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Pro Evolution Soccer (PES) 2019 : Est-il toujours le roi de la simulation ?
Un gameplay toujours au coeur du jeu !

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
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Comme chaque année à la période de la rentrée, le ballon rond revient sur les terrains. Encore une fois c'est Konami qui tire le premier et part avec une longueur d'avance, le soft étant déjà disponible depuis fin août, alors que son concurrent FIFA 19 ne le sera qu'à la fin du mois de septembre. Après le bon cru de PES 2017, puis une version 2018 qui a su s'améliorer sur certains points, que réserve cette version 2019 ? Encore des améliorations à petites doses, ou un changement radical de la simulation de football ?

L’éditeur nous présente donc sa vision du jeu de football 2019, rassurez-vous tout de suite, non Konami n’est pas passé du côté de l’arcade, on reste dans la simulation où la construction de jeu est prioritaire. Et sur ce point, on peut dire que depuis 2017, le soft s’est considérablement amélioré. On s’attendait donc à une version encore meilleure pour ce cru « 2019 », même si comme nous allons le voir ci-dessous, la firme nippone a perdu de prestigieuses licences.

Les modes de jeu

Cette année comme pour les précédentes éditions, on commence par jeter un oeil aux différents modes de jeu disponibles. Comme d’habitude, on passe directement par l’interface, d’ailleurs à ce propos celle-ci commence à se faire vieillissante, il faudrait que Konami pense à faire un coup de polish pour la prochaine version. Parmi les modes n’ayant pas ou « très peu » subi de changement on retrouve : Coupe, Ligue, Compétition en ligne, Match Aléatoire, Entraînement, Coopération 3vs3, PES League, Vers une Légende…

Des changements à prévoir ?

Maintenant, parlons un peu des changements. Et bien on ne peut pas dire qu’il y ait finalement grand-chose de révolutionnaire. Comme d’habitude MyClub profite de petits aménagements sympathiques comme que la possibilité d’avoir un effectif de joueurs établi à 1000 au maximum, ou encore l’ajout de mini championnats classés et à durée limitée. En ce qui concerne les équipes, il y a évidemment le retour des Légendes avec Beckham et Maradona, entre autres.

Les joueurs peuvent également être des « joueurs de la semaine » et donc avoir un boost de leurs statistiques en fonction de leur performance lors d’un match réel. Pour le système de recrutement, celui-ci est assez proche du FUT de FIFA avec notamment la possibilité d’échanger des doublons de cartes. A noter que la valeur d’achat des joueurs via les pièces MyClub a été modifiée. Pas de changements drastiques donc mais des améliorations qui font toujours plaisir.

Dernier mode à connaître des nouveautés/changements, la Ligue des Masters. Cette dernière intègre désormais un tournoi de pré-saison avec l’International Champions Cup. On note également l’ajout de quelques cinématiques pour marquer les temps forts, quelques modifications sur la gestion du système des transferts, ainsi qu’un meilleur développement des joueurs par de nouveaux traits de progression (11 nouvelles compétences). Et enfin un côté qui fait encore plus plaisir, on a plus de ligues sous licence. Ces changements restent donc plutôt appréciables.

Ajouts et pertes de licences

On le sait depuis quelque temps déjà, Konami a perdu les licences de l’UEFA Champions League, et de l’Europa League, celles-ci ont été remplacées par des compétitions similaires. Et même si on ne dispose toujours pas de la Bundesliga malgré la présence du FC Schalke 04 sous licence, le studio ne s’est pas reposé sur ses lauriers pour autant et accueille pour cette année plusieurs nouvelles ligues, ainsi que de nouveaux partenariats et stades.

En complément de la Domino’s Ligue 2, de la Ligue 1 Conforama pour notre pays ainsi que l’AFC Champions League, on accueille la Jupiler Pro League Belge, la Super League Suisse, la Ladbrokes Premiership d’Ecosse, la Superliga d’Argentine, la Superliga du Danemark, la Süper Lig de la Turquie, la Premier League Russe, la Liga NOS du Portugal, le Campeonato Scotiabank du Chili,… Certains de ces championnats sont entièrement sous licence incluant la Campeonato Brasileiro.

Parmi les équipes sous licence, on retrouve l’AS Monaco, Barcelone, l’AC Milan ou encore le FC Arsenal, et évidemment des stades supplémentaires sont de la partie comme le VELTINS-Arena ou encore le Stade Louis-II. Voilà qui devrait ravir les fans, même si l’absence de l’UEFA Champions League et de l’Europa League se fait sentir et plus particulièrement auprès des aficionados de ces compétitions. A noter que comme d’habitude, les joueurs PS4 et PC pourront mettre les effectifs à jour via des patchs, mais en revanche ce n’est toujours pas possible du côté de la Xbox One.

Gérer l’effort de l’équipe

Cette année, le gameplay de ce PES monte d’un cran par rapport à son prédécesseur. Le soft démontre encore une fois que la construction de jeu est l’élément central pour remporter la victoire, même si on remarque que durant nos sessions, les centres/têtes rentrants fonctionnent encore un peu trop facilement, et les gardiens font parfois de bêtes erreurs.

