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Retour sur Just Cause 4 : La tornade tellement attendue …
... ne fait pas autant de dégâts que prévus

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Le temps passe vite, on en est déjà au quatrième épisode de la franchise Just Cause, la série, Action, TPS, très axée sur le défouloir. Après toutes ces années, depuis la parution du premier épisode en 2006, on peut légitimement penser que la licence est à bout de souffle, notamment avec le peu de renouvellement d'épisode en épisode. Pour ce quatrième opus, les effets météorologiques, tels que les tornades, vont-ils apporter un nouveau souffle à la série ?

Derrière la série Just Cause, il y a l’éditeur Square Enix, mais aussi les développeurs de chez Avalanche Studios. Un studio auquel on doit évidemment la série Just Cause, Renegade Ops, mais aussi Mad Max, des jeux aux styles différents empruntant toujours l’aspect défouloir, ayant chacun leur atout particulier. Si l’on se remémore quelques mois en arrière, les équipes d’Avalanche ont « annoncé, présenté et montré » (barrez les mentions inutiles) du gameplay de trois titres à l’E3 2018 : Just Cause 4, Rage 2, et même une IP totalement inédite Generation Zero. Trois projets certes connus, avec deux d’entre eux prévus pour l’année 2019, mais ce n’est pas tout, puisque trois autres projets « inconnus » sont sur le feu. Pour l’heure, concentrons-nous sur le premier de ces six projets sorti avec Just Cause 4, et son histoire plus personnelle pour Rico.

Une quête plus personnelle

Après avoir vécu trois aventures précédentes, détruits d’innombrables choses, et renversé trois dictateurs, Rico se rend sur l’île Sud-Américaine (fictive) de Solis. Sur place, une révolte éclate, et le peuple commence à se soulever contre une nouvelle force despotique, force qui a notamment mis au point le projet Illapa.

Ce projet, visant à créer des armes expérimentales pouvant modifier le climat et apporter des tornades, orages, et autres catastrophes naturelles, « a été créé » par l’organisation de la Main Noire. La Main Noire, ça dit forcément quelque chose à Rico puisqu’il s’est déjà confronté à eux par le passé. Ni une, ni deux, Rico enquête et cherche à mettre fin à ces agissements. Mais sa quête va finalement se révéler être beaucoup plus personnelle.

Sans en dévoiler davantage, le scénario de Just Cause 4 tente une approche légèrement différente des autres opus en empruntant un ton un peu plus sérieux. Divers rebondissements sont également de la partie, mais comme toujours, la série Just Cause reste fidèle à elle-même, c’est-à-dire qu’il ne faut pas s’attendre à grand-chose du côté scénaristique, le concept du gameplay étant le point principal et central à se mettre sous la dent.

Un univers bac à sable, et un système d’escouade

En terme de gameplay, Rico retrouve évidemment son grappin et son Wingsuit préféré pour notre plus grand plaisir. Par rapport à son grand frère (Just Cause 3), le soft prend une tournure à la The Legend of Zelda – Breath of the Wild. Autrement dit, même s’il est toujours possible d’explorer l’île comme bon nous semble, trois grands axes doivent être défaits pour accéder au projet Illapa, cela ne vous rappelle rien ?

Et comme la révolte gronde en ces terres, c’est en « aidant » la population locale, via un système d’escouade que l’on peut progresser et conquérir chaque région petit à petit. Il faut, par exemple, repousser des vagues ennemies ou libérer des prisonniers, ce qui reste le train-train habituel, voire trop habituel justement. On retiendra juste que ce système d’escouade reste intéressant et bien amené, même si cela sert simplement à débloquer de nouvelles activités comme la suite de la partie principale, « des challenges ou encore des défis ».

Mais ces challenges, défis et aspect principal ne sont pas les seules activités praticables sur le soft. En tant que monde ouvert, l’île de Solis regorge d’éléments annexes avec par exemple la possibilité de se prendre pour un archéologue façon Lara Croft ou Nathan Drake et d’explorer des tombeaux. Comme toujours, certaines missions sont indispensables à la progression du scénario et consistent à faire ce que Rico fait de mieux : la destruction massive. Et pour l’aspect annexe, outre l’exploration, on doit parfois atteindre un objectif en un temps très limité via certains moyens de transport prédéfinis, ou faire valser des dirigeables, tout cela et plus encore, dans le but de débloquer quelques « mods ».

Des possibilités encore augmentées

Avec le grappin et le Wingsuit, la franchise a su apporter un très grand sentiment de liberté dans l’expérimentation possible liée gameplay. Toujours disponible, le grappin a plusieurs fonctions paramétrables comme le treuil, un propulseur, et une nouveauté avec « des ballons », ce qui nous sert dorénavant à exploiter plus de choses.

