Nous vous avons déjà proposé un test du titre mais sur Vita. Vous pouvez le consulter ici. Mais nous allons revenir  ici sur quelques aspects fondateurs du gameplay. Il s’agit d’un survival horror en 2D, à l’ancienne. De ce côté-là, le titre est plutôt classique : recherche d’objets, munitions en quantités limitées, portes fermées à clé, j’en passe et des meilleurs.

Le jeu vous propose quelques bonnes idées comme l’utilisation de la viande avariée pour détourner l’attention des monstres ou le fait de devoir surveiller en permanence votre état mental. Mais le plus épatant dans tout cela, c’est la maîtrise de la peur. L’auteur réussit à nous faire douter, à faire pénétrer la peur, petit à petit. Vous aurez vraiment quelques pics de stress ! 

Et puis, comme vous pouvez le voir sur le screen-shot ci-dessous, le parti-pris graphique est celui d’un jeu aux pixels très peu discrets.

On aurait pu craindre le pire le pire mais la recette fonctionne merveilleusement bien ! Cet aspect oldie ne gâche en rien l’ambiance générale, bien au contraire. Ils ont réussi le tour de force de nous immerger dans un univers glauque et totalement réaliste, malgré les gros pixels. Quel beau tour de force. 

Le côté director’s cut se montrera seulement après avoir fini le jeu une première fois. Mais du coup, quid de cette version Wii U ? Et bien, elle est en tous points semblable à celle de la PS Vita. On aurait aimé un petit bonus supplémentaire mais il n’en est rien. D’ailleurs le passage sur console de salon n’est finalement pas si heureux que cela. Les fameux pixels vivent un peu moins bien sur un téléviseur de grande taille. Nous on a préféré jouer sur le gamepad, définitivement. 

Il n’en demeure pas moins que les possesseurs de la Wii U ont enfin accès à ce petit bijour de la scène indé et c’est bien là le principal.