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PC / PS4 / PS5

Sword and Fairy – Together Forever : Une très belle expérience immersive
Une véritable porte d’entrée à la série

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Pour la deuxième fois depuis sa création, un épisode de la franchise Sword and Fairy débarque sur notre continent. Cette licence appréciée en Asie avait jusqu’à maintenant misé sur un système de RPG au tour par tour. Mais pour ce dernier opus Sword and Fairy - Together Forever (ou Sword and Fairy 7), les développeurs ont délaissé ce système d’affrontements au profit d’une expérience spectaculaire et très chorégraphiée en Action-RPG temps réel. Si son histoire semble juste une simple affaire du « Bien contre le Mal », elle profite d’une certaine profondeur scénaristique en puisant pleinement dans la mythologie chinoise. Vous l’aurez déjà compris en lisant cette introduction, hormis quelques bugs mineurs, cet épisode est tout simplement excellent.

Issu des développeurs (Softstar Technology) auteurs de la série Xuan Yuan Sword, la licence Sword and Fairy, aussi appelée Chinese Paladin ou encore The Legend of Sword and Fairy, a vu le jour en 1995. Depuis bientôt trois décennies, on compte plusieurs spin-off, des dérivés avec notamment l’adaptation de novels (ou romans), de deux séries TV en live action et sept opus de la branche principale.

Le sixième volet intitulé tout simplement Sword and Fairy 6, est arrivé dans nos contrées en 2015 sur PC, puis quatre ans plus tard (2019) sur PS4 par le biais d’Eastasiasoft. Traditionnellement, la licence utilisait une formule RPG avec des combats au tour par tour, mais pour ce septième opus paru l’année dernière sur PC, les développeurs ont changé d’approche et opté pour un Action-RPG en temps réel très rythmé.

Une écriture captivante

Avant toute chose, sachez que même si « Together Forever » fait office de septième entrée dans la branche principale, il n’est absolument pas nécessaire d’avoir joué aux anciens épisodes pour apprécier pleinement cette aventure. Alors oui, même s’il existe un liant par un personnage particulier, il s’agit là d’une belle porte d’entrée pour les novices/néophytes, à condition bien sûr de maîtriser suffisamment la langue de Shakespeare pour en saisir toutes les facettes.

Cette histoire, très ancrée dans la mythologie chinoise, prend place dans un univers aux multiples Royaumes (ou mondes). Xiu Wu, homme mystérieux faisant partie de la race des Deity (ou Divinité), a été envoyé dans le royaume des Enfers pour tenter d’éradiquer une menace. Malheureusement, malgré des combats spectaculaires de très haute volée, Xiu Wu perd son combat face au Seigneur des Enfers. En plus de perdre son épée spéciale disposant d’une certaine magie, il est violemment transféré dans le monde des humains par un portail magique.

Dans le royaume des humains, la « secte » de Tianshi a érigé des barrières protectrices magiques afin de protéger plusieurs tribus alliées (villages) des éventuelles menaces. Yue Qingshu, jeune femme, seule membre et disciple de l’école Mingshu, est ce que l’on appelle une protectrice de l’une de ces barrières. Lors de sa ronde, non seulement elle rencontre une inhabituelle bête sauvage, mais en plus les monstres paraissent plus agressifs qu’autrefois, pire, ils peuvent traverser la barrière magique de sa contrée sans problème. Si la jeune femme éradique rapidement ses adversaires avec élégance, sa rencontre avec Xiu Wu va l’entraîner dans une longue épopée…

Difficile d’en dire davantage sur ce scénario sans risquer de dévoiler certains éléments ou de gâcher la découverte. Car non seulement cette aventure est très bien écrite avec plusieurs rebondissements, mais en plus la qualité de l’écriture, l’excellente mise en scène parfois spectaculaire, et le travail sur les personnages (développement, tribus, etc…) rendent l’ensemble très immersif et captivant. Par contre, certain(e)s risquent de lui reprocher, à l’instar de plusieurs JRPG, une lecture intensive par moment et entièrement sous-titrée en anglais.

Dépaysement, zone, annexes et mini-jeu addictif

Outre son ambiance très marquée entre la fantaisie, la tradition, les mythes ainsi que des doublages chinois de haute volée, le soft s’écarte du traditionnel tour par tour des anciens opus pour des affrontements en Action-RPG temps réel, des combats, qui, on se répète, sont à la fois élégants, chorégraphiés, rythmés et spectaculaires.

Mais ce soin apporté aux combats l’est tout autant pour l’univers côtoyé dans ce nouvel épisode Sword and Fairy. Si l’on ne parcourt pas un monde ouvert, chaque environnement, dispatché les uns des autres, possède sa propre ambiance et patte visuelle, à la fois vivante et colorée, usant même des codes habituels des ARPG avec des villages, plaines, montagnes enneigées, etc…, ou encore une architecture chinoise traditionnelle et plus mythologique avec une certaine cohérence/dépaysement.

Chaque visite est synonyme de zone ouverte, de taille variable, permettant une certaine liberté agréable au cours de laquelle il est possible de collecter de la nourriture en vue de cuisiner et ainsi obtenir des buffs temporaires (PVs,…), de dénicher des ressources/matériaux servant à la fabrication d’armement/équipement, de dépenser des deniers pour l’achat de consommables, d’armes,…

On peut aussi combattre des opposants, flâner en observant les panoramas et l’air ambiant, nourrir des esprits (type « familiers »), ces derniers étant très efficaces lors des joutes, jouer à un mini-jeu de cartes devenant rapidement addictif -basé sur une triple ascendance-, ouvrir des coffres, voir des événements annexes, et bien sûr réaliser des quêtes secondaires.

