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Final Fantasy XV : Il suffisait…
Laissez le temps au temps

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
A chaque annonce d'un nouveau Final Fantasy, c'est l'effervescence. Et on peut dire que feu Final Fantasy Versus XIII a fait beaucoup couler d'encre, notamment pour son développement chaotique. C'est en 2013 que le titre se renomma en Final Fantasy XV, y effaça Stella et presque toute son appartenance à la mythologie Fabula Nova Crystallis. Ce titre Action-RPG est enfin disponible, et on peut vous dire qu'il fera toujours couler autant d'encre auprès des joueurs. Final Fantasy XV saura-t-il user de sa plume et de son nouvel univers pour nous convaincre ? Ou est-il juste une version Bêta d'une dizaine d'années de développement en tout ? Vous le saurez en parcourant ce test.

Un mariage de raison

Comme nous vous le disions sur le test de World of Final Fantasy, beaucoup de thèmes sont abordés par la série FF. Parmi eux, on trouve deux thèmes récurrents que l’on affectionne : l’amitié et le conflit entre nations dans un univers riche. Ce sont ces deux thèmes que Square Enix ont voulu privilégier dans Final Fantasy XV. Nous sommes dans le monde d’Eos, en proie à un conflit entre l’Empire de Niflheim et les autres continents dont le Lucis. Pour mettre fin à la guerre, le Roi du Lucis, Regis, prépare un traité de paix entre les deux nations en attendant l’arrivée de l’Empire prévu le jour même. Pendant ce temps, pour célébrer ce futur symbole de paix, un mariage doit avoir lieu, entre le Prince Noctis Caelum Lucis et Dame Lunafreya Nox Fleuret, son amie d’enfance de Tenebrae. L’union doit se dérouler à Altissia, un continent neutre. L’arrogant Prince Noctis part de sa ville natale d’Insomnia pour se rendre jusqu’à Altissia, accompagné de sa garde rapprochée et de ses amis : Ignis Scientia, le grand frère, Prompto Argentum, le trouillard plaisantin, et Gladiolus Amicitia, l’élément taciturne de la bande.

Nous n’allons pas en dévoiler davantage, car l’intrigue se construit à mesure de l’évolution de ce périple. Pour mieux cerner le background riche d’Eos, on vous conseille de regarder le film Kingsglaive, l’anime Brotherhood et éventuellement de jouer à A King’s Tale Final Fantasy XV. Si la première partie pose les bases de l’intrigue dans le monde où Noctis évolue, la seconde partie sera plus riche en révélations. Toutefois, on émet une réserve sur ce scénario qui aurait mérité d’approfondir certains événements manquants ou d’autres abordés à la va-vite, nous laissant confus. Peut-être que ces parties seront comblées avec l’arrivée d’une mise à jour du scénario prévu, que Hajime Tabata-san avait annoncé début décembre 2016.

Un FF en open-world

Final Fantasy XV nous propose une première partie en open-world. Dans ce vaste environnement au cycle jour/nuit, on peut faire toutes sortes d’activités qui peuvent rapporter bon nombre d’expériences et de gils. Car oui, l’argent ne tombe pas du ciel, comme pour Final Fantasy VIII et Final Fantasy XIII en leur temps, il va falloir mettre la main dans le cambouis pour être récompensé de ces nombreux deniers. Ces derniers vous serviront dans les boutiques pour acheter de l’équipement, des objets de régénération, hameçons, des décorations pour la Regalia,…

Concernant les différentes activités, on ne déroge pas à la règle, ce sont de nombreuses quêtes annexes qui nous sont proposées. Si dans un premier temps, ces quêtes sont répétitives et consistent à chasser ou à rapporter des objets spécifiques, il faudra attendre un bon nombre d’heures avant que ces quêtes ne proposent des challenges intéressants. Pour vous donner un ordre d’idée, les quêtes pourront doubler, voire tripler la durée de vie du scénario principal, qui hélas, a une durée bien trop courte, comptez environ quinze à vingt heures en ligne droite.