Souvenez-vous, s’accrocher aux véhicules était possible, tout comme s’approcher très rapidement d’un ennemi, ou d’effectuer une réaction en chaîne, sans compter les possibilités liées au Wingsuit. Dans cet épisode, il est possible de créer dix liens simultanés, c’est-à-dire plus du double qu’auparavant dans JC3, ainsi les possibilités augmentent. On peut tout aussi bien rendre ses ballons explosifs que d’attacher une vache à une voiture puis la faire voler.

Tout est possible ou presque, de quoi s’en donner à coeur joie. Plutôt que de réitérer nos propos du précédent test concernant ces deux éléments (grappin et Wingsuit), parlons un peu de l’arsenal qui a subi des modifications. Exit les grenades et pistolets, place aux armes disposant désormais d’un tir secondaire, ce qui évolue à la hausse les possibilités d’expérimentation. Un fusil d’assaut permet l’apparition d’un drone servant d’un soutien alors qu’un sniper peut carrément tirer une roquette.

La météo vraiment convaincante ?

Elément principal évoqué dans la communication du studio, Just Cause 4 intègre des bouleversements climatiques avec des tornades et autres orages. L’aspect principal est mis en avant lors des missions principales, mais il est possible d’aller vagabonder pour s’approcher de plus près de l’un de ces effets météorologiques.

Si le gameplay ne se ressent pas particulièrement changé par ces aléas climatiques, c’est la proximité avec les éléments et les effets « réalistes », comme les constructions, animaux, etc… qui s’envolent, cela fait toujours son petit effet. Bon après si vous avez envie de vous défouler, on ne retient pas vos idées loufoques lorsqu’une tornade approche. Foncer dessus ? Attacher des choses entre elles ? Tester un ballon explosif ? …

Un nouveau moteur « Apex »

Pour ce quatrième volet, les équipes d’Avalanche Studios ont vu les choses en grand via l’utilisation d’un nouveau moteur appelée Apex. A sa sortie et avant le patch associé déployé, Just Cause 4 avait des problèmes déjà rencontrés sur son prédécesseur, comme du clipping, ou encore un effet de flou cinétique trop présent et gênant par moments. On ne va pas entrer dans les détails, mais vous dire ce qu’il en est de cette version patchée.

Si le soft n’est pas le titre le plus impressionnant auquel nous avons eu affaire jusqu’ici, on garde le savoir-faire du studio en terme d’explosions et de particules toujours aussi bien réalisés. On évolue sur des environnements divers, certes peut-être déjà connus dans ce genre de jeu, mais le déchaînement des éléments apporte un peu plus de variétés, même si le gameplay propre ne s’en ressent pas particulièrement bouleversé.

Testé sur Xbox One X, ce quatrième opus dispose de l’HDR avec une luminosité réglable, le tout en 4K. On a également eu la bonne surprise d’avoir un soft disposant d’une fluidité constante malgré les nombreuses explosions et effets à l’écran. De plus, grâce au patch, le jeu est plus fin, l’effet de clipping très amoindri, et le flou cinétique est ajustable ou désactivable via les options, ce qui est nettement plus agréable.

Concernant les doublages français, Emmanuel Gradi, la voix officielle de Rico sur les trois premiers épisodes, laisse sa place à Boris Rehlinger, un doubleur très connu notamment pour être la voix française de Colin Farrell, Ben Affleck, et Jason Statham. Pour les sonorités et musiques, l’ambiance est au rendez-vous grâce aux compositions de Zach Abramson, déjà à l’oeuvre sur Just Cause 3.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Avec son monde ouvert, ses nombreuses activités (quoique répétitives sur certains plans), ses ajustements tant au niveau terrestre (véhicules) qu'au niveau armement (avec des tirs secondaires), ses gadgets évolutifs et surtout sa fluidité constante, par rapport à l'opus précédent, font de Just Cause 4 le meilleur de la licence à ce jour. Toutefois, le peu d'exploitation des véritables nouveautés, et l'aspect technique même partiellement patché restant en dehors des standards pour la génération actuelle, risquent de freiner certain(e)s amateur(trice)s de la série.
ON A AIMÉ !
- Un grand monde ouvert et....
- ...remplis d'activités annexes
- Encore plus de joujoux, donc de possibilités à expérimenter !
- Un gameplay toujours aussi fun avec le mix Wingsuit, Grappin et Parachute
- La version française
- La météo...
ON A MOINS AIMÉ...
- ...n'est pas si influente que ça sur la maniabilité finalement...
- Des nouveautés sympathiques mais très peu exploitées
- Manque de variétés sur certaines missions
Retour sur Just Cause 4 : La tornade tellement attendue …
Just Cause 4
Editeur : Square Enix
Développeur : Avalanche Studios
Genre : Action, TPS, Aventure
Support(s) : PC, PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 04/12/2018

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