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Eiyuden Chronicle – Rising : une belle introduction à la franchise Eiyuden Chronicle !
Vivement Hundred Heroes !

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Eiyuden Chronicle - Hundred Heroes est un jeu que l’on attend impatiemment. Il sortira sur toutes les plateformes, ainsi que sur Switch -l’officialisation de cette dernière étant très récente- en 2023. Un long temps d’attente à venir, certes, mais si nous en parlons, c’est simplement parce que sa préquelle Eiyuden Chronicle - Rising est enfin disponible ! Ce prélude permet d’ores et déjà de découvrir une partie de l’univers, des protagonistes ou encore des pans d’informations sur cette franchise Eiyuden Chronicles. Après avoir parcouru le soft, notre ressenti est positif, Rising offre une belle expérience introductive en attendant un Hundred Heroes plein de promesses.

Développé par Rabbit & Bear Studios, le futur Eiyuden Chronicle – Hundred Heroes est passé par la case d’un kickstarter largement réussi avec plus de 4,5 millions de dollars (481 621 841 ¥) collectés pour 46 307 backers.

Derrière ce projet faisant écho à une suite spirituelle de la franchise Suikoden : Yoshitaka Murayama, le créateur de cette série mythique de JRPG, TRPG, etc… Elle est éditée par Konami. Un engouement s’est donc très vite mis en place auprès des joueur(euse)s, des amateur(trice)s de JRPGs, et bien sûr des amoureux(euses) de Suikoden.

Pour en revenir à Rising, si au début, il ne devait être qu’un simple « companion app » (en accédant à un certain palier) il s’est transformé en un véritable soft à part entière, devenant dans le même temps un prélude à Hundred Heroes.

Dernier point avant de nous lancer dans le scénario, sachez que cet épisode, co-développé par Natsume Atari et Rabbit & Bear Studios, délaisse la stratégie JRPG au tour par tour comme prévu dans Hundred Heroes, pour se concentrer sur de l’action-RPG en temps réel.

Un univers intéressant

Le prologue débute sur le continent d’Allraan, plus particulièrement à Nouveau Nevaeh, une ville minière autrefois prospère. Malheureusement, il y a quelques mois, un tremblement de terre a réduit la ville en ruines. Les survivants essaient de rebâtir la ville et ce même si des bandits et des monstres rôdent en dehors de l’enceinte du village.

Mais grâce au tremblement de terre, la ville « minière » possède désormais un accès au Tumulus Runique, un lieu souterrain remplit de trésors, de reliques, artefacts et autres richesses. Via un stratagème de la mairesse suppléante et avide Isha, des aventurier(ère)s des quatre coins du monde se rendent dans le village.

C’est également le cas de la jeune CJ -cachant son véritable nom-, une fouilleuse insouciante d’à peine seize ans. La jeune femme a, en effet, été mise à la « porte de chez elle » afin d’accomplir le rite de son clan. Autrement dit, elle ne pourra rentrer chez elle que lorsqu’elle y aura ramené un trésor plus précieux que son père : une lentille runique géante.

Mais pour se rendre dans le mystérieux Tumulus, CJ doit accepter les très lourdes conditions tarifaires afin de pouvoir mettre la main sur une « licence d’explorateur », sésame très convoité. Sans le sou, la mairesse Isha lui propose une alternative -qu’elle a également proposé à d’autres aventurier(ère)s- : rendre des services aux citoyens tout en aidant à la reconstruction de Nouveau Nevaeh. Chaque aide rendue lui vaudra la récolte d’un tampon, au bout d’un certain nombre, elle pourra enfin accéder au Tumulus. Mais qui sait ce que réserve réellement cette aventure…

Vous l’aurez sans doute compris, en tant que prélude et prologue à Eiyuden Chronicle Hundred Heroes, Rising pose les pierres et les bases de cet intéressant univers. On y découvre des personnages travaillés aux différentes personnalités, et même une touche humoristique comme durant les échanges entre CJ et Garoo (deuxième protagoniste de cette histoire).