Par contre, si l’on s’était habitué avec les anciens épisodes de Final Fantasy d’augmenter son level directement à l’issue de quêtes et de combats. Ici l’expérience durement acquise ne va pas augmenter votre level tout de suite, mais sera transférée dans une sorte de « case chiffrée » en attente d’assimilation. Pour l’assimiler définitivement à ses personnages, il va falloir se reposer à un hôtel, ou dans un camping,… Pour les moins téméraires, n’hésitez pas à assimiler cette expérience autant que possible et vous servir des multiplicateurs d’xp à l’hôtel pour augmenter votre level plus vite.

Comme dans tout Final Fantasy, nous avons à disposition un moyen de transport pour se déplacer plus rapidement. Pour cet épisode, place à la belle voiture de Regis, la Régalia, qui vous servira de véhicule pendant les longs trajets sur le bitume et dans les rocailles. Après de longs moments de repos à son bord ou à la conduite, au choix, vous aurez remarqué que vous pouvez seulement emprunter les routes à son bord. Pour visiter le reste de ces grands environnements, il faudra vous servir de vos pieds, ou de ces merveilleuses petites bêtes à plumes, les chocobos !

La deuxième partie de l’aventure se veut elle plus dirigiste avec des environnements couloirs, et on regrette fortement ce choix, d’autant que les glitchs prouvent que cette seconde partie est bien plus riche qu’il n’y paraît.

Mode Actif ou Stratégique ?

A présent, abordons les combats plus en détails. Ceux-ci utilisent le système AXB, Active Cross Battle, ce système s’apparente à Kingdom Hearts mais se rapproche davantage du système de Final Fantasy Type-0.

Pour FFXV, ce système de combat actif avec ses nombreuses possibilités n’est pas évident à prendre en main durant les premières heures de jeu. Une fois adapté et maîtrisé, on va omettre le verrouillage de cible, pour profiter d’un meilleur confort dans ces combats techniques ultra-dynamiques, mais surtout d’une meilleure lisibilité en modifiant les options de la caméra, parfois capricieuse.

Les combats se font sans transition. Lorsque l’on s’approche d’un ennemi sur le terrain, si celui-ci nous détecte, une jauge de vigilance rouge apparaît sur le haut de l’écran. Cette jauge va se remplir petit à petit, nous laissant le choix : soit de fuir le combat, soit d’engager le combat à son avantage avec une magie ou un assaut éclipse.
Mais bien entendu, si la jauge se remplit pleinement, c’est l’ennemi qui enclenche le combat à son avantage. Il y a aussi la possibilité de faire des Assauts Eclipse Surprise pour vaincre certaines parties du corps de l’ennemi.

Il y a deux types de modes pour combattre : le mode stratégique qui fige le temps entre chaque action, et le mode actif où le temps s’écoule en continu.

Le mode actif est un mode qui permet de jouer en temps réel sans aucune interruption. Lors des combats, Noctis peut switcher entre différentes armes. Pour ce faire, il faut passer par le menu équipement, sélectionner les armes de son choix (épée à une main, dague, pistolet,…) et les assigner aux touches adéquates de la palette de raccourci. On peut donc soit privilégier la rapidité des attaques au corps-à-corps en prenant une épée à une main, en complément d’un pistolet pour les attaques à distance sur les ennemis volants.

A contrario, on peut privilégier des armes à deux mains à l’action lente, mais dont les dégâts sont colossaux. Mais mis à part les armes à proprement parler, on peut s’équiper de sphères magiques qui contiennent des sorts (glace, feu et foudre). Ces sphères doivent être lancées dans un périmètre donné pour faire de puissants dégâts à l’ennemi. Par contre, si vos alliés se trouvent dans ce périmètre, ils vont eux aussi subir des dégâts. On aurait aimé pouvoir les prévenir d’un sort imminent que l’on va lancer, mais ce n’est pas possible.

On terminera par le dernier type d’armes, les armes fantômes, que l’on mettra à contribution avec leur grande puissance mais en contrepartie de cette puissance, il faudra surveiller ces PV car ces armes les drainent à chaque attaque petit à petit. Chaque ennemi étant sensible à une ou plusieurs armes et éléments, il sera judicieux de les switcher régulièrement pour exploiter les faiblesses ennemies au maximum.

