MaXoE > GAMES > Tests > Mobiles > Shantae and the Seven Sirens : Un cinquième volet maîtrisé et accessible !

Shantae and the Seven Sirens : Un cinquième volet maîtrisé et accessible !
Pour toute la famille

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Avec la bagatelle de dix-huit années au compteur, la licence d’Action / Plate-Forme Metroidvania Shantae, a su se faire une place grandissante au sein de l’industrie vidéoludique indépendante. C’est donc après une exclusivité temporaire sur Apple Arcade que ce cinquième opus, Shantae and the Seven Sirens, débarque sur consoles (PS4, Xbox One et Nintendo Switch) et PC dans un format complet.

L’aventure de Half Genie Hero (le quatrième volet) fut rafraîchissante, aussi bien pour son enrobage graphique étant pour la première fois en HD en lieu et place du Pixel Art, que pour son gameplay, et ce malgré certaines mécaniques sous-exploitées. Mais il souffrait aussi d’un souci, sa traduction française. Celle-ci s’étant engouffrée dans les nombreux pièges de la langue de Molière, et de ce fait elle ressemblait beaucoup trop à du Google Trad qu’à autre chose. Pour ce volet, même si quelques erreurs sont encore flagrantes comme la duplication de mots, des oublis ou des non-concordances (voir screens de certains exemples ci-dessous), on est beaucoup moins gêné, on sent que les développeurs ont pris les critiques en considération grâce à Double KO Studios.

Les premières vacances de Shantae

Pour la première fois de sa vie, Shantae prend des vacances. La gardienne de Scuttle Town prend du bon temps sur l’île de Paradise Island, plus précisément à Arena Town où doit se tenir le Festival des demi-génies. Mais alors que la répétition se déroule, les cinq autres demi-génies féminins (Vera, Plink, Zapple, Harmony et Raiponce) sont enlevées. Est-ce que ce méfait est l’œuvre de Risky Boots, l’ennemie jurée de Shantae ? Nul ne le sait encore mais en tout cas la demi-génie aux cheveux violets, seule rescapée de l’incident, reprend du service. Ah les vacances ne sont plus ce qu’elles étaient…

Si autrefois cet opus fut scindé en deux parties sur Apple Arcade, aujourd’hui nous sommes face à l’épisode « Seven Sirens » dans son entièreté. Comme toujours, on y retrouve de l’humour, plusieurs références à la scène vidéoludique mais aussi une trame cohérente ayant des rebondissements et s’approfondissant au fil du temps. De plus, les amateurs(trices) de la franchise seront ravis de voir que d’autres personnages connus sont présents : Squid Baron ou encore Sky entre autres.

Des inspirations et nouveautés appréciables 

Comme pour les précédents volets, cet opus suit les traces de ses aînés avec bien évidemment une formule Metroidvania maîtrisée, celle où l’on acquiert de nouveaux pouvoirs afin d’explorer des lieux autrement inaccessibles et trouver moult secrets. Et pour le côté Action/Plate-Forme, les facultés de base de Shantae sont là avec des sauts pour traverser des fossés ou progresser de plateforme en plateforme, des frappes en utilisant ses cheveux soyeux afin de se débarrasser des ennemis, des sortilèges (consommant de la magie) en les achetant à la boutique, et aussi des capacités ainsi que des transformations supplémentaires à acquérir au fil du jeu.

Si l’on reste en terrain connu, ce volet dispose tout de même d’une grosse différence avec son prédécesseur Half Genie Hero, la sélection des niveaux sur une map façon Mario disparaît et on retrouve à la place un style Metroidvania pur avec une map générale et des zones interconnectées à l’instar de Castlevania – Symphony of the Night. Dans cette optique, l’évolution s’en ressent encore plus libre et l’exploration devient plus agréable, même si bien entendu comme dans tout Metroidvania, l’obtention d’un nouveau pouvoir particulier est indispensable pour aller à la suite de l’aventure principale ou simplement pour s’occuper des annexes (en cherchant des secrets par exemple).

