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Team Sonic Racing : Le travail d’équipe paie-t-il toujours ?
Vous avez dit OnRush ?

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
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Sept ans après le très bon Sonic & All Stars Racing Transformed sur les anciennes générations de consoles (PS3, Xbox 360) et PC, les développeurs de Sumo Digital reviennent avec un nouveau jeu de course sur les machines actuelles. Dénommé Team Sonic Racing, le soft change la formule et se permet de nouvelles expériences.

On ne va pas les présenter une nouvelle fois, les développeurs de Sumo Digital sont connus pour bien des titres, et spécialement pour les deux jeux de course que sont Sonic & All Stars Racing et Sonic & All Stars Racing Transformed.

Dans ces derniers, on avait accès à des circuits et des personnages du label Sega pour des courses endiablées : Vyse de Skies of Arcadia, Night,… et même des invités de marque avec Ralph, mais le second (Transformed donc) avait mis en avant des tracés aux laps différents, mêlant aussi bien les véhicules terrestres qu’aériens en passant par des bolides aquatiques, en bref un amphibie. Tous les ingrédients étaient réunis pour que l’on savoure pleinement les courses en s’amusant.

Mais avec Team Sonic Racing, Sumo Digital change complètement la donne en se séparant des personnages « invités » de Sega ainsi que des différentes transformations. En effet, le studio a souhaité se concentrer pleinement sur l’univers Sonic, tant sur les personnages que sur les circuits, et le gameplay du jeu de course se concentre dorénavant beaucoup plus sur la coopération et le travail en équipe.

Un jeu de course dans la tradition – Mais le multi est encore peu établi

Pour ce nouvel opus, on trouve ce qui compose un jeu de course traditionnel avec du Contre-la-Montre, des Grands-Prix, des Championnats, tout est là pour réaliser des courses en mode local, jouables jusqu’à quatre, et en ligne. Parlant du mode en ligne, on peut se retrouver avec 11 autres joueurs(euses) sur la piste dans le même type d’étape classée ou non : des courses en équipe ou classiques en solo, en Grands-Prix, course simple, avec toutefois plusieurs variantes de règles pour varier les plaisirs. Parmi celles-ci, on a la course dite fusée (objet offensif pour neutraliser un adversaire), ou encore chipe-ring,…

Que ce soit en créant sa partie personnalisée, ou en rejoignant une partie, s’il manque des joueurs(euses) pour compléter les équipes, l’IA se charge de combler les trous, ce qui peut être plus ou moins avantageux selon les attributions. En ce qui concerne le matchmaking, il est plutôt correct en terme d’attente, et nous n’avons pas subi de déconnexion. Néanmoins, difficile d’évaluer complètement la chose, puisque nous n’avons actuellement rencontré que peu de joueurs(euses) sur une même course.

Une partie solo scénarisée avec moults épreuves

Mais Team Sonic Racing propose également autre chose, c’est-à-dire un mode solo exclusif (comme auparavant dans les anciens opus), qui est cette fois scénarisé. Dénommée Aventure en Equipe, cette partie solo (jouable jusqu’à trois) met en avant un scénario évoluant autour d’une invitation d’un Tanuki : Dodon Pa. Intrigué, nos divers héro(ïne)s (Sonic, Amy, Knuckles, Silver,…) répondent présents et sont finalement conviés à un championnat de voitures de course. Ils sont désormais en concurrence « pour le titre », mais se méfient tout de même de leur étrange hôte organisateur.

Contrairement aux habitudes, les cinématiques employées ne sont purement et simplement pas présentes, à la place les différentes séquences sont en plan fixe avec des dialogues type Visual Novel et elles servent surtout à l’intronisation des courses. Au final, le scénario se suit, mais on vous conseille surtout de passer par cette partie Aventure en Equipe pour vous familiariser aux courses, car plus qu’une histoire, ce mode sert avant tout de Tutoriel complet, que ce soit pour apprendre les différentes ficelles jeu, que pour tester les différents bolides des protagonistes.

