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Kena – Bridge of Spirits : Un must tout simplement !
Une tristesse de quitter l’aventure après l’avoir finie en mode maître et obtenu le platine

NOTE DE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Lors de son annonce, Kena - Bridge of Spirits a tout de suite su capter notre intérêt. Il faut dire que cette production indépendante avait de sacrés faire-valoir : son visuel époustouflant digne d’un film d’animation Disney Pixar, ses petits personnages (les Rots) que l’on avait très envie de prendre dans ses bras, et un gameplay à deux facettes rappelant d’excellents jeux dans le même style. La hype, tout comme l’attente, était vraiment forte de notre part, et sans conteste, nous avons eu un très grand coup de cœur sur ce premier jeu d’Ember Lab.

Oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, il s’agit seulement du premier jeu vidéo développé par l’équipe d’Ember Lab. Le studio, fondé en 2009 par les frères Josh et Mike Grier, a commencé avec de l’animation et du digital. Ils ont d’ailleurs réalisé des campagnes, publicités et vidéos commerciales pour MLB, Hisense (4K Uled au CES 2015) ou encore Coca-Cola.

Leur vidéo la plus connue, que vous connaissez peut-être d’ailleurs, concerne leur vision de ce que pourrait être maintenant The Legend of Zelda – Majora’s Mask avec les techniques actuelles. Une chose est sûre, avec cette vidéo, on sentait déjà le potentiel du studio, ainsi que leur grande passion dans l’art de raconter des histoires. Lorsque les membres du studio travaillent ensemble, ils veulent effacer la ligne existante entre artistique, technique, design et histoire afin de se concentrer sur ce seul et unique but : délivrer une expérience immersive concrétisant leur passion. Ce premier passage véritable dans le monde de Kena – Bridge of Spirits prouve que l’équipe a un grand avenir dans l’industrie vidéoludique et qu’elle peut, dès à présent, se consacrer exclusivement aux jeux vidéo. On leur souhaite en tout cas !

Un voyage empreint de spiritisme

L’histoire prend place dans un monde mystérieux, une tradition ancestrale veut que l’on érige des masques afin d’honorer les morts mais aussi d’aider les âmes des personnes décédées à passer dans le monde d’après, ou du moins à partir vers la vie suivante. Malheureusement certains esprits ne peuvent trouver la paix et le repos tant que leurs craintes, leurs peurs et désirs soient toujours présents. Ces âmes errent alors dans ce monde et certains se font même corrompre par un poison obscur…

De nos jours, Kena, jeune guide des esprits, se rend au village près d’une montagne sacrée. Elle y découvre de vastes terres sauvagement corrompues par le poison et les monstres, laissant entrevoir une immense corruption des lieux. Rapidement la jeune femme rencontre des Rots, de petites créatures mignonnes souhaitant l’aider à propager le retour de la vie et effacer cette corruption ambiante. Mais ce n’est pas tout, sur son chemin elle rencontre également deux jeunes enfants ainsi qu’un vil esprit corrompu au très fort caractère. Ces rencontres vont l’emmener faire un voyage pour le moins mouvementé…

Ce périple avec Kena nous permet de suivre un récit très agréable mélangeant de multiples thèmes forts comme la solitude d’une jeune femme vouant sa vie à aider les autres, l’écologie, la mort, le fait de devoir aller de l’avant après un drame ou encore l’acceptation du deuil pour les proches d’un défunt. Un voyage empreint de spiritisme digne d’un film d’animation Disney Pixar. D’ailleurs, petite parenthèse, le visuel est assez époustouflant pour du Cross-Gen (le jeu étant disponible à la fois sur PS4 et PS5).

En complément de son visuel très attrayant, le soft se compose de plusieurs pans d’histoire, eux-mêmes rattachés à un Background plus développé et intéressant, le tout étant porté par certains personnages attachants -dont les petites boules de poils- et entièrement doublés au fil du jeu. Oui contrairement à divers jeux, chaque dialogue de Kena – Bridge of Spirits, sans exception, profite d’un doublage anglais intégral. Un gros plus pour l’immersion !

