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Cat Quest : Toutes griffes dehors !
Quand les chats sont là, les dragons ne dansent pas

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Développé par The Gentlebros, studio indépendant basé à Singapour, Cat Quest est un titre apparu sur PC il y a un peu plus de trois mois. Aujourd'hui il s'offre un petit détour sur console grâce à l'éditeur PQube. Pour ce jeu d'Action-RPG (A-RPG), les développeurs se sont inspirés de trois grands noms connus du jeu vidéo : Final Fantasy, The Legend of Zelda et Skyrim. Voyons voir ce que ce mélange peut donner.

Chat commence bien

L’histoire et le gameplay de Cat Quest est simplissime, mais simplissime ne veut pas dire que le titre est
mauvais, juste qu’il est accessible au plus grand nombre. Tout tourne ainsi autour des chats, et derrière le
contexte d’un frère qui cherche à sauver sa soeur, on découvre un background plus travaillé ainsi qu’une touche d’humour, des jeux de mots, de l’autodérision et des références appréciables.

Il y a bien longtemps, dragons et Dracosangs (des guerriers chats ayant le pouvoir de terrasser des dragons), livraient bataille. Mais un jour les dragons et les Dracosangs disparurent sans laisser de traces, sans que l’on ne comprenne pourquoi.

Bien plus tard, deux chats (en l’occurrence le héros que l’on contrôle et sa soeur) voguent sur l’eau à bord d’une barque quand tout à coup un chat blanc dénommé Drakoth enlève la soeur de notre futur héros et la téléporte ailleurs. Mais au lieu de s’en tenir uniquement à cet enlèvement, Drakoth déchaîne les mers, ce qui détruit la barque de notre héros qui dérive désormais sur une planche en bois.

Le félin échoue ensuite sur Félingard où un esprit gardien, Spirry, s’impose pour l’aider. Le matou a d’ailleurs depuis l’attaque une étrange marque sur la tête, celle des Dracosangs. Et si un Dracosang est de retour, ce n’est pas pour rien.

L’inspichaton des grands

Le titre de The Gentlebros aussi mignon soit-il, est une bonne porte d’entrée pour initier les joueurs dans des variations de mécaniques très simplifiées du genre Action-RPG.

Tout au long de Cat Quest, nous évoluons sur un terrain plat en Open World (l’inspiration de monde ouvert provient de Skyrim, dixit les développeurs) avec une vue trois quarts (représentant la carte du monde) à la manière des titres Final Fantasy old-school de Squaresoft. Ce n’est pas une coïncidence puisque les développeurs de The Gentlebros le disent eux-mêmes, ils se sont inspirés de la licence de Squaresoft (désormais Square Enix) pour reproduire cette vue et cet aspect si particulier de la carte du monde. Cette world map possède sa propre signature, c’est-à-dire que durant l’exploration, les lieux que l’on arpente sont indiqués à même la map comme la chapitale, la forge de Kit Cat,… l’allure donne une sorte de carte au trésor chapatique pour le coup.

Sur cette map, on peut réaliser diverses actions comme trouver des stèles, ce qui nous permet d’en apprendre davantage sur le background du titre. Le monde est aussi rempli de félins qui ne sont pas là pour la décoration, mais pour nous demander notre aide lors de quêtes annexes. Pour cela, les chatons sont groupés dans des petits villages où un panneau de quêtes est présent. Petite précision, on ne peut accepter qu’une quête à la fois car une fois acceptée, l’aventure principale se met « en pause ». A noter que si l’on fait une sieste de récupération au village, une sauvegarde s’effectue et on récupère également les PV et le mana (PM). En plus c’est gratuit donc il ne faut pas hésiter à en faire entre deux quêtes.

Chat balance beaucoup par ici

Chacune des quêtes accomplissable se traduit par des récompenses : soit de l’or, soit de l’expérience pour grimper en Level, soit de l’équipement ou même les trois. Ce qui veut bien sûr dire que ces quêtes disposent d’un seuil minimum de Level recommandé pour être accomplies. Dans les faits, si l’on a un bon équipement et de bons sorts, on peut se risquer en allant réaliser ces quêtes en deçà de ce seuil recommandé (5 à 10 niveaux au minimum en dessous), les ennemis ne posant pas beaucoup de résistance, mais devenant logiquement plus « sac à PV ». Dernier petit point sur les quêtes, ces dernières se déroulent la plupart du temps dans des donjons.

En parlant de donjons, ils sont disséminés sur la carte du monde (avec un effet en relief assez réussi, tout comme pour les hautes herbes). On peut s’y rendre aussi bien lors d’une quête que sans, puisque ces donjons sont accessibles à tout moment. Là encore, un seuil de Level minimum recommandé est indiqué. Une fois à l’intérieur de ces donjons, on se retrouve (après transition) dans des petites grottes où il faut terrasser tous les ennemis à l’intérieur.

Chaque mission annexe se réalise donc de cette façon : accepter la mission au panneau de quêtes, parler au « client » (un chