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Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name : Le passé est toujours présent
Critique garantie sans spoils

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Prévu à la base comme une extension (ou DLC) au futur Infinite Wealth (le prochain volet de la franchise Like A Dragon), finalement le titre s’est vu commercialisé comme un opus à part entière : Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased His Name, mais logiquement sous format condensé. On y retrouve le très célèbre Kazuma Kiryu, protagoniste des six premiers volets, ici dans un récit absolument qualitatif.

Alors que Sega et RGG (Ryû Ga Gotoku Studio) nous avaient habitués à « six épisodes » Yakuza centrés autour du Dragon de Dojima (Kazuma Kiryu) dans un gameplay Beat’em All, le septième volet numéroté (alias Yakuza – Like A Dragon) a effectué un changement de bord pour la franchise. Il était question d’un nouveau héros (Ichiban Kasuga), mais aussi d’une adoption de la formule sous format JRPG.

Pourquoi en parler et ne pas mentionner Like A Dragon – Ishin! que nous autres Européens avons découvert récemment ? Eh bien tout simplement parce que cet opus Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name fait office de liant narratif, en d’autres mots, il est question de comprendre pourquoi Kiryu partage/partagera l’affiche avec Ichiban pour le prochain « Infinite Wealth ». Au passage, si vous n’étiez pas au courant, une démo pour ce dernier est accessible une fois l’aventure principale terminée, de quoi se mettre d’ores et déjà dans l’ambiance.

Mais trêve de bavardage, parlons de l’aventure de Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name, jeu développé en à peine six mois, et ce en en divulguant le moins possible afin de ne pas vous gâcher la découverte.

Une belle aventure

Pour protéger les siens, le Dragon de Dojima (Kazuma Kiryu) a dû complètement « disparaître » sans laisser de traces. Depuis lors, il continue de vivre sous une toute nouvelle identité : celle de Joryu. Mais malheureusement pour lui, ce « repos » n’est finalement que de courte durée…

Nous ne pouvons pas nous étaler davantage sans risque de dévoiler certains événements, alors nous nous arrêtons volontairement ici pour la partie scénaristique. On peut en revanche vous dire que cet opus peut également faire office de point d’entrée dans l’univers Like A Dragon (anciennement Yakuza), mais il est aussi évident que cette dernière épopée parlera encore mieux aux aficionados de la franchise, que ce soit au niveau des nombreuses références à des faits passés vécus avec Kiryu, des personnages connus ou encore par le biais de l’aventure d’Ichiban.

En tout cas, la narration de ce Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name nous a bien plu, la mise en scène étant toujours aussi bien travaillée et le récit un vrai plaisir à suivre grâce à toutes les bonnes ficelles que l’on connaissait d’autres opus : intérêt, rebondissements, humour ou encore personnages attachants, et plus encore. Cet opus a beau avoir été prévu originellement en tant que DLC, il en a quand même sous le pied !

Les bases de retour

Si vous avez joué ne serait-ce qu’à un épisode Yakuza (partie Beat’em All donc), vous ne serez pas du tout perdu par le gameplay général et le contenu global de cette aventure qui en reprend les grandes parties, et ce même si elle est plus courte de par son « ex-statut » de DLC et ses six mois de développement.

Dans ce volet, il est question de parcourir une petite portion d’Osaka et Yokohama, déjà vus auparavant, et oui malheureusement nous ne faisons pas face à de nouveaux quartiers, ce qui est très dommage même si cela se comprend par le point de vue scénaristique. Dans ces lieux, on peut logiquement effectuer toutes sortes d’activités en plus de la mission principale, c’est-à-dire mettre la raclée à des malfrats dans les rues, réaliser des quêtes secondaires, jouer à beaucoup de mini-jeux (Shogi, billard, karaoké, pocket circuit,…) dont des jeux provenant de chez Sega avec Sonic Fighters ou encore Daytona USA 2 pour ne pas tous les citer. En outre, on peut aussi signaler que les séquences avec les hôtesses sont maintenant en FMV (Full Motion Vidéo), au passage certain(e)s pourront être gêné(e)s par cela. Sans tout dévoiler, on a aussi des boutiques et plusieurs autres types de tâches généralement FeDex, comme récupérer certains objets hors de portée par le biais de l’un de nos gadgets (voir plus bas dans le paragraphe combat), ou encore la réalisation d’actions spécifiques.

