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Like A Dragon – Infinite Wealth : Un incontournable de ce début d’année !
Excessivement généreux

NOTE DE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Aujourd’hui je vous propose le test de Like A Dragon - Infinite Wealth, disponible depuis peu. Fidèle à la réputation du studio qui l’a conçu (Ryû Ga Gotoku Studio ou RGG Studio), cette dernière entrée dans la franchise est tout simplement un immanquable, tant il demeure complet et riche sur de nombreux aspects. Aussi comme d’habitude, rien de dérangeant ne sera dévoilé pour éviter tous spoilers. Allez, c’est parti pour un duo de choc !

Avant de commencer, sachez que même s’il n’est pas dans l’obligation de connaître les faits s’étant déroulés durant les six premiers volets Yakuza -intégrant Kiryu donc-, un minimum de connaissance est préférable pour ne pas se perdre, d’autant qu’Ichiban et Kiryu sont réunis dans cette épopée Infinite Wealth. Bien entendu, les aficionados de la série, comme nous, seront aux anges en retrouvant cet univers tant apprécié, et que l’on suit depuis deux décennies avec le dragon de Dojima.

Comme d’habitude, les développeurs assurent sur le plan scénaristique

D’ailleurs le début de l’aventure nous amène auprès d’Ichiban Kasuga, protagoniste depuis Yakuza – Like A Dragon, désormais employé cherchant à pouvoir réinsérer d’autres personnes vers un travail stable : ici chez Hello Work, et ce dans un environnement que l’on connaît bien, les typiques ruelles japonaises. Mais ce ne sera pas le seul théâtre des opérations puisque l’on voyage également à Hawaï. Nous ne spoilerons donc pas les causes de ce changement d’air, juste rappeler qu’Infinite Wealth se situe après Yakuza – Like A Dragon (ou Yakuza 7), ainsi que Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name, également testé dans nos colonnes.

Et comme nous le disions en préambule, les développeurs démontrent une nouvelle fois leur talent sur le plan scénaristique en proposant des moments forts en émotion, porté autant par la mise en scène que par le jeu des acteurs, avec toujours ce doublage japonais aux petits oignons soit dit en passant. En bref, on est captivé de bout en bout en vivant pleinement l’intrigue, les rebondissements et ce en s’attachant -si ce n’était pas déjà fait- aux personnages. Si les habitué(e)s le savent, on reprécise aux non-connaisseur(euse)s et néophytes de la saga que la narration a parfois tendance à prendre le pas sur le reste, un fait connu dans la franchise et des JRPGs plus généralement.

Un contenu excessivement généreux, et un nouveau terrain de jeu

Eh oui, comme son prédécesseur mettant en vedette Ichiban, cette tournure « Like A Dragon » du septième opus a opéré un changement de taille avec l’introduction d’une formule JRPG connue toute particulière, sans y oublier l’essence même de la franchise Yakuza, ainsi qu’un contenu riche et dense à en perdre la tête.

Si l’on passe évidemment quelques temps dans des ruelles japonaises bien connues des amateur(trice)s de la série, les développeurs ont également effectué un rafraîchissent bienvenu et très agréable en nous envoyant du côté de Hawaï avec sa plage de sable fin et tutti quanti. Ce nouveau terrain de jeu ne se prive pas non plus de nous en mettre plein la vue, avec comme nous le disions déjà, un contenu à la fois qualitatif et quantitatif notamment sur l’aspect des activités annexes à effectuer.

Ces dernières passent notamment par des passages dans des donjons, des histoires secondaires, de multiples défis -évoluant les traits de personnalité- (jouant d’ailleurs un rôle sur les capacités/boosts accessibles durant les combats), les objets à dénicher et récupérer, ou encore les divers mini-jeux, sans oublier l’accessibilité à d’autres softs comme cela fut le cas avec d’autres volets Yakuza / Like A Dragon, avec par exemple SpikeOut ou encore Virtua Fighter 3tb.

Et ce ne sont là qu’une partie des activités disponibles, car outre les spécificités liées aux JRPGs : boutiques d’objets, système d’équipements, affinités élémentaires et autres jobs (classes à faire évoluer) sans tous les citer, ce Infinite Wealth met aussi en scène deux features supplémentaires que l’on peut qualifier de jeux dans le jeu avec d’une part « la ligue Sujimon » et d’autre part « l’île Dondoko ». Mais avant d’y venir -puisque les fonctionnalités y sont différentes de « l’axe principal » -, parlons un peu des affrontements de ce dernier volet en date.

Des affrontements avec encore plus de technicité

À l’instar de son aîné, dont vous pouvez retrouver la critique ici, si Infinite Wealth est bien un JRPG, il se pare néanmoins de plusieurs nouveautés. Mais avant de les détailler, faisons un petit rappel de ce concept de combats au tour par tour. Après un contact avec un opposant ou scénaristiquement parlant, une transition s’opère pour laisser place aux affrontements.

Lors du tour de notre groupe de protagonistes, on peut ainsi choisir de frapper, d’effectuer des compétences (en échange de PMs), des parades ou encore d’utiliser des consommables, tout ceci en prenant bien en compte l’exploitation de faiblesses élémentaires adverses possibles. Yakuza – Like A Dragon intégrait déjà quelques subtilités de dynamisme et de technicité avec des touches de « QTE » façon Mario & Luigi RPG, Paper Mario ou même via la récent Born of Bread pour ne pas tous les nommer.

Pour ce nouveau volet, nous retrouvons également ce même principe d’augmentation de puissance en martelant la commande associée et en réduisant fortement les dégâts par une parade bien placée, autrement dit l’utilisation d’une touche particulière au meilleur timing envisageable, sans oublier le système de jobs (ou classes) permettant l’accès à différentes compétences/capacités.

