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Atelier Marie Remake ~The Alchemist of Salburg~ : Une jolie porte d’entrée à la série
Accessible et facile d’accès malgré la barrière de la langue

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Après avoir découvert en cette année le troisième opus de la série Atelier Ryza que nous avions beaucoup appréciée, Koei Tecmo et Gust ont enfin permis à nous autres Européens de découvrir Atelier Marie, le premier opus de la franchise dans une édition « remake » intitulée : Atelier Marie Remake ~The Alchemist of Salburg~. Forcément moins développée que les titres de la saga parus après lui, cette découverte, 25 ans après, est-elle bienvenue ? Et ce Remake peut-il ouvrir quelques portes ? Voyons cela ensemble.

Eh oui, vous avez bien lu, sans retracer toute la série, n’hésitez pas à relire nos tests d’Atelier Ryza (1, 2, 3), Sophie (1 et 2), Lulua – The Scion of Arland, Firis – The Alchemist and the Mysterious Journey ou encore Lydie & Suelle Alchemists of the Mysterious Paintings, la saga « Atelier » a bien vu le jour en 1997 avec Atelier Marie. Il s’agissait d’un épisode disponible sur Playstation (première du nom) qui était alors exclusif au Japon. 2023 signe son retour par deux biais, le premier via la possibilité de jouer avec le volet original (1997 – PS1) à condition toutefois d’acquérir l’édition Deluxe du jeu ou l’upgrade du DLC, et en second un Remake (Atelier Marie Remake ~The Alchemist of Salburg~) profitant de plusieurs améliorations/refontes, à savoir les visuels, des tutoriels plus fournis, du confort supplémentaire ou encore des ajouts d’événements scénaristiques.

Cinq ans pour prouver sa valeur

Pour son histoire, nous n’allons évidemment pas spoiler et en dire le moins possible afin de ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Sachez par avance que comme la plupart des volets de la série « Atelier », la traduction (sous-titres, interface, descriptifs, etc…) sont en anglais. Ainsi, même si les mots-clés utilisés restent accessibles car liés à des visuels d’objets par exemple, une bonne compréhension est nécessaire pour bien suivre l’aventure scénaristique. L’histoire reste donc légère et agréable à suivre, comme aux habitudes de la licence en somme, avec des récits secondaires liés à plusieurs « membres » (ou recrues), des personnages globalement attachants par ailleurs pour nous prêter main forte. Précisons que cet épisode profite de plusieurs fins en fonction des éléments effectués au cours de l’épopée.

Dans les grandes lignes, nous suivons les péripéties de Marlone alias Marie, une étudiante à l’académie de magie qui malgré ses efforts, a ce que l’on peut appeler « la poisse ». C’est-à-dire qu’elle rate absolument tout ce qu’elle essaie de faire (cela rappelle une certaine alchimiste d’ailleurs). Pour autant, sa professeure décide de l’aider en lui fournissant un atelier. Afin d’obtenir son diplôme, la jeune femme a ainsi cinq ans devant elle pour évoluer, grandir et confectionner un objet ayant suffisamment de qualité.

La recette et les bases de la série

Parlant de cinq années (in-game, rassurez-vous), vous l’avez peut-être déjà saisi mais les actions demandées (se rendre en ville, cueillettes des ingrédients ou même lors de combats, de confections, etc… ou même reposer notre alchimiste -pour récupérer de sa fatigue) font avancer les jours à grande vitesse.

Dans cette optique et après un volet ayant vingt-cinq ans d’existence, les développeurs ont eu la bonne idée -pour les néophytes ou celles et ceux voulant découvrir ce volet dans les meilleures conditions- d’ajouter une nouvelle feature « Unlimited Mode ».

Pas besoin de traduire, il s’agit simplement de désactiver le « Timer » des cinq ans et ainsi prendre tranquillement son temps sans subir de pression. Libre à vous donc d’essayer la difficulté de base ou de jouer sans chrono à votre guise, mais sachez que certains événements ne sont visibles que dans la difficulté originale de base, et ce tandis que l’on peut faire les activités dans l’ordre que l’on souhaite afin de n’éprouver aucune lassitude, bien au contraire.

Avec une confection simple

Pour le reste, cet opus Atelier pose les bases de la série de la confection avec la cueillette d’ingrédients, les achats, l’équipement ou encore les combats, le tout étant évidemment moins développé que ses successeurs cela va sans dire.

Concernant l’approche de l’Atelier, les options sont très simples à comprendre puisque les prérequis sont plus légers que traditionnellement par rapport aux autres volets. On a ainsi seulement besoin d’une recette, d’un ustensile et de ressources nécessaires à la confection -en sachant que chaque réalisation s’effectue selon un laps de jours plus ou moins important-.