Présenté sous forme d’une World Map, comme dans les anciens opus ou un Super Mario World pour imager, chaque « case » ou niveau, distillé au fil des chapitres, permet de découvrir les différentes épreuves iconiques allant du drift, à des courses en équipe, en passant par de la collecte de ring, ou encore des courses de survies, Grands-Prix,… On peut y voir aussi les divers objectifs (finir en tête, avoir tant de rings,…) indispensables pour gagner des étoiles liées à la progression de ce même chapitre, et des clés pour accéder à des étapes « secrètes ». L’évolution de la campagne reste donc classique et efficace, mais avec les 21 circuits présents, doublés avec l’aspect miroir, on n’échappe pas aux éventuels doublons, surtout que l’on effectue les circuits en entier, et non des portions pour éviter cela.

Pour les amateurs(trices) du solo -sans passer par les améliorations-, la difficulté peut être un atout comme un vrai frein. En difficulté normale, l’IA nous laisse tranquille, et c’est très simple, alors que la difficulté augmente d’un cran en mode difficile, et devient presque impossible en expert, à moins d’être très acharné(e), l’IA s’en prenant constamment à nous avec les différents objets. Bien sûr, cette difficulté peut aussi évoluer dans un meilleur sens si l’on effectue cette campagne (le mode Aventure en Equipe donc) à plusieurs.

Un gameplay axé sur le travail d’équipe rappelant OnRush

Si, en matière de gameplay, on retrouve facilement nos marques avec les différents drifts permettant d’accéder à des turbos, les tonneaux, ou encore l’utilisation d’objets offensifs (ici remplacer par des Wisps de Sonic Colours), des nouveautés de gameplay font également leur apparition. Nous le disions dès l’introduction, Team Sonic Racing prône la coopération et surtout le travail en équipe, à l’instar d’un certain OnRush. Oui, vous avez bien lu, OnRush, le principe de travail d’équipe est le même que pour le jeu de course d’Evolution Studios (Codemasters). C’est-à-dire qu’ici pour gagner, cela ne dépend pas du gagnant de la course, mais du classement de l’équipe dans sa globalité, ce qui rend les joutes plus amusantes sur le papier.

Pour ce faire, et arriver au trio de tête, Sumo Digital a donc intégré plusieurs features qui fonctionnent bien entre elles. On commence par la « boîte à objets », venu tout droit de Mario Kart se trouvant sur les tracés, ces items classiques de prime abord (boost de vitesse, élément offensif de feu, fantôme, etc…) peuvent être donnés à ses coéquipiers pour les aider, ou être réclamés par une simple pression sur la touche associée, ce qui peut être assez utile.

On peut également se servir d’un boost surpuissant, pouvant renverser la course, pour son équipe, une fois que la jauge associée est remplie. Pour cela, Sumo Digital s’est sûrement inspiré de features d’OnRush : se rendre dans le sillage d’un équipier pour en récupérer son aspiration, ou encore passer très proche d’un allié ralenti pour lui octroyer une accélération afin de le remettre en piste, et enfin l’échange d’objets permet également de remplir le boost. Avec ces différentes features qui mettent déjà bien en avant les subtilités de gameplay, le soft scinde les personnages en différentes catégories en fonction de leur capacité.

Par exemple Sonic, Amy ou encore Shadow sont de la catégorie vitesse, mais peuvent aussi neutraliser les missiles approchant de leur côté, Knuckles, Vector, ou Big sont des pilotes puissants, ils peuvent pulvériser un obstacle, donc découvrir des passages secrets tout en étant plus résistants, et enfin les pilotes techniques tels que Tails ou Silver peuvent rouler sur tous les types de revêtements sans être ralentis. En plus de cet aspect stratégique, les bolides des différents pilotes peuvent être améliorés dans différentes branches de caractéristiques : la défense, la vitesse, etc…

Attention, augmenter un attribut en fait baisser un autre en fonction des pièces équipées. Ces pièces sont déblocables préalablement de manière aléatoire avec les crédits amassés dans les différentes courses. Cependant, à part sur quelques situations (principalement liées aux revêtements), chaque type de catégorie n’est pas foncièrement différente des autres.

