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Bayonetta 1 & 2 : La sorcière de l’Umbra va vous suivre partout !
Mode Portable, mode TV, les deux ?

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Alors que le titre d'Action Bayonetta 3 est en développement exclusivement sur Switch, et que Hideki Kamiya (Viewtiful Joe, Okami,...) évoque déjà un éventuel Bayonetta 4, la sorcière de Sega revient dans un format "hybride". Autrement dit, ses aventures sont désormais accessibles sur Nintendo Switch. Pour ce test, nous allons vous livrer directement nos impressions sur les deux épisodes simultanément.

La sorcière gracieuse, mais la caméra l’est un peu moins

Si vous faites parti des lecteurs(trices) assidu de MaXoE, vous avez certainement lu nos trois tests de Bayonetta (notre test PS3, celui sur Wii U) et Bayonetta 2 (sur Wii U aussi). Automatiquement, vous savez que les deux premiers épisodes nous ont plu.

Nous allons faire un bref rappel des deux titres de Platinum Games, avant de voir ce que proposent ces versions Switch. Dans un premier temps, nous allons nous intéresser au premier épisode. Et ce que l’on peut dire c’est que ce n’est pas spécialement son histoire sommaire relayée au second plan qui met en valeur la sorcière. Comprenez par là qu’une bataille a eu lieu entre les Sages de Lumen, les défenseurs de la Lumière et les Sorcières de l’Umbra, maîtresses des forces des Ténèbres. Cette bataille misant sur une rivalité respectueuse, a fini par se transformer en une bataille haineuse. Les sorcières dont Bayonetta fait partie, ont gagné une bataille mais la guerre continue.

Comme on l’a dit, ce n’est donc pas l’histoire qui est le gros point fort de ce premier épisode. En revanche, ce qui met en valeur la sorcière Bayonetta (outre sa combinaison moulante en cuir, ses poses très suggestives et son caractère qui en font un personnage bien trempé), c’est l’autodérision et l’humour du soft, mais c’est aussi et surtout un système de combat purement jouissif, fluide, accessible, nerveux et très dynamique.

On enchaîne les coups de poing, coups de pied sans sourciller en plaçant des esquives par ci par là, on y ajoute des tirs aux pistolets, et nous voilà parti pour réaliser des combos dantesques dans un déluge d’animations, telle une danse gracieuse.

On en viendrait presque à oublier les magies permettant de lancer des attaques sadiques à base de QTE, ou encore les armes supplémentaires modifiant la manière de combattre. Mais aussi de nouvelles techniques, des envoûtements permettant de ralentir les ennemis, des achats, des items, des accessoires, une bonne dose de difficulté (si l’on refait le titre en mode difficile), et on est en face d’un grand titre Action, qui n’a pas vieilli dans son rythme et sa profondeur de gameplay.

En arrivant sur Wii U en 2014 après les versions PC, PS3 et Xbox 360, Bayonetta a profité de la mise en place de contrôle tactile via la mablette. Sur Switch, on retrouve cette fonction tactile en mode portable (logique) et si c’est idéal pour les débutants en herbe, cette fonction a néanmoins un désavantage face au pad traditionnel : on y perd grandement en sensation.

Un second opus meilleur que son prédécesseur

Par rapport au premier opus où la trame était reléguée au second plan, l’histoire du second épisode se montre un peu plus intéressante. On a bien sûr le retour de têtes que l’on a connu dans le premier volet, mais c’est toujours l’humour et l’autodérision qui fait mouche. Cette fois, plusieurs mois se sont écoulés depuis la première aventure de Bayonetta, et alors qu’une fête bat son plein en ville, les anges commencent à débarquer pour semer le trouble. La sorcière invoque alors un démon pour contrer l’attaque des anges, sauf que celui-ci n’obéit pas à Bayonetta et se retourne contre elle. C’est Jeanne, une autre sorcière, qui sauve Bayonetta in-extremis au prix d’une blessure mortelle. A cause de cette blessure mortelle, l’âme de Jeanne est envoyée vers les profondeurs de l’Enfer. Dans un premier temps, il va falloir que Bayonetta sauve son amie Jeanne, la sorcière cherche alors une entrée vers les Enfers, le temps est compté, il faut faire vite.

Ce qui met une nouvelle fois en valeur le titre développé par Platinum Games, ce sont ces combats aux petits oignons qui se retrouvent encore plus jouissifs que dans le premier opus. On prend toujours et même plus de plaisir à effectuer diverses voltiges entre coups de poing, coups de pied, tirs aux pistolets, action spéciale,… Et en plus tout cela répond à perfection avec une fluidité parfaite.