Fonction indispensable de la série, les PM sont traditionnellement consommés lors de magies dévastatrices, mais contre toute attente, ici ce n’est pas le cas. A la place, les PM se consomment de trois différentes façons : pendant les esquives qui sont très faciles à réaliser, pendant les gardes qui donnent parfois lieu à des contre-attaques, et pendant les Assauts Eclipses qui peuvent démultiplier les dégâts en fonction de sa distance avec l’ennemi.
Pour les regénérer, rien de plus simple, soit on utilise les objets de régénération appropriés (éther, élixir,…), soit on effectue des Assauts Eclipses Tactiques, qui mettront Noctis en sécurité pour une régénération instantanée de nos PM.

Les amis de Noctis ne sont pas là pour faire de la figuration, ils sont également des combattants hors pair, ils font quand même partie de la Garde Royale. Entièrement gérés par l’IA, ces trois jeunes gens iront combattre selon leur gré et aideront Noctis à réaliser des combos d’attaques de dos et de parade, mais ils interviendront aussi pour nous « remettre » d’un état critique. On peut également faire appel à eux, en leur donnant des ordres via une jauge de commande pour utiliser des attaques spéciales. Cette feature que l’on jugera semblable aux Gambits de Final Fantasy XII, est en réalité extrêmement  simplifiée pour un apprentissage des plus immédiats.

Dans le mode stratégique, on peut réaliser les mêmes actions que dans le mode actif, à l’exception que le temps se fige dès que nous restons immobiles. Avec ce temps figé, on peut analyser les caractéristiques de l’ennemi et donc connaître ses faiblesses et sa résistance. Les actions quant à elles, devront être réalisées dans un laps de temps imparti. Lors de l’action, le temps reprend son cours, puis se fige à nouveau dès que nous reprenons l’immobilisation. Pour résumer, ce mode stratégique est un mode passif agrémenté d’une jauge ATB, elle conviendra à tous ceux qui aiment prendre leur temps et qui veulent s’initier à ce système de combat en douceur.

Dans chaque Final Fantasy, à un moment donné ou à un autre, on a toujours ressenti un sentiment de surpuissance absolue ayant pour cause un déchaînement d’effets spéciaux à l’écran, ce phénomène était dû essentiellement aux invocations.
Et bien bonne et mauvaise nouvelle : la bonne c’est qu’ici elles sont présentes avec ce même effet spectaculaire. Mais la mauvaise, c’est que l’invocation en question ne pourra pas être déclenchée à tout moment comme auparavant, elle se déclenchera uniquement sous certaines conditions spécifiques, et sont totalement aléatoires. Ce qui fait que nous n’avons absolument aucun contrôle sur ces invocations, on peut ainsi aussi bien affronter un boss sans aucune intervention divine, alors que celle-ci pourra se déclencher contre de petits ennemis riquiqui… Un beau gâchis en somme.

Regalia vous !

Mise en avant et au centre des attentions, la Regalia (la voiture de Regis) peut être customisable et bénéficier d’améliorations, mais ne vous attendez pas à un tuning très riche façon Need for Speed, il s’agit juste d’un micro custom au niveau de la teinte des sièges, jantes et carrosserie. Carrosserie qui pourra d’ailleurs être customisable avec des bandes et des stickers. Pour avoir accès à un catalogue plus large de stickers et teintes, il faudra posséder les matériaux nécessaires, ceux-ci sont aussi bien accessibles au travers de quêtes qu’être achetés dans les boutiques.

En dehors de cette customisation purement esthétique, on retrouve une partie minime d’amélioration. Celle-ci consiste simplement à trafiquer son réservoir d’essence pour en utiliser moins. Mis à part cela, une autre amélioration est présente, elle plaira à coup sûr aux personnes qui réussissent à mettre la main dessus. On ne va pas en dire plus pour vous laisser la surprise de cette découverte.

La craft d’équipement est mis entre parenthèses. Pour améliorer son arme, il faudra que celle-ci dispose d’un « + » à côté de son nom, et ensuite il suffira d’aller voir Cid à Hammerhead, celui-ci vous demandera alors d’aller récupérer un matériau pour l’amélioration. Avec ce système, on peut penser que les allers/retours sont nombreux, et c’est le cas mais pour y pallier, on pourra se « téléporter » à Hammerhead en utilisant le menu de la Regalia. On vous l’a dit, la Regalia est essentielle.