Par contre, Marie n’étant pas très douée pour l’alchimie, et afin qu’elle ne rate pas ses futures créations, il vaut mieux être en bonne condition, c’est-à-dire avoir un Level supérieur à celui recommandé, être en possession suffisante de PMs et surtout faire attention à l’accumulation de sa fatigue.

Une exploration classique et une grande notion de temps

La partie dite exploration se décompose en deux : la ville de Salburg permettant d’écouter des rumeurs, de recruter des aventurier(ière)s pour les affrontements, et ce contre rémunération, d’accepter des quêtes annexes (réalisation d’objets précis,…) ou bien d’effectuer des achats comme des recettes par exemple. À ce propos, Salburg est d’ailleurs le seul endroit où l’on peut se préparer librement sans restriction de temps, aussi n’hésitez pas à bien faire vos emplettes en une seule fois, car retourner à l’atelier de la jeune femme ou partir à l’extérieur de la ville font passer les jours. Eh oui, à contrario d’épisodes plus récents, ici il n’y avait pas encore de période tournant autour de la journée, mais des saisons différentes ; par contre, chaque action pour rappel, est équivalente à des jours qui passent.

En se rendant à l’extérieur du village, on se retrouve sur une World Map desservant plusieurs lieux, il faut savoir que plus ces derniers sont loin de Salburg, plus les jours pour s’y rendre et en revenir en deviennent longs, là encore il faut bien gérer son temps si vous jouez dans la configuration de la difficulté originale. Sur place, chaque environnement profitant des modifications de chaque saison, est scindé en de très petites zones, elles-mêmes accueillant des ingrédients à amasser, mais aussi des adversaires (un combat faisant avancer le jeu d’une journée).

Et des combats très accessibles

Que ce soit en prenant l’avantage ou en entrant en contact avec un ennemi sur le terrain, une transition s’opère pour laisser place à des affrontements au tour par tour, classiques et très simples à réaliser. Lors de son tour, on peut se défendre, attaquer, utiliser des objets (ceux confectionnés par Marie) ou réaliser des frappes/techniques spéciales en échange de PMs.

En fonction de nos choix, certaines altérations d’état peuvent être transmises à nos opposants, à l’instar d’une paralysie par exemple. En outre, la formation de l’équipe est aussi à gérer en sachant que l’on peut être soit en première ligne et par exemple augmenter les dégâts des attaques physiques au détriment de la défense physique, être au centre ne change aucun dispositif, et à l’arrière, la magie est plus forte tout comme la défense physique, mais à contrario, la défense magique et les frappes physiques sont moins bonnes.

Un très joli Remake

Passons maintenant à la technique et aux graphismes de cet Atelier Marie Remake. En tant que Remake, il faut savoir que l’on profite de nouvelles illustrations de personnages mais aussi d’une nouvelle vision de jeu, la 3D isométrique étant ici remplacée par une vue 3D plus classique. Tout a donc été repensé pour correspondre à une vision plus actuelle, avec des personnages en chibi bien réalisés et très colorés, idem pour le bestiaire bien que ce dernier -pour un premier opus- soit pauvre ; en d’autres mots c’est tout à fait charmant.

Concernant sa palette sonore, les musiques d’origines ont été retravaillées pour là aussi correspondre à des tonalités utilisant plus de potentiel que les limitations de la PS1. Mais on préfère vous prévenir, pour faire plaisir aux fans de la franchise, il est aussi envisageable d’opter pour toute une flopée de thèmes issus d’autres épisodes de la série, et quand on parle d’une flopée, on parle de plusieurs centaines. Pour terminer cette critique, précisons que les textes sont en anglais et les voix en japonais.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Vingt-cinq ans après sa sortie initiale, Atelier Marie nous vient donc sous la forme d’un Remake avec Atelier Marie Remake ~The Alchemist of Salburg~. Forcément, si l’on peut regretter une aventure scénaristique « très en retrait », une durée de vie très courte et qu’il y ait moins de spécificités que ses successeurs (logique en même temps), cet opus reste toutefois très facile d’accès sous ses multiples facettes, tant les mécaniques sont plus simples que dans les autres jeux de la licence. Un opus qui peut permettre de faire découvrir les bases de la série Atelier -notamment avec l’Unlimited Mode-, et être une curiosité pour les fans de la franchise.
ON A AIMÉ !
- Personnages attachants
- Artworks/Visuels colorés
- Une histoire agréable…
- Les options dites de confort pour ce Remake
- Accessible dans ses différents aspects (exploration, alchimie,…)
- Multiples OSTs possibles
ON A MOINS AIMÉ...
- Un peu trop court malgré les différentes fins
- Certain(e)s regretteront l’absence de traduction en français
- …mais qui manque d’être au premier plan
Atelier Marie Remake ~The Alchemist of Salburg~ : Une jolie porte d’entrée à la série
Atelier Marie Remake ~The Alchemist of Salburg~
Editeur : Koei Tecmo
Développeur : Gust
Genre : Alchimie-RPG
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 13/07/2023

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