En matière de jeu, le rythme général est plus lent, on ressent une physique de joueur un peu plus lourde pour se rapprocher encore de la réalité. Construire son jeu, se servir plus régulièrement de ses milieux de terrain, voir ses défenseurs qui font le pressing sur l’adversaire (même si en contrepartie ils peuvent laisser du champ dans leurs couloirs), gérer le dosage de ses passes, frappes, reprise de volée, ou encore les amorties, tout cela montre que PES s’approche de plus en plus de la réalité, tant au niveau « humain » que de la physique de balle réelle, que l’on trouve ici moins téléguidée.

Et c’est un point relativement positif puisque sans le bon dosage ni le bon positionnement, on peut tout simplement rater la balle. Idem pour les frappes qui dépendent là encore du positionnement et du dosage établi. Si de ce côté cela s’améliore, l’arbitre en revanche est encore quelquefois tatillon en sifflant des tacles ou des reprises propres, mais ne siffle pas forcément lors de contacts dangereux.

Konami ne s’arrête pas là, des nouveautés influant sur la construction de jeu font leur apparition. On peut par exemple citer le nouveau système Visible Fatigue. Concrètement, il devient désormais vital de gérer la notion de fatigue de ses joueurs et de ne pas juste appuyer sur la touche de course, sinon on risque de se retrouver avec une équipe qui ne peut plus suivre. Si tel est le cas, les joueurs fatigués vont faire de mauvais appels, de mauvaises réceptions de balle, ou encore perdront les duels,…

Ce réalisme supplémentaire s’accompagne également du Magic Moment, une fonctionnalité qui opte pour une personnalisation de chaque joueur. Autrement dit, de nouveaux traits techniques comme le contrôle des tirs lobés ou le dégagement haut pour les gardiens sont aussi de la partie. En clair si vous jouez avec des footballeurs plus ou moins connus, leurs capacités générales sont retranscrites. Par exemple Neymar a une meilleure aisance technique avec le ballon, tandis qu’on retrouve la conduite de balle de Messi, il ne s’agit donc là que de certaines possibilités pour chaque joueur.

En plus de ces éléments plus réalistes et donc plus naturels, Konami a également intégré des remplacements rapides à la manière de FIFA l’année dernière, sauf qu’à l’inverse de son concurrent direct, le choix ne s’effectue pas « automatiquement » avec le joueur proposé en remplacement. En clair, on peut directement remplacer le joueur avec n’importe lequel de ses équipiers indiqués sur la feuille de match et comme pour FIFA, cela se fait via une petite interface qui apparaît en bas de l’écran lors d’une interruption de match.

Cela s’améliore sur le terrain, mais dans les menus…

Partons à présent faire un tour du côté de l’habillage. Si le moteur Fox Engine est encore utilisé, cette année le soft de Konami bénéficie d’une optimisation « 4K/HDR » sur Xbox One X. C’est beau, notamment sur les éclairages qui diffèrent en fonction de l’heure de la journée avec la nouvelle technologie Enlighten, cette année les expressions sont un peu moins figées, et ce que l’on retient le plus ce sont les nouvelles animations des joueurs : leurs frappes, dribbles,… donnent un côté plus réaliste qu’auparavant.

On n’est pas encore à la hauteur d’un FIFA, mais on voit tout de même l’effort apporter. On ne va pas parler des commentaires, on en a assez parlé l’année dernière, il faudra choisir la même option de sourdine car ils sont du même acabit. Par contre au niveau de l’ambiance, tout dépend du stade et du match, grosso modo, on aura un résultat bien ou en demi-teinte.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Malgré la perte de l'une des compétitions majeures du football européen, l'équipe en charge du développement de cette édition 2019 de PES ne s'est pas laissé aller. Si effectivement on retrouve quelques erreurs de l'année passée concernant les gardiens, l'arbitrage et une interface avec des menus parfois austères, Konami a tout de même encore réussi à améliorer son titre. Même si les licences obtenues sont dites de seconde zone, c'est principalement au niveau du gameplay que l'on retient les améliorations avec par exemple la gestion de la Visible Fatigue qui demande de faire encore plus attention à ses actions, ou encore un pressing que l'on ressent plus agressif, etc... Avec tous ces "petits ajouts" renforçant encore plus la construction d'un jeu collectif, on peut dire que PES 2019 s'adresse spécifiquement aux fans du ballon rond qui prendront un énorme plaisir à élaborer un jeu construit.
ON A AIMÉ !
- La gestion de la Visible Fatigue
- Le gameplay profite d'améliorations...
- En progrès du côté des licences et des championnats...
- Un jeu encore plus réaliste
ON A MOINS AIMÉ...
- Les commentaires encore une fois
- ... Mais des défauts sont encore présents
- ... Mais on perd l'Europa League / Ligue des Champions
- L'interface
Pro Evolution Soccer (PES) 2019 : Est-il toujours le roi de la simulation ?
Pro Evolution Soccer 2019
Editeur : Konami
Développeur : Konami
Genre : Sports
Support(s) : PC, PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 à 8 / 1 à 22 / ...
Sortie France : 28/08/2018

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