L’élément que l’on peut véritablement « crafter » c’est l’essence de magie que l’on trouve durant notre périple, qui servira à créer des sortilèges. Seuls trois types d’essence magique sont disponibles : le feu, la glace et la foudre. C’est assez peu, comparé à ce que l’on a connu dans les autres épisodes, mais on doit faire avec. Après avoir récupéré de l’essence magique, on se rend dans le menu magie, puis on va tenter diverses expériences. On peut mélanger chacune des essences pour une augmentation de puissance du sort, ou utiliser un objet spécifique pour modifier le nombre de sorts qui se déclenchent en une fois, ajouter du poison, glaner de l’expérience, de la régénération de santé,… Les possibilités restent multiples mais très accessibles avec le résultat qui s’affiche même avant de finaliser la préparation. On regrettera simplement de ne pas avoir davantage de possibilités, puisque même sans magie le jeu reste relativement simple.

Intéressons-nous maintenant au menu des compétences. Le menu en lui-même se veut assez proche du sphérier de Final Fantasy X, c’est-à-dire qu’au départ on est « au centre d’une catégorie ». Pour progresser, il faut donc apprendre une compétence en dépensant des PC (points de compétences), une fois celle-ci apprise, les cases adjacentes de cette compétence se libèrent pour un futur apprentissage.

Mais ce n’est pas juste un sphérier redessiné. Pour une meilleure lisibilité et un fonctionnement plus simple, ce menu de compétences se divise en plusieurs catégories : loisirs, mode stratégique, action, magie,… Ainsi on peut vraiment améliorer la catégorie que l’on veut, et ne pas devoir passer par des cases que l’on peut trouver inutiles pour le moment. Pour apprendre l’une des compétences, il faut dépenser des PC (points de compétences), il existe plusieurs façons d’en acquérir : par le biais d’un défi proposé en combat, avec l’un des choix de réponses à une question, au travers de quêtes, en s’entraînant avec Gladio, et il existe même des compétences qui permettent de glaner des points de compétences.

Par la suite, la catégorie « armes fantômes » apparaîtra, celle-ci se verra être étoffée au fur et à mesure des armes fantômes acquises et de votre progression dans l’histoire. Comme vous l’aurez compris, ce menu reste très accessible, certaines compétences très chères en PC auraient pu être utiles si la difficulté de l’histoire principale avait été élevée à son maximum, mais malheureusement l’histoire étant trop facile en difficulté standard, que l’on n’a même pas besoin d’activer ces compétences, un comble !

C’est beau… à écouter

Passons au rendu de ce Final Fantasy XV, et parlons directement des points négatifs. On débute par les temps de chargement, assez longs en chargement de partie et entre certains chapitres. On retrouve des effets d’aliasing, et occasionnellement du clipping et de popping. Bon cela ne gâche en rien les environnements variés d’Eos, la luxuriante forêt, ses marécages, ses panoramas à couper le souffle, le tout accompagné d’un cycle jour/nuit complet, nous faisant apprécier l’aube, les couchers de soleil et les nuits propices aux campings.

Pour nous proposer un monde ouvert dans Final Fantasy XV, on sent que Square Enix a dû faire des concessions, car si l’environnement est vraiment vaste, il n’en demeure pas moins extrêmement vide, ce qui nous fera privilégier les déplacements à dos de chocobo pour profiter des panoramas.
L’animation pour sa part, que ce soit hors ou en plein combat, ne propose aucun accroc et reste fluide.

Un dernier point concernant cet aspect visuel, c’est dommage que l’on ne retrouve pas autant de fantaisie que certains titres de la saga. Lorsque l’on débarque à Altissia ressemblant à Venise, les PNJs sont habillés de notre époque, et nos héros vêtus de noir débarquent tout sourire avec leur épée, il y a comme un conflit entre la réalité et la fantaisie. Pourtant dans Final Fantasy VIII et Lightning Returns pour prendre exemple, il y a ce mélange du côté réaliste et fantaisiste mais les développeurs ont su trouver un juste milieu, ce qui faisait que l’on n’y prêtait même pas attention.