Si ces dernières restent dans la mesure du classique façon « Fedex » (apporter des objets précis, discuter avec d’autres villageois ou encore vaincre tant de monstres), elles apportent tout de même un peu plus de consistance à l’univers en apportant quelques informations diverses, ainsi que des récompenses utiles à la progression comme des objets et de l’XP. Cette expérience, aussi bien acquise durant les quêtes que pendant les affrontements, permet logiquement la montée en Level des personnages et leurs statistiques (les points de vie, l’attaque, la défense,…). Mais aussi l’apprentissage de nouvelles techniques offensives et défensives, celles-ci étant à équiper sur des palettes de raccourcis avant utilisation.

Outre ce système connu et efficace, on retrouve également une partie liée aux équipements, distincte pour chaque protagoniste avec des protections (armure,…) et armes que l’on modifie pour gagner en puissance et en défense. Enfin, comme nous en parlions tout à l’heure, on peut aussi renforcer des esprits dans l’optique de futurs combats.

Des affrontements dynamiques, chorégraphiés, aux multiples effets pyrotechniques

Comme nous le disions tout à l’heure, pour cet opus, ces joutes s’effectuent en Action-RPG temps réel contre des ennemis visibles sur le terrain. Les habitué(e)s de jeux d’Action usant notamment de palettes de raccourcis de commandes, à l’instar d’YS IX, Kingdom Hearts ou encore SAO Alicization Lycoris, etc…, ne seront absolument pas dépaysé(e)s.

Durant ces batailles pêchues, dynamiques, il est possible de lancer des attaques légères et puissantes, de les alterner afin de réaliser des combos, d’effectuer des enchaînements dans les airs, mais aussi d’esquiver ou encore d’utiliser des techniques et autres magies en échange de PMs.

Liées à des palettes de raccourcis, ces capacités puissantes aux belles animations et aux effets pyrotechniques, sont néanmoins soumises à un Cooldown. Attention donc à les utiliser à bon escient -surtout en haute difficulté- , et ce même pour les soins de Yue par exemple.

De plus, et là le dynamisme s’accentue encore, il est tout à fait envisageable de switcher de protagoniste à tout moment, comme dans le Musô Fire Emblem Warriors – Three Hopes, l’Action-RPG Eiyuden Chronicle – Rising ou encore dans un registre différent Tales of Arise,…

Comme dans ces titres précités, chaque héro(ïne)s dispose aussi de sa propre palette d’armes (épée légère à une main, lourde à deux mains,…) et de frappes, qu’il s’agisse aussi bien de corps-à-corps ou d’attaques lointaines, sans oublier celles associées aux esprits. En vous laissant des surprises à découvrir, si le soft ne révolutionne pas la formule dans le domaine du genre de l’ARPG, il fait vraiment bien ce qu’il entreprend.

D’ailleurs, c’est parfois trop rare pour le souligner, l’IA des allié(e)s est franchement bien calibrée et efficace. Autant dire que si l’on prend en compte cette circonstance, la rapidité de la prise en main et les chorégraphies employées par les personnages, ou même leur armement, la rétine est véritablement flattée par ces différents visuels.

Une ambiance visuelle et sonore immersive

Il est cependant dommage qu’à travers ces effets et cette D.A (direction artistique) tout à fait cohérente, on distingue quelques petits bugs mineurs. Par exemple, pour n’en citer qu’un, si certains PNJs utilisent des outils et de la magie pour voler (façon « sorcière » on va dire), il est dommage que Yue se retrouve quelquefois en lévitation que ce soit en position assise ou simplement debout dans des moments où cela n’est pas prévu par le scénario. Heureusement comme indiqué, c’est vraiment mineur, mais il fallait tout de même le souligner.

En outre, pour ce dernier opus, Softstar Technology s’est tourné vers l’utilisation du moteur Unreal Engine 4. En dehors du manque d’expressions faciales et de quelques textures en deçà du reste, les décors, tout comme les détails des vêtements des protagonistes ou du bestiaire, ou encore les jeux de lumière renforcent l’immersion.

Même constat pour l’OST avec des thèmes tout simplement sublimes. On y trouve des bruitages de qualité, des moments épiques ou alors plus calmes, ou encore des tons asiatiques plus traditionnels. Il n’y a pas à dire, on est sous le charme de cette ambiance. Finissons en précisant une nouvelle fois que les sous-titres sont en anglais et les voix en chinois.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

En prenant la direction de l’ARPG, Sword and Fairy - Together Forever aurait pu se prendre les pieds dans le tapis, mais heureusement c’est tout l’inverse. Alors oui, il subsiste quelques petits bugs mineurs, mais on sent que les développeurs ont mis du cœur à l’ouvrage. Qu’il s’agisse de la mise en scène, des doublages, de l’OST ou tout simplement l’écriture, l’aventure vécue constitue un bon dépaysement, une très belle immersion, et arrive surtout à nous captiver pour savoir ce qu’il va advenir des protagonistes. Tout ceci avec des affrontements dynamiques et faciles à prendre en main. Vous l’aurez donc compris à la lecture de cette conclusion, on est facilement tombé sous le charme de ce Sword and Fairy - Together Forever.
ON A AIMÉ !
- Personnages bien écrits
- L’aventure captivante
- L’OST
- Les doublages
- La D.A
- Mise en scène
- Les affrontements dynamiques
ON A MOINS AIMÉ...
- Certain(e)s pourront lui reprocher l’absence de traduction dans la langue de Molière
- Quelques bugs d’animation
- Quelques quêtes en deçà
Sword and Fairy – Together Forever : Une très belle expérience immersive
Sword and Fairy - Together Forever
Editeur : Eastasiasoft Limited
Développeur : Softstar Technology
Genre : Action-RPG (ARPG)
Support(s) : PC, PS4, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 04/08/2022

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