Mais Infinite Wealth dynamise encore plus cette formule et va plus loin en nous mettant davantage dans la peau de « l’acteur ». Outre l’agréable fait de pouvoir maintenant combattre avec Kiryu et des styles spécifiques à un moment donné dont nous vous laissons le soin de la découverte, ou l’introduction de jobs inédits, nous pouvons désormais effectuer un placement circulaire délimité avant de réaliser une frappe. Si cette feature n’est pas inconnue en soi, ces mouvements permettent de créer de belles joutes avec par exemple le fait de mettre un ennemi en tenaille entre deux compagnons afin que les deux l’assaillent tour à tour, de se servir des éléments du décor lors de projections, de combos,… Dans le même ordre d’idée, un bon placement impacte aussi les frappes de zones, que ce soit par les capacités ou par les objets du décor : vélo, etc… Vous l’aurez donc compris, même sans tout vous dévoiler, Infinite Wealth possède de très beaux atouts dans sa manche avec des affrontements bien ficelés, et ce sans compter les deux autres modes de jeu dédié.

Ligue de Sujimon et l’île de Dondoko : deux jeux dans le jeu

Eh oui, si Infinite Wealth déborde déjà d’activités et de contenu, nous avons également deux autres modes en plus, similaires à deux aventures à part entière, dans le sens où elles ont aussi leur propre narration.

La première se nomme Ligue de Sujimon. Grosso modo, on reprend des éléments de Yakuza – Like A Dragon avec encore plus d’élaboration cette fois-ci. Pour simplifier, nous faisons face à un dérivé d’un jeu Pokémon -ou Pokémon-like où on effectue pêle-mêle des captures de Sujimon (des « mécréants » en somme), une collection mais aussi des affrontements contre d’autres PNJs (des dresseurs donc), le tout étant de remporter une ligue. Bien entendu, il faut faire attention à sa stratégie, aux affinités élémentaires (forces et faiblesses) et mettre en place une équipe du tonnerre complémentaire, comprenant entre trois et six Sujimon. Un mode apportant un bon vent de fraîcheur, très complet là aussi, n’étant pas du tout anecdotique, les récompenses servant pleinement sur l’axe principal.

Second mode, l’île de Dondoko se dégageant pleinement du premier nommé. Ici, il est question de restaurer un territoire pollué par des déchets, mais aussi d’en déloger les malfrats afin de remettre l’île à neuf. Et quand nous disons à neuf, il faut comprendre que l’on détruit des éléments à coup de batte de baseball, que l’on pêche et qu’avec l’aide de ressources et de crafts, on érige des infrastructures et autres ameublements pour que ce lieu devienne un nid à touristes. Rappelant un certain Animal Crossing, plus cette île devient attractive, notamment en remplissant un carnet dédié, plus cette activité annexe permet d’obtenir des gains financiers très utiles pour sa performance dans l’axe principal de l’aventure d’Ichiban et de Kiryu. Une fois encore, on s’amuse vraiment bien, d’autant que les possibilités sont assez riches.

Belle ambiance avec des doublages aux petits oignons

Si Infinite Wealth nous met déjà bien la tête à l’envers avec ses nombreuses activités et annexes décuplant un maximum la durée de vie du titre, et encore nous vous avons laissé des surprises sous le coude, les amateur(trice)s de 100% en auront largement pour leur investissement et ce dans les deux sens du terme, tout en profitant d’un nouveau cadre de vie, en plus des habituelles rues japonaises.

Eh oui, nous l’évoquions déjà, changement de décor pour cet opus avec Hawaï, et que dire si ce n’est que les développeurs ont soigné leur petit dernier, même si l’on note quand même parfois quelques textures en deçà avec le moteur utilisé, par rapport à l’effort fourni sur la « reproduction » de ce nouveau terrain de jeu très agréable et qui fait du bien.

Pour finir, comme les autres softs de la série, l’ambiance est bien au rendez-vous, les doublages sont vraiment aux petits oignons, et l’on profite une nouvelle fois de sous-titres en français.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Nous voilà maintenant à l’heure du bilan de ce Infinite Wealth, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette très prometteuse année 2024 démarre sur les chapeaux de roues. Non seulement les développeurs ont réussi une nouvelle fois à briller sur l’écriture du plan scénaristique, mais en plus on y trouve un contenu colossal permettant de s’amuser pleinement et facilement, et ce en y apportant une agréable fraîcheur autant par le nouveau terrain de jeu de Hawaï, que par les nouvelles features de combats. En bref, s’il ne manque que quelques détails pour en faire un soft absolument parfait, Like A Dragon - Infinite Wealth est d’ores et déjà l’un des premiers immanquables de 2024 !
ON A AIMÉ !
- Scénario / Narration
- Doublages
- L’axe RPG et les nouvelles features pour des combats plus tactiques
- Contenu colossal avec de nombreux éléments annexes…
- … dont la ligue de Sujimon et l’île de Dondoko, très complets
- Personnages attachants
- Un duo de choc
- Hawaï
- Beaucoup d’autres choses
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques textures en deçà
- Caméra parfois légèrement perfectible en affrontements
Like A Dragon – Infinite Wealth : Un incontournable de ce début d’année !
Like A Dragon - Infinite Wealth
Editeur : Sega
Développeur : Ryû Ga Gotoku Studio (RGG Studio)
Genre : RPG, JRPG
Support(s) : PC, PS4, PS5, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 2
Sortie France : 26/01/2024

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