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Eiyuden Chronicle Rising : Une belle introduction qui s’enrichit par l’apport d’une mouture physique !
A quand Hundred Heroes ?

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Alors que l’on attend toujours la date de sortie du très attendu Eiyuden Chronicle - Hundred Heroes par Yoshitaka Murayama, le créateur de la saga Suikoden en personne, sa préquelle Eiyuden Chronicle Rising s’est targuée d’une version physique disponible sur PS4, PS5 et Switch depuis quelques mois chez Red Art Games. Ainsi, après vous avoir présenté un petit déballage comme nous en avons le secret, nous revenons sur Chronicle Rising dans sa version PS5 (voir ce qu’elle a dans le ventre) et ainsi pouvoir vous reparler de cette belle expérience introductive à l’univers « Eiyuden ». En espérant ne pas attendre trop longtemps pour découvrir Hundred Heroes !

La critique sur Xbox Series X étant d’ores et déjà disponible, vous retrouverez comme d’habitude, des extraits de notre test initial ci-dessous, avant de voir s’il y a quelques ajustements spécifiques à la mouture PS5, en sachant que bien sûr, le principal attrait provient des cartes à collectionner et de la possibilité de tenir le jeu entre les mains. À noter que l’OST n’est, à notre connaissance, plus disponible à l’achat.

– Informations Eiyuden Chronicle Rising (Xbox Series X) –

Un univers intéressant
Le prologue débute sur le continent d’Allraan, plus particulièrement à Nouveau Nevaeh, une ville minière autrefois prospère. Malheureusement, il y a quelques mois, un tremblement de terre a réduit la ville en ruines. Les survivants essaient de rebâtir la ville et ce même si des bandits et des monstres rôdent en dehors de l’enceinte du village. Mais grâce au tremblement de terre, la ville « minière » possède désormais un accès au Tumulus Runique, un lieu souterrain remplit de trésors, de reliques, artefacts et autres richesses. Via un stratagème de la mairesse suppléante et avide Isha, des aventurier(ère)s des quatre coins du monde se rendent dans le village. C’est également le cas de la jeune CJ -cachant son véritable nom-, une fouilleuse insouciante d’à peine seize ans. La jeune femme a, en effet, été mise à la « porte de chez elle » afin d’accomplir le rite de son clan. Autrement dit, elle ne pourra rentrer chez elle que lorsqu’elle y aura ramené un trésor plus précieux que son père[…]Mais pour se rendre dans le mystérieux Tumulus, CJ doit accepter les très lourdes conditions tarifaires afin de pouvoir mettre la main sur une « licence d’explorateur », sésame très convoité. Sans le sou, elle accepte l’alternative de la mairesse Isha : rendre service aux citoyens lui permettra par la suite de se rendre au Tumulus. Cependant, cette entreprise et cette aventure réservent un plus grand destin.Ludique, avec la panoplie RPG indispensable et efficace
Afin que CJ, et ses futurs compagnons, puissent se rendre au Tumulus, à la recherche de reliques et artefacts, il faut donc venir en aide aux habitant(e)s locaux afin de glaner des tampons. En tout, ce ne sont pas moins de 160 tampons qu’il faudra récolter, soit tout autant de quêtes. Chaque mission, comme le principe du jeu d’ailleurs, suit le même schéma : accepter une quête, la réaliser par le biais d’allers/retours en ville, ou en donjons (avec option de voyages rapides pour éviter une cassure du rythme). Dans ce dernier cas, il suffit de récolter les ressources nécessaires comme du bois, des noix, du minerai, etc… et de retourner voir le mandataire de la quête, ni plus ni moins, un procédé simple et efficace en somme.
Mais si rendre des services peut sembler rébarbatif dit comme cela -tout dépend en partie de la patience-, ce n’est absolument pas le cas, car outre l’obtention de certaines informations sur l’univers, ce geste permet la restauration/construction de boutiques indispensables à la progression de l’aventure[…]Ainsi, en échange de ressources et de matériaux précis, on peut accéder à une forge, un apothicaire, des accessoires, des outils, équipements et bien d’autres encore.[…]Chaque bâtisse a donc sa propre utilité. Par exemple, toujours en échange de ressources et d’or, si renforcer/améliorer une arme permet d’améliorer les dégâts -comme le veut la tradition-, cela débloque, en plus, de nouveaux pouvoirs pour nos héro(ïne)s, tel qu’un combo à quatre coups au sol à la place de deux initialement pour CJ, ou encore une frappe chargée dévastatrice pour son acolyte Garoo. Dans d’autres boutiques, il existe des accessoires aux multiples propriétés (augmentation de PVs maximum, etc…), une forge, une auberge. On peut aussi préparer des plats à une taverne[…]Des combats, classiques, et de plus en plus dynamiques
Ces donjons constituent le cœur même de l’exploration et des batailles du soft. Concrètement, chaque visite d’un environnement se déroule en 2D side-scrolling, et se compose de « salles interconnectées » entre elles. Ces salles profitent de multiples ressources et matériaux (éléments scintillants) à dénicher, de coffres, d’une dose de verticalité (plateformes en hauteur, descente sur plusieurs niveaux,…), d’ennemis, ou encore d’obstacles entravant purement et simplement la progression lors d’une première visite.[…]
Parlant justement de frappes bien placées, les affrontements d’Eiyuden Chronicle – Rising reprennent une forme assez classique des Action-RPG en 2D : on peut attaquer avec une commande et réaliser des combos, utiliser une compétence spéciale, ou encore des frappes dans les airs. Si les débuts peuvent manquer d’un peu de semblant de punch, très vite le dynamisme et la nervosité s’accentuent par l’ajout de nouvelles features. En premier l’extension de combos, dont nous parlions plus haut, et en second l’accès à deux autres personnages. Ainsi, à la manière d’un Valkyrie Profile ou encore Fallen Legion, si ici un seul personnage est visible, et jouable à la fois, chaque héro(ïne) peut s’utiliser de manière indépendante les uns des autres, façon « switch », grâce à une touche associée particulière. CJ est par exemple plus rapide que Garoo, tandis que ce dernier est plus lent mais aussi plus costaud. Avec cette mécanique, les joutes sont encore plus dynamiques puisque l’on peut exploiter des faiblesses adverses comme le renvoi d’un projectile, l’utilisation des effets élémentaires, et des frappes de lien, ces dernières -à réaliser au bon moment- étant bien plus efficaces avec de beaux enchaînements de combos. Et encore, on vous laisse le soin de découvrir quelques surprises.[…] Lire l’intégralité du test.

