. Avec l’aide d’Osiris et deux habitant(e)s de ce monde (Rohan et Nimbus), notre but en tant que Gardien(ne), est de trouver quelque chose de mystérieux, un certain Voile, avant Calus.
Clairement, si cette dernière campagne en date bénéficie d’une mise en scène exemplaire avec des moments épiques dont Bungie a le secret, on ne peut pas dire que la narration ait bénéficié du même traitement. En fait, on note plusieurs « trous » et incohérences dans tout cela. On ne sait pas vraiment ce que l’on fait là, ni d’où sort ce « Voile » inconnu au bataillon durant toutes ces années par exemple.
Dans le même ordre d’idée, on était en droit d’en savoir plus sur l’histoire générale de Destiny 2, mais cela reste extrêmement flou et s’apparente plus à un « filler d’anime/séries/films » qu’autre chose. Ce n’est pas tout, le fait d’avoir un nouveau joyeux luron dans la bande, comprenez par là que ce personnage, sans le nommer, utilise beaucoup d’humour, ce qui tranche radicalement avec cette notion d’urgence. Et que finalement, il nous manque cette consistance que l’on aurait aimé découvrir sur ce peuple de Neptune, d’autant qu’en y regardant bien, cette nouvelle histoire fait presque office de prétexte à introduire le « Filobscur », nouvelle doctrine des plus plaisante. On en attendait donc forcément plus après la campagne de La Reine Sorcière (ou The Witch Queen)… Heureusement que pour relever le niveau il y a de superbes cinématiques et le Tourmenteur !
Filobscur, la vraie bonne idée, tout comme le Tourmenteur
Oui, oui, en fait d’après nos ressentis et vécus, la campagne Éclipse (ou Lightfall) a surtout mis en avant la nouvelle doctrine Filobscur. Une longue introduction à des pouvoirs totalement jouissifs, si bien que Filobscur prend rapidement le pas sur les autres doctrines, ceci grâce aux nouvelles facultés obtenues. Changeant en fonction de la classe de base, il s’agit là de l’un des gros points forts de ce dernier DLC. Non seulement le dynamisme y est accru, mais en plus cela permet l’introduction d’une terre de jeu plus verticale encore, via l’ajout d’un grappin constitué de « fils » (qui a dit Spiderman ?).
Si ce dernier sert logiquement à s’agripper à des lieux plus en hauteur, passer par-dessus ou même s’accrocher à des obstacles, il a aussi un grand atout durant les joutes. On peut donc se faire voltiger directement vers un adversaire et le frapper par exemple via un Titan, le tout en récupérant des orbes spécifiques afin de continuer l’assaut. Chaque classe ayant, pour rappel, ses propres subtilités de gameplay, le Titan du corps-à-corps donc, alors que les Arcanistes seront plus à même d’utiliser leur télékinésie, mais chut, nous vous laissons découvrir de quoi il en retourne par vous-même.
Ce Filobscur est une bien belle nouveauté rafraîchissante en somme, dommage cependant que la plupart des ennemis et opposants rencontrés se déciment si facilement, à coup de destruction de bouclier, et ce, que ce soit en difficulté standard ou même en légendaire. Finalement, ce sont les Tourmenteurs qui sortent du lot, ils sont tenaces, n’hésitent pas à nous mener la vie dure en nous pourchassant, et sont aussi bien à l’aise au corps-à-corps qu’à distance. Nous n’en dirons évidemment pas plus.
Parmi les autres changements, on dénote logiquement de nouvelles armes, de nouveaux équipements, assauts, patrouilles, activités, niveau maximal de lumière encore augmenté, ou encore un nouveau Raid (Origine des Cauchemars) en escouade de six. Sans oublier le début de la vingtième saison (Saison de la Résistance).
Il y a également eu des retouches sur l’interface pour une accessibilité et une rapidité accrue, incluant la possibilité de sauvegarder jusqu’à dix sets différents. Par contre, n’ayez pas peur si vous vous lancez, l’ensemble est logiquement complet et risque d’en faire perdre plus d’un(e) au début. C’est à force d’utilisation que vous allez vous repérer de mieux en mieux dans ces parties.
Néomuna, une métropole qui manque d’un petit quelque chose malgré sa verticalité
Terminons en parlant de cette fameuse capitale de Néomuna. Moins clinquante que prévu par rapport aux vidéos, cette métropole dispose de multiples bâtiments et autres néons, pour un contraste différent des autres planètes/lieux visités. Si l’on apprécie tout de même cette « balade », force est de constater qu’il manque un sentiment de vie, le « vide » prenant beaucoup trop de place, c’est bien dommage…
https://www.youtube.com/watch?v=i-7Cq7LLPr4
Testé sur Xbox Series X