Ember Lab a su réaliser un jeu d’Action, Aventure 3D très agréable à vivre et à jouer

Chaque découverte que l’on effectue, chaque endroit que l’on visite est un pur émerveillement pour la rétine, et rappelons-le, il s’agit d’un soft cross-gen ! Il n’est pas rare de s’arrêter pour admirer les nouveaux paysages et panoramas très régulièrement, on a même un contraste saisissant entre la vivacité de la flore et ses couleurs chatoyantes, et la corruption des lieux représentés par des endroits ternes, presque morts, sans couleur et sans vie apparente…

Ce visuel n’a absolument rien à envier aux grosses productions, et en dehors de quelques très légers soucis de finition comme de petits problèmes de collision ou de plateformes disparaissant d’un coup en fin d’aventure, Ember Lab a su réaliser un jeu d’Action, Aventure 3D très agréable à vivre et à jouer.

Bien qu’il soit dépaysant et nous immerge facilement dans son périple, le soft reprend les codes d’une aventure se déroulant dans un monde aux environnements semi-ouverts, c’est-à-dire qu’ils comportent aussi bien quelques « petits » passages couloirs qu’un champ d’exploration plus vaste. Attention plus vaste ne veut pas dire monde ouvert façon Horizon Zero Dawn mais plutôt style reboot Tomb Raider par exemple. Un parti pris qui sied vraiment bien à Kena – BoS nous permettant de nous concentrer sur la découverte de ce monde.

 

Cette découverte plaisante alterne d’ailleurs avec des phases de combats, de plateformes classiques, d’une exploration récompensée mais aussi des énigmes assez simples à résoudre.

Dans les faits, ces énigmes bien conçues utilisent des procédés connus pour peu que l’on connaisse ce genre de jeux. Par exemple, on a la traditionnelle activation de leviers, l’utilisation de pouvoirs que Kena acquiert en cours de route, comme un arc et son utilisation très instinctive ou encore les aides de Rots à notre demande. Ces petites créatures peuvent nous aider, à l’instar des Pikmin, en effectuant des choses comme déplacer une lourde pierre, ouvrir un tiroir,… ou encore via des facultés plus inédites vraiment bien amenées comme répandre la vie en lieu et place de la corruption, et ceci grâce à une « source spéciale de magie ».

Ces éléments, que nous venons de citer, servent aussi bien pour la progression générale du jeu que pour l’exploration, une exploration qui est d’ailleurs récompensée par la découverte de collectibles de plusieurs sortes, chacun ayant une utilité propre.

Fouiller chaque recoin n’est donc pas une tâche rébarbative mais plutôt un grand plaisir, certains de ces éléments sont d’ailleurs assez bien cachés, il vous faudra un bon sens de l’observation pour tous les découvrir. Tout d’abord, nous avons la présence de chapeaux destinés aux Rots, ces couvre-chefs ne servent pas de « booster » mais juste à donner un look différent à nos petits compagnons. On a aussi des lieux secrets pour méditer afin d’augmenter la vie maximale de notre héroïne, du « courrier des esprits » permettant de découvrir de nouveaux « petits lieux », ces derniers renfermant eux-mêmes d’autres collectibles.

Et ce ne sont pas les seuls collectibles à découvrir, le jeu étant très généreux sur cette partie, on a par exemple la chasse aux coffres maudits. Il s’agit tout simplement de réaliser des défis spécifiques chronométrés ou non en se battant face à de multiples adversaires. Un défi de taille, certains d’entre eux demandent d’ailleurs de s’y reprendre à plusieurs fois pour découvrir leurs failles. Juste un petit mot à propos de ces défis justement, l’un d’eux se trouvant au village nous a demandé de relancer plusieurs fois la partie afin que les vingt ennemis prévus apparaissent.