Mais alors, qu’est-ce qui a changé pour qu’à sa sortie, Bayonetta 2 soit meilleur que son aîné ? De nouvelles subtilités telles que le déchaînement du pouvoir de l’Umbra mais aussi une caméra moins brouillonne permettant une meilleure lisibilité de l’action.

Comme pour le premier opus, l’introduction des commandes tactiles est disponible sur ce second volet, mais comme on vous l’a dit plus haut, dans le cas présent les sensations sont très amoindries par rapport au pad.

En ce qui concerne la réelle nouveauté introduite par Bayonetta 2, qui rappelons-le était exclusif à la Wii U, c’est son mode Double Apothéose. Pour rappel, ce mode consiste à affronter des ennemis (en coop/versus) dans des successions d’arènes en six manches.

Pour cette version Switch, ce mode est toujours présent mais en plus d’être jouable entièrement en ligne, il peut se pratiquer à deux en local. Cependant, il ne s’agit pas de jouer localement à deux sur une même machine. Pour profiter du mode Double Apothéose, il faut disposer de deux consoles Switch mais aussi de deux versions du titre Bayonetta 2. Une information importante que nous tenions à préciser.

Qu’en est-il des portages et de la maniabilité version Switch ?

Le principal intérêt des portages des deux épisodes Bayonetta vient évidemment de l’atout majeur de la Nintendo Switch, c’est-à-dire son concept hybride et donc de jouer où l’on veut en mode Portable pour continuer ensuite sa partie en mode TV et inversement.

Vient alors une donnée essentielle à évoquer : on sait que ce genre de jeu d’Action nécessite de marteler les touches et donc d’être assez vigoureux(se) sur son pad. On se demande donc tout naturellement si les Joy-Cons sont assez robustes pour supporter le choc, ou si l’achat d’un pad classique/pro (officiel ou non) en devient obligatoire.

Pour répondre à cette question, on doit dire que l’on a été agréablement surpris par la tenue des Joy-Cons, si bien que l’on pense que Platinum Games a simplifié les séquences de QTE pour ne pas trop envoyer ses Joy-Cons valser. Néanmoins, on ne saurait que vous conseiller d’investir (si ce n’est déjà fait) dans un pad classique/pro pour éviter un malencontreux accident des Joy-Cons, histoire d’être plus à l’aise et de ne pas culpabiliser.

Que ce soit en mode docké ou en mode portable, les softs de Platinum Games sont un exemple de fluidité constante avec du 60FPS et une résolution en 720p pour les deux modes. Sur l’écran en mode Portable, l’action peut être gênante durant le premier épisode à cause de sa caméra, mais en contrepartie c’est également dans ce même mode que l’aliasing est moins perceptible, alors que justement en mode TV c’est l’inverse, l’aliasing est plus présent.

Bon, Bayonetta premier du nom n’est pas non plus tout jeune, s’il faut le rappeler ce portage est issu de la version Wii U sortie en 2014, qui elle-même est tirée de la version Xbox 360, soit 8 d’âge réel. On aurait donc apprécié un petit « lifting graphique » au passage, mais ce n’est pas le cas malheureusement.

En ce qui concerne Bayonetta 2, le résultat est un peu plus positif, l’image est plus lisse et moins aliasée que dans sa version d’origine. Logique puisque ce dernier n’a que quatre ans d’âge. Toutefois, on en aurait aimé un peu plus de ce côté-là, mais tant que l’action suit, tout va bien.

Testé sur une version Switch

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Bayonetta 1 et 2 n'ont beau n'être que des portages des versions Wii U, dont ils sont issus (en 2014), les softs n'en restent pas moins des titres d'Action de valeur sûre grâce à leur gameplay parfait en tout point. Si la caméra du premier volet peut être gênante en mode portable, le fun prend vite le dessus sur cette lacune, notamment grâce à une fluidité à toute épreuve en 60FPS. La portabilité de la Nintendo Switch est un argument de taille pour toutes les personnes souhaitant (re)découvrir partout les deux premières aventures de la sorcière, en attendant le troisième opus actuellement en chantier. Quoi qu'il en soit, on trouve qu'il y a un manque flagrant de nouveautés si on compare les softs aux originaux, mais malgré tout, Bayonetta (1 et 2) reste toujours aussi fun à jouer.
ON A AIMÉ !
- Gameplay fun et bien nerveux
- La multitude de combos
- L'humour et l'autodérision
- Les éléments à récupérer
- Une fluidité à toute épreuve
ON A MOINS AIMÉ...
- L'action moins lisible en mode nomade
- Manque flagrant de nouveauté
Bayonetta 1 & 2 : La sorcière de l’Umbra va vous suivre partout !
Bayonetta 1 & 2
Editeur : Nintendo / Sega
Développeur : Platinum Games
Genre : Action, Beat'em All
Support(s) : PS3, Switch, Wii U, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 2
Sortie France : 16/02/2018

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