Si logiquement les débuts sont « assez longs » afin de bien poser le contexte de la franchise, des éléments se distillent petit à petit en réalisant des quêtes, qu’elles soient principales ou annexes, apportant certaines réponses et les prémices d’un destin beaucoup plus grand. Sans spoiler, la deuxième moitié de cette aventure s’avère nettement plus intéressante, et donne envie de découvrir Hundred Heroes tout de suite pour savoir ce qu’il advient des personnages et de ce monde !

Ludique, avec la panoplie RPG indispensable et efficace

Afin que CJ, et ses futurs compagnons, puissent se rendre au Tumulus, à la recherche de reliques et artefacts, il faut donc venir en aide aux habitant(e)s locaux afin de glaner des tampons. En tout, ce ne sont pas moins de 160 tampons qu’il faudra récolter, soit tout autant de quêtes.

Chaque mission, comme le principe du jeu d’ailleurs, suit le même schéma : accepter une quête, la réaliser par le biais d’allers/retours en ville, ou en donjons (avec option de voyages rapides pour éviter une cassure du rythme). Dans ce dernier cas, il suffit de récolter les ressources nécessaires comme du bois, des noix, du minerai, etc… et de retourner voir le mandataire de la quête, ni plus ni moins, un procédé simple et efficace en somme.

Mais si rendre des services peut sembler rébarbatif dit comme cela -tout dépend en partie de la patience-, ce n’est absolument pas le cas, car outre l’obtention de certaines informations sur l’univers, ce geste permet la restauration/construction de boutiques indispensables à la progression de l’aventure, cette dernière ayant même une touche Metroidvania sympathique.

Ainsi, en échange de ressources et de matériaux précis, on peut accéder à une forge, un apothicaire, des accessoires, des outils, équipements et bien d’autres encore. On vous rassure tout de suite, plutôt que de nous noyer sous une tonne d’informations, les développeurs ont eu la bonne idée d’introduire ces nouvelles options petit à petit avec des tutos bien explicatifs. Un moyen intelligent pour que de nouveaux(elles) joueur(euse)s puissent découvrir le très fourni genre ARPG de manière plus ludique.

Chaque bâtisse a donc sa propre utilité. Par exemple, toujours en échange de ressources et d’or, si renforcer/améliorer une arme permet d’améliorer les dégâts -comme le veut la tradition-, cela débloque, en plus, de nouveaux pouvoirs pour nos héro(ïne)s, tel qu’un combo à quatre coups au sol à la place de deux initialement pour CJ, ou encore une frappe chargée dévastatrice pour son acolyte Garoo. Dans d’autres boutiques, il existe des accessoires aux multiples propriétés (augmentation de PVs maximum, etc…), une forge, une auberge. On peut aussi préparer des plats à une taverne afin de se restaurer (régénérer les PVs) et acquérir des bonus de statistiques permanents,… Sans tous les citer, tout l’attirail des RPGs est donc bien présent.

À noter que chaque objet a besoin d’être créé en premier lieu avant de pouvoir être acheté. Un achat plus classique mais plus cher aussi, de quoi inciter -et se prendre au jeu- à grappiller des ressources supplémentaires pour se créer davantage de choses. D’autant que vous n’êtes pas obligé de tout améliorer en une fois, et pouvez simplement faire des priorités avant de faire face aux différents donjons et l’évolution dans ceux-ci.

Des combats, classiques, et de plus en plus dynamiques

Ces derniers constituent le cœur même de l’exploration et des batailles du soft. Concrètement, chaque visite d’un environnement se déroule en 2D side-scrolling, et se compose de « salles interconnectées » entre elles. Ces salles profitent de multiples ressources et matériaux (éléments scintillants) à dénicher, de coffres, d’une dose de verticalité (plateformes en hauteur, descente sur plusieurs niveaux,…), d’ennemis, ou encore d’obstacles entravant purement et simplement la progression lors d’une première visite. Autrement dit, comme dans un Metroidvania, l’acquisition d’un nouvel outil, ou d’un protagoniste supplémentaire permet la relecture d’un lieu plus en profondeur. Par exemple, Garoo, et sa grande épée, peut briser certains rochers d’un coup bien placé afin de poursuivre un chemin auparavant inaccessible.

