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God Of War Ascension : dans la même veine

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
La mode est aux préquelles. Le dieu de la guerre n'échappe pas à la règle avec ce nouveau titre qui nous propose un voyage dans le passé...

Kratos est de retour. Enfin, quand je parle de retour, il s’agit en fait d’une renaissance puisque l’épisode qui nous intéresse ici est une préquelle. Cela a donc lieu avant les événements des 3 premiers opus. Il est encore sous le joug d’Arès mais cela sent déjà le cramé entre les deux. Du coup les trois Erinyes (Mégère, Tisiphone et Alecto) s’en mêlent et font la vie dure à notre spartiate. Son salut va, une fois de plus, passer par les armes. C’est parti pour les larmes et le sang.

Côté manipulations, c’est du connu. Notre ami Kratos possède toujours ses haches à chaînes et on retrouve les combos habituelles. Et une fois de plus on apprécie la simplicité de la chose. On utilise 2 styles de coups (faibles et forts) qui permettent d’enchaîner les combos avec une certaine aisance. Evidemment la combinaison avec les gâchettes permettra de nouveaux coups mais tout se fait avec un beau naturel. Pas besoin de potasser une doc pendant des heures pour sortir une combo impossible. C’est ça la richesse de God Of War. Il faut aussi penser à présenter sa garde mais vous allez vite le comprendre, car sans cela, la mort sera votre amie. 

Kratos dispose d’une jauge de rage qui se remplit quand vous vous battez et se vide un peu quand vous recevez un coup. Si la jauge est pleine vous pouvez déclencher une rage dépendante de votre arme. De la même manière vos coups sont plus violents si elle reste au taquet. Vos armes peuvent être associées à un pouvoir divin (flammes, électricité, noirceur de l’enfer et glace) leur octroyant des coups spéciaux appréciables dans la mêlée.

Comme nous l’avons dit, peu se surprise de ce côté là mais le guerrier est toujours aussi plaisant à manipuler. Il obéit au doigt et à l’oeil et les combos s’enchaînent sans coup férir. Et puis le jeu mise toujours sur l’alternance entre les combats, l’escalade et les énigmes. La recette fonctionne encore.

Les nouveautés

Vous l’avez compris, on est en terrain connu, à n’en pas douter, mais le soft nous propose quelques menues nouveautés. On ne va pas tout vous dévoiler, histoire de vous laisser découvrir deux trois choses mais voici quelques informations.

Vous aurez la maîtrise du temps grâce à l’amulette d’Uroborus. Celle-ci permet de visualiser la vie et la mort d’un objet. Vous avez pu goûter à ceci dans le temple de l’oracle. En gros, les objets environnants apparaissent en bon état ou totalement délabrés. Cela donne lieu à des passages épiques comme celui du couloir dont le sol se dérobe sous vos pieds. Cette mécanique donne lieu à quelques moments très plaisants car ils changent la façon de voir le level design. L’amulette va vous permettre de maîtriser ce phénomène : choisissez ici de redonner une jeunesse à un pont en ruine ou, au contraire, faites-le s’écrouler. 

On vous donnera aussi le pouvoir de vous cloner. Terriblement pratique pour résoudre un certain nombre d’énigmes. Celles-ci gagnent d’ailleurs en intérêt grâce à ces nouvelles fonctionnalités. 

Même si le level design est plutôt classique, il propose une innovation, celle de la glisse. Kratos devra régulièrement dévaler des pentes dangereuses. Cela donne lieu à des scènes sympathiques bien que déjà vues dans un certain Tomb Raider, entre autres. 

Dernier élément notable : quand une créature est fragilisée, le jeu vous propose des scènes où vous tenez la bestiole et lui assénez les ultimes coups. Mais l’ennemi peut encore se débattre, il faut alors éviter ses attaques pour l’occire définitivement. C’est plutôt une bonne idée.

Et le multi ?

Evidemment, une des nouveautés notables de cet opus, c’est le multi que la licence avait boudé jusque là.  Au moment de la création de votre avatar, vous devrez choisir une allégeance. En fonction de la divinité choisie vous favoriserez certaines caractéristiques (corps à corps, magie, soins, …). 

Dans Faveur des Dieux par équipe, on nous propose des affrontements 4 contre 4 (ou 2 contre 2) dans un système de capture de zone. Classique mais toujours efficace. Combat des champions est un simple deathmatch et il y a aussi l’inévitable capture du drapeau. Un mode coop vous permet aussi d’affronter des vagues d’ennemis sans fin … Classique …

Ce qui fait l’originalité, c’est l’environnement. Vous pouvez contrôler des tourelles par exemple, ou une baliste pour dégommer des statues gigantesques. En gros, le terrain est très important, il vous réserve pas mal de surprises avec des téléporteurs, des pièges, des tyroliennes, …

Les combats s’avèrent bordéliques mais assez jouissifs. N’allez pas chercher de la stratégie dans tout cela. On y joue pendant de petites sessions car l’aspect bourrin peut s’avérer lassant. Mais on y retourne régulièrement avec un plaisir certain surtout que les événements scriptés donnent du sel à l’ensemble. 

On retrouve le système d’XP classique dans les jeux modernes. On peut personnaliser les combattants autant au niveau esthétique que de l’armement. Tout cela est très conventionnel mais aussi très indispensable. On regrette simplement le faible nombre de modes de jeu, espérons qu’un DLC gratuit se pointe prochainement. 

Les yeux et les oreilles

Graphiquement c’est toujours aussi beau. Les effets de particules sont particulièrement saisissants lorsque l’on utilise l’amulette du temps. Les effets de lumière ne sont pas en reste non plus.

En bref, c’est du tout bon graphiquement. On ne peut pas en dire autant des voix qui manquent trop souvent de conviction. Heureusement tout cela est rattrapé par des airs musicaux de tout premier ordre entre musique symphonique et voix désincarnées.

Le verdict

Le titre a essuyé quelques critiques concernant son manque d’originalité et son rythme parfois un peu plan-plan. Oui parfois on se lasse sur les vagues d’ennemis mais le jeu sait renouveler l’aventure avec des boss coriaces et une mise en scène encore une fois spectaculaire. Oui cet opus est moins bon que God Of War III mais il apporte une nouveauté majeure, celle du multi. Bien que perfectible, il rallonge considérablement la durée de vie.  On en attendait probablement trop mais les newbies découvriront là un beat’em all de qualité car même quand Kratos est un peu pâle, il arrive tout de même à se hisser au sommet.

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Le contrat est rempli. On prend un plaisir certain à arpenter les dalles de la mythologie même si l'effet de surprise n'y est plus. La recette est efficace et le multi apporte un véritable plus à l'ensemble. Attention cependant au prochain opus qui devra nous surprendre davantage !
ON A AIMÉ !
- les nouveaux pouvoirs
- les boss toujours aussi goûteux
- les glissades
- les graphismes, presque parfaits
- le multi
ON A MOINS AIMÉ...
- quelques affrontements lassants
- peu de nouveautés notables
- un scénario confus
God of War Ascension
Editeur : Sony
Développeur : Sony
Genre : Beat'em all
Support(s) : PS3
Nombre de Joueur(s) : 1-8
Sortie France : 13/03/2013

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