Après cette partie graphisme, intéressons-nous à l’audio. Nous avons le choix entre des voix japonaises, anglaises et allemandes, et pour la première fois dans un Final Fantasy, une version française intégrale. Si on ne trouve rien à reprocher au casting VF, les  amateurs reconnaîtront entre autres aisément José Luccioni (Cid Sophiar), qui prête sa voix à Sullivan dans Uncharted, Gilles Morvan (Gladiolus), doubleur de Loz dans Advent Children, Bruno Choël (Ravus Nox Fleuret) dont les fans d’Uncharted connaissent son doublage de Nathan Drake,… Un casting de qualité, en revanche on pestera contre certains dialogues bien trop juvéniles : « J’ai un caillou dans ma chaussure« , « T’à qu’à l’enlever« , « Ouais« , « Et la lumière fût« , « Ok » et on en passe… Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon nous aurions quelques écrans de Game Over.

Nous terminons par l’OST de ce FF, essentiellement composée par Yoko Shimomura, qui plus jeune était sous l’aile de Nobuo Uematsu-sama en personne. On doit entre autre à Yoko les très belles OST des titres Kingdom Hearts. Pour Final Fantasy XV, son travail est tout simplement remarquable, elle nous propose une OST grandiose et magistrale ! A noter que Florence and The Machine nous délivre une superbe reprise du titre Stand By Me dans une version réorchestrée. Pour tout dire, c’est l’une des plus belles OST du monde vidéoludique.

Testé sur une version Xbox One avec les correctifs de la V.1.03.

MAJ : Vous pouvez retrouver notre dossier-test sur le suivi 2017 ainsi que les 4 DLCs : Gladiolus, Prompto, Frères d’Armes et Ignis à cette adresse. MAJ2 : Notre test de l’Edition Royale et du complément du DLC Royal Pack est également en ligne ici.

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Après avoir terminé cet épisode de la série, on reste assez mitigé. C'est au moment où le scénario devient vraiment intéressant, que le studio nous le distille sous forme de puzzle sens dessus dessous, avec certaines pièces manquantes comme s'il fallait absolument terminer le jeu dans une certaine urgence. Il suffisait simplement d'étoffer l'histoire et d'y ajouter quelques informations essentielles pour nous plonger complètement dans l'aventure et ne pas nous laisser ce goût amer d'inachevé. Pourtant, le potentiel du titre est bien là : des combats dynamiques qui mettent la technique à profit, un casting VF de qualité, de l'annexe en veux-tu en voilà, les chocobos, les mini-jeux addictifs, les liens entre personnages, un soupçon de fantaisie et une bande son magistrale. Mais Square Enix, à trop vouloir se rapprocher des grands de l'open-world, s'est un peu perdu en nous proposant un open-world pratiquement désert, avec des quêtes annexes répétitives où il faudra attendre une bonne quinzaine d'heures avant d'en trouver des plus intéressantes, un manque de fantaisie dans un monde trop occidental, et de la technique qui pêche, par conséquent, ils nous offrent un FF inachevé. Comme certains éditeurs avant lui, le titre nous est livré en "kit". La mise en place est là, manque plus que les patchs et autres DLCs pour espérer découvrir le titre à sa juste valeur. En conclusion, nous ne sommes pas face au FF que l'on aurait espéré, mais peut-être avons-nous mis trop d'espoir en lui avec toutes ces années d'attente. Néanmoins ce Final Fantasy XV saura satisfaire les fans n'ayant pas placé la barre trop haute. En somme, c'est un Final Fantasy auquel il manque un brin... de fantaisie.
ON A AIMÉ !
- Les combats dynamiques...
- Le background...
- L'exploration dans des environnements vaste...
- Les chocobos
- Le mini jeu Justice Monsters Five
- La pêche
- Les compétences et magie accessibles
- Les phases de discrétion
- L'Ost magistrale de Yoko Shimomura,...
- ... les autres Ost de la série également disponibles
ON A MOINS AIMÉ...
- ... mais la caméra est capricieuse par moment
- ... mais le scénario aurait mérité d'être approfondit
- ... mais vide
- long temps de chargement
- moins de fantaisie
Final Fantasy XV : Il suffisait…
Final Fantasy XV
Editeur : Square Enix
Développeur : Square Enix
Genre : A-RPG
Support(s) : PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 29/11/2016

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