Parlant justement de frappes bien placées, les affrontements d’Eiyuden Chronicle – Rising reprennent une forme assez classique des Action-RPG en 2D : on peut attaquer avec une commande et réaliser des combos, utiliser une compétence spéciale, ou encore des frappes dans les airs. Si les débuts peuvent manquer d’un peu de semblant de punch, très vite le dynamisme et la nervosité s’accentuent par l’ajout de nouvelles features. En premier l’extension de combos, dont nous parlions plus haut, et en second l’accès à deux autres personnages.

Ainsi, à la manière d’un Valkyrie Profile ou encore Fallen Legion, si ici un seul personnage est visible, et jouable à la fois, chaque héro(ïne) peut s’utiliser de manière indépendante les uns des autres, façon « switch », grâce à une touche associée particulière. CJ est par exemple plus rapide que Garoo, tandis que ce dernier est plus lent mais aussi plus costaud. Avec cette mécanique, les joutes sont encore plus dynamiques puisque l’on peut exploiter des faiblesses adverses comme le renvoi d’un projectile, l’utilisation des effets élémentaires, et des frappes de lien, ces dernières -à réaliser au bon moment- étant bien plus efficaces avec de beaux enchaînements de combos. Et encore, on vous laisse le soin de découvrir quelques surprises. Dommage cependant qu’il faille attendre très tardivement pour se frotter à une difficulté un peu plus élevée, même si cela restera un avantage pour les novices en la matière. Pour finir cette partie, sachez que vaincre des adversaires et compléter des quêtes permet d’acquérir de l’expérience, et par la suite des hausses de statistiques pour les personnages.

Esprit suikoden

Pour sa palette visuelle, le soft utilise le moteur Unity comme ce fut notamment le cas pour bien des titres : Cuphead ou encore Cities – Skyline par exemple. Les personnages ont un rendu « sprite » pixel art en 2D très bien réalisé, tandis que les lieux prennent une approche en 2,5D. D’ailleurs chaque environnement visité, qu’il s’agisse de forêts, du village, ou encore de montagnes enneigées, pour ne pas tous les citer, réussit à instaurer une bonne ambiance, de jolis effets d’éclairage et de frappes. Une belle direction artistique que l’on retrouve aussi dans le design des personnages et leurs beaux artworks/portraits de présentation. L’ensemble peut même faire penser à un agréable mélange rappelant des jeux d’ères précédentes.

Du côté musical, l’OST comporte logiquement peu de mélodies, alors, même si à force de vagabonder on retrouve forcément des répétitions, les différents thèmes sont variés et plutôt rythmés. Vivement Hundred Heroes pour en découvrir plus ! Pour finir, les textes, dialogues, et l’interface sont bien sûr sous-titrés dans la belle langue de Molière.

Testé sur Xbox Series X

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

On a hâte, oui on a hâte de découvrir Eiyuden Chronicle - Hundred Heroes, car Rising a réussi à poser de bonnes bases pour son univers, mais aussi concernant sa partie gameplay, certes, classique, mais accessible à la fois. Ludique, tout en s’étoffant au fil du temps par l’ajout de mécaniques du genre (amélioration/construction), et devenant plus riche durant les combats, il ne laissera personne de côté aussi bien les novices que les vétérans du genre. Si le schéma un brin répétitif risque de lasser certaines personnes, il serait vraiment dommage de passer à côté de cette nouvelle licence des créateurs de Suikoden, d’autant qu’il est suffisamment dense pour un prologue.
ON A AIMÉ !
- L’univers
- Un prologue intéressant
- Personnages plutôt travaillés
- Un gameplay accessible…
- …avec des combats nerveux au fil de nouvelles features
- Toute la panoplie RPG / amélioration est là
- Direction artistique
ON A MOINS AIMÉ...
- Certain(e)s trouveront le schéma trop répétitif - ou trop « lisse »
- L’attente pour Hundred Heroes se fait longue
Eiyuden Chronicle – Rising : une belle introduction à la franchise Eiyuden Chronicle !
Eiyuden Chronicle - Rising
Editeur : 505 Games
Développeur : Natsume Atari, Rabbit & Bear Studios
Genre : Action-RPG (ARPG)
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 10/05/2022

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