Alors cette version PS5 ?

Revenir sur les terres du continent d’Allraan fut vraiment sympathique après notre exploration à 100%, succès inclus, sur Xbox Series X. N’y allons pas par quatre chemins, si comme nous le disions, les débuts manquent un peu de punch, les commandes de frappes n’étant pas des plus dynamiques pour ainsi dire, c’est lors du déblocage d’autres facultés que les joutes deviennent punchys et réactives, avec des effets élémentaires, des enchaînements accrus, entre autres, d’autant que chaque personnage possède son propre mot à dire via ses spécificités avec CJ en rapidité par exemple.

Pour le reste, on retrouve évidemment toutes les ficelles de l’épopée originelle, comme l’augmentation d’attributs d’armes,… upgradable avec des matériaux/ressources acquis en donjons, l’accès à plusieurs boutiques pouvant être amélioré, apportant de ce fait non seulement la reconstruction de la ville de Nouveau Nevaeh, ainsi que de nouveaux articles plus performants encore, à l’instar de plats à confectionner, ou d’outils à concevoir. Et n’oublions pas les différentes quêtes et améliorations de nos trois protagonistes à force de vagabonder dans les donjons et de compléter les différentes missions.

D’ailleurs, durant nos sessions, nous n’avons pas rencontré de ralentissements, l’ensemble reste vraiment très fluide et agréable à parcourir. A vue d’œil, il n’y a pas de réelles différences entre les versions PS5 et Xbox Series X, un très bon point qui permet à chaque propriétaire de choisir sa version de prédilection. En rappelant bien sûr que si vous affectionnez le physique, le soft est disponible sur PS5, en plus des versions PS4 et Nintendo Switch.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Difficile de ne pas se répéter par rapport à notre critique initiale car encore une fois, Eiyuden Chronicle Rising nous donne envie de découvrir Hundred Heroes assez rapidement. Non seulement les bases préétablies sont bonnes, mais en plus le gameplay s’avère accessible, s’étoffant au fil du temps, acquérant du dynamisme et restant ludique pour une introduction au genre. Un très bon prologue dont cette ressortie en édition physique ne pourra que satisfaire les curieux(euses) collectionneur(euse)s et préparer les nouveaux(elles) venu(e)s à une séquelle à très fort potentiel !
ON A AIMÉ !
- La mouture physique PS5 avec ses cartes à collectionner
- L’univers
- Un prologue intéressant
- Personnages plutôt travaillés
- Un gameplay accessible…
- …avec des combats nerveux au fil de nouvelles features
- Toute la panoplie RPG / amélioration est là
- Direction artistique
ON A MOINS AIMÉ...
- Certain(e)s trouveront le schéma trop répétitif - ou trop « lisse »
- L’attente pour Hundred Heroes se fait encore longue
Eiyuden Chronicle Rising : Une belle introduction qui s’enrichit par l’apport d’une mouture physique !
Eiyuden Chronicle Rising
Editeur : 505 Games / Red Art Games
Développeur : Natsume Atari, Rabbit & Bear Studios
Genre : Action-RPG (ARPG)
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 10/03/2023

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