Mais ce n’est pas tout, les développeurs ont été plus loin en incorporant des donjons spécifiques à la The Legend of Zelda. On y retrouve avec plaisir les célèbres codes des aventures de Link avec des énigmes très simples, l’éradication d’ennemis, des calmars à trouver (pour augmenter sa vie maximale) ou encore l’obtention de clés pouvant ouvrir des portes scellées. Le tout sans oublier un Mid-Boss et un Boss de fin nécessitant d’observer les patterns afin de trouver l’un de ces points faibles. Réaliser ce donjon permet alors d’acquérir une faculté indispensable pour le finir, et bien entendu celle-ci est aussi nécessaire à l’exploration et à suivre la trame de Paradise Island.

Avec ces nouvelles facultés, une transformation en animal servant à un dash par exemple et de nouveaux pouvoirs comme une danse révélant des choses invisibles, une nouvelle feature fait son apparition : des cartes de monstres à collectionner. En les équipant après obtention via un « loot » sur les ennemis, on acquiert une technique associée. Cela passe par exemple par une rapidité accentuée, des magies consommant moins de PMs ou encore le pouvoir de casser les pots simplement en marchant dessus.

Mais cette feature, aussi intéressante soit-elle avec diverses combinaisons possibles, peut aussi se retourner contre elle en modifiant la difficulté un cran en dessous, déjà que celle-ci n’est pas très élevée. Pour exemple avec la bonne carte, plus besoin d’être à l’affût des PMs. Ce n’est pas nécessairement un mauvais point puisqu’en contrepartie cela permet à cet épisode d’être accessible à toute la famille, et en plus ces fonctionnalités seront plus utiles à une rejouabilité sur les autres modes de jeu.

C’est vraiment chatoyant et bien réalisé

D’un point de vue visuel, cet épisode est le deuxième proposant des graphismes HD de type dessin animé/cartoon avec un aspect style dessin peint à la main, mais cette fois sur l’ensemble des décors et des personnages, en lieu et place du Pixel Art des volets précédents. Le résultat en plus d’être en 4k sur Xbox One X est extrêmement bien réalisé, c’est propre, coloré et même plus chatoyant que Half Genie Hero. En complément, WayForward a également eu l’appui de Trigger pour des séquences animées vraiment réussies.

Concernant la bande-son ayant des thèmes oscillants entre musique moderne et plus rétro, certains morceaux sortent un peu plus du lot que les autres. Mais comme d’habitude l’OST reste en adéquation avec les lieux visités, un bon travail de Mark Sparling, Maddie Lim, Gavin Allen, Professor Sakamoto et Braveware Producer Alexander Aniel ainsi que du thème chanté Rise and Shine par Cristina Vee.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Shantae and the Seven Sirens débarque donc sur consoles après son exclusivité sur Apple Arcade. Plus proche d’un Metroidvania pur grâce à un Level-Design général maîtrisé (mélange d’exploration et donjons), il est aussi plus cohérent dans sa narration, même si l’on déplore toujours quelques soucis plus mineurs ici. Le soft intègre également un système de cartes de monstres à collectionner sympathique permettant l’accès à quelques capacités actives/passives mais aussi de varier la difficulté. De ce fait, ce cinquième volet prône l’accessibilité à toute la famille, même si les habitués des Metroidvania y trouveront une grande facilité.
ON A AIMÉ !
- Accessible
- Le système de cartes…
- Un bon mélange entre exploration et donjon
- Level Design maîtrisé
- Un épisode encore plus chatoyant
- Les pouvoirs/transformations
ON A MOINS AIMÉ...
- Encore quelques soucis de traduction
- …qui peut rendre le jeu ultra facile pour un habitué des Metroidvania
Shantae and the Seven Sirens : Un cinquième volet maîtrisé et accessible !
Shantae and the Seven Sirens
Editeur : WayForward
Développeur : WayForward
Genre : Plate-Forme, Action, Metroidvania
Support(s) : Mobiles, PC, PS4, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 28/05/2020

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...