En bref, même s’il n’y a rien de nouveau sous le soleil de ce côté-là, il y a vraiment de quoi faire, c’est assez complet et ce d’autant que l’on peut y inclure le « château ». Grosso modo, en évitant de détailler toutes les spécificités, ce lieu permet notamment de prendre part à des affrontements au Colisée, leur particularité ? Pouvoir se réaliser en solo ou à plusieurs avec des membres recrutables. Ces derniers possédant plusieurs types de compétences offensives et défensives, en plus de cela il est possible de les incarner, de quoi varier les approches et apporter encore un peu plus de peps, même si cela reste globalement « sommaire » on va dire. Au moins cela change des habitudes du Dragon de Dojima, qui a pourtant maintenant une nouvelle botte secrète !

Agent, un nouveau style bien fun

Cette botte secrète c’est un nouveau style de combat « Agent » reposant sur une certaine vivacité et des gadgets électroniques. Toujours sous le format Beat’em All des six premiers opus Yakuza, et non en JRPG comme Yakuza – Like A Dragon, Joryu peut aussi bien ramasser des objets (chaises, battes, etc…) pour s’en servir pour la castagne que pour faire parler ses poings, ses pieds, faire des parades, des prises ou encore des esquives.

En tant que Dragon de Dojima, on retrouve son style « Yakuza » (Dragon) habituel, particulièrement utile en un contre un face aux boss, les frappes étant plus lentes mais plus fortes, ainsi que le mode « Agent » cette fois-ci, ce qui nous limite à deux styles seulement. On pense que cela est sans doute dû pour ne pas trop s’encombrer, car nous sommes face à un système d’axe d’amélioration (moyennant finance) aussi bien pour les principaux attributs de Joryu que pour ses facultés justement.

Concrètement, lors de sa disparition Joryu s’est donc spécialisé dans le style « Agent », autrement dit une approche plus vive et dynamique faisant valser les opposants avec de belles chorégraphies et en castagnant bien comme il faut. Mais le plus dans ce style, ce sont les gadgets disponibles à utiliser ! Sans tous les citer, le premier « Araignée » nous a fortement fait écho avec les facultés de toiles de l’homme-araignée, ici des fils électriques projetés sur les ennemis servant aussi bien à les « emprisonner/ficeler » afin de les empêcher de réaliser des mouvements que pour les envoyer valdinguer au loin. Parmi les autres gadgets, on a aussi le loisir d’avoir accès à des drones par exemple. En bref le style de combat « Agent » apporte une touche de fraîcheur très appréciable, d’autant qu’il est vraiment très agréable à utiliser.

Sous-titres en français

Si vous connaissez déjà l’univers de la série, vous ne serez pas surpris par l’axe technique et graphique de ce dernier volet en date. Si certains pans restent un brin en deçà, on ne peut que constater que le reste du résultat reste encore à la hauteur aujourd’hui. Eh oui, on peut apprécier grandement la très belle mise en scène autant dans la modélisation des personnages importants, ou encore dans des animations, des effets, jeux de lumière,…. l’ensemble dans des lieux bien vivants.

Musicalement parlant, les thèmes entendus sont très qualitatifs, de même pour les doublages en japonais. Petite information à retenir, Sega et RGG Studio travaillent actuellement d’arrache-pied sur une V.A (version anglaise) qui une fois terminée, elle sera accessible sans surcoût, autrement dit totalement gratuitement. Pour finir, sachez que les textes sont en français à l’instar de « Yakuza 7 », les volets Judgment ou encore Ishin! et cela fait plaisir, malgré les coquilles rencontrées çà et là.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Opus prévu à la base comme un DLC au prochain Infinite Wealth, si Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased his Name se termine plus rapidement que de coutume, son histoire reste l’un des gros points forts, notamment par les rebondissements que l’on découvre et la très belle mise en scène, ce qui ravira forcément les fans de la franchise. Pour le reste, sa formule générale (Beat’em All), incluant ses nombreux contenus annexes, est assez classique puisque déjà connue, mais on ne peut qu’apprécier le système de combat « Agent » apportant une belle touche de fraîcheur. Il n'y a plus qu’à attendre la sortie d’Infinite Wealth pour pouvoir découvrir la suite. Note réelle : un beau 7,5.
ON A AIMÉ !
- Le scénario
- Beaucoup d’activités annexes
- La mise en scène
- Le style de combat Agent
- Le Colisée
- Gameplay général
- Une démo pour Infinite Wealth incluse
ON A MOINS AIMÉ...
- Pas beaucoup de vraies nouveautés
- Certains couacs dans la VF (sous-titres)
Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name : Le passé est toujours présent
Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased His Name
Editeur : Sega
Développeur : Ryû Ga Gotoku Studio (RGG Studio)
Genre : Action-Aventure
Support(s) : PS4, PS5, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 09/11/2023

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