Maintenant que nous avons parlé du gameplay général, intéressons-nous aux circuits, ceux-ci reprennent l’univers de Sonic, avec notamment Sandopolis et Seaside Hill,… Si les thèmes principaux sur les 21 circuits sont là avec une belle mise en valeur, les tracés sont trop sages, disposant de trop de ligne droite avec une sacrée chaussée élargie, et les courbes sont relativement faciles d’accès. La plupart des tracés manquent d’un brin de folie, même si quelques-uns sortent un peu du lot, on ne retrouve pas ce côté audacieux de Sonic & All Stars Racing Transformed, malgré les références et une meilleure accessibilité pour les plus jeunes.

Un univers bien retranscrit mais avec des soucis techniques

D’un point de vue esthétique, c’est propre, coloré, soigné, avec beaucoup de détails, ce qui rend les décors plus vivants. Comme d’habitude, les développeurs ont bien su retranscrire l’univers Sonic avec notamment des lieux connus dans les circuits, comme le Casino par exemple, des modélisations de véhicules et personnages très satisfaisantes, tous les fans ne peuvent donc être que contents de ce résultat.

Le soft s’offre d’ailleurs une optimisation Xbox One X, cependant c’est là que les choses se gâtent, comme souvent dans les titres Sonic en général la technique ne suit pas forcément. Si on retrouve bien du 60FPS en plein jeu, des ralentissements se produisent aléatoirement, parfois aussi bien à des endroits spécifiques des tracés, que lors de boosts surpuissants, et ce même lors de joutes en écran splitté. On espère donc rapidement un patch pour une expérience plus optimale.

De leur côté certaines musiques sont reconnaissables pour qui connaît bien la franchise du hérisson, et les nouveaux morceaux de Crush 40 et Tee Lopes sont bien intégrés dans cette ambiance rythmée de l’univers Sonic. Enfin, le titre est doté d’une VF intégrale.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

En prenant un tournant radicalement différent de Sonic & All Stars Racing Transformed, Sumo Digital nous livre une version plus terre-à-terre de ce que l'on connaît dans les jeux de karts. Pour se différencier, les développeurs ont opté pour des courses en équipe, il est donc difficile de ne pas le rapprocher d'OnRush dans une autre mesure. Mais ce système d'équipe rend le titre plus accessible, pas besoin d'être un as pour s'amuser rapidement, surtout que le soft réserve pas mal d'épreuves, comme dans les deux précédents volets. Si l'on s'amuse, tout n'est pas parfait, les tracés auraient mérité plus d'audace et de caractère, et la partie technique souffre de ralentissements gênants, et ce même s'ils ne sont pas pénalisants. Pour le prochain épisode, un mix entre Transformed et Team Sonic Racing ne serait pas déplaisant du tout.
ON A AIMÉ !
- Un gameplay misant sur le travail d'équipe
- Accessible et amusant
- Du multi en local et en ligne
- L'univers Sonic est bien là
- Quelques tracés sympathiques
- Plusieurs types d'épreuves
- Customisation des véhicules
ON A MOINS AIMÉ...
- La partie technique souffre quand même...
- ...en solo et en splitté
- La plupart des tracés manquent d'audace
- Le scénario
- Certain(e)s vont forcément regretter l'absence des transformations
Team Sonic Racing : Le travail d’équipe paie-t-il toujours ?
Team Sonic Racing
Editeur : Sega
Développeur : Sumo Digital
Genre : Course
Support(s) : PC, PS4, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 3 / 1 à 4 / 1 à 12
Sortie France : 21/05/2019

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