Dernier collectible à récupérer si l’on peut dire : trouver des Rots supplémentaires, ces derniers étant parfois bien cachés, on pense surtout à deux, trois en particulier en fait. Avant de se manifester, ces petits êtres se cachent parmi les éléments du décor, si dans plusieurs cas, il suffit de les localiser, dans d’autres, réussir un petit défi, assez simple selon votre dextérité, est de mise. Alors, certes, il est tout à fait possible d’aller au bout de l’aventure sans les avoir tous avec soi, mais on vous conseille de vraiment les chercher, car plus que des accompagnateurs, ces petites boules de poils permettent d’exploiter de nouvelles capacités liées à des « jauges spécifiques ».

Des capacités servant aussi bien durant l’exploration, mais aussi pour les batailles bien pêchues, fun et diablement efficaces. Ainsi si l’on retrouve la touche habituelle des attaques rapides et lourdes pour notre jeune guide des esprits, tout comme un saut simple et double, eux-mêmes permettant de se combiner à des attaques dans les airs, ou encore un bouclier « magique » consommant de l’endurance, d’autres pouvoirs sont également présents mais nécessitent des Rots.

Sans tous les citer afin de vous laisser des surprises, dès lors que l’on possède une jauge associée pleine, on peut par exemple utiliser une attaque lourde puis « appeler » ces petits êtres pour être lancés tel un marteau et faire davantage de dégâts à l’ennemi, idem pour un renforcement d’une frappe à l’arc, ou pour se soigner. On a même un effet temporel saisissant et magnifiquement bien incorporé, mais chut, on ne vous dira pas comment l’avoir ! Une fois cette jauge utilisée, il faut la remplir de nouveau.

En difficulté supérieure (difficile et maître), le sel des combats repose sur l’entièreté des features et pas seulement l’une ou l’autre, on a même un petit côté Dark Souls très intéressant nécessitant de bien prendre le temps de savoir où et quand placer les bonnes attaques sans que les adversaires ne ripostent. Des adversaires variés, réactifs, profitant d’un design très inspiré avec des patterns définis. Mention spéciale aux différents boss rencontrés avec des musiques s’emballant, des animations à tomber, et du visuel époustouflant dans ces instants épiques.

Magnifique

Comme nous l’avons dit en cours et début de test, pour un jeu Cross-Gen, fin de vie PS4, et PS5, Kena – Bridge of Spirits est tout simplement magnifique. Les détails, tout comme les animations, sont surprenants et saisissants à la fois, le rendu est sublissime et l’est encore plus en action. On ne va pas en reparler longuement mais juste s’arrêter sur un point supplémentaire, la transition du « passage avant/après » entre corruption et reprise de vie est de toute beauté.

Finissons sur l’aspect sonore. Outre les sous-titres français et ce doublage anglais intégral de qualité, l’OST oscille entre des moments calmes et des instants très épiques, du tout bon !

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Vous l’avez sans doute constaté à la lecture de notre test, Kena - Bridge of Spirits est un véritable grand et gros coup de cœur. Pour son premier jeu, Ember Lab a vu les choses en grand, et on ne peut que les en remercier. Bon, oui c’est vrai, le soft ne révolutionne pas le genre Action, Aventure mais il fait très bien ce qu’il entreprend : des combats pêchus et dynamiques, une exploration variée et récompensée, des thèmes forts, un visuel magnifique, le tout dans une ambiance magistrale. Un must !
ON A AIMÉ !
- L’histoire
- L’exploration, les secrets…
- …et la recherche de collectibles
- Un visuel époustouflant
- L’OST
- Un gameplay dynamique et des combats pêchus
- Les pouvoirs des Rots bien trouvés
- Les améliorations
ON A MOINS AIMÉ...
- De petits bugs mais c’est vraiment pour chipoter
Kena – Bridge of Spirits : Un must tout simplement !
Kena - Bridge of Spirits
Editeur : Ember Lab
Développeur : Ember Lab
Genre : Action, Aventure
Support(s) : PC, PS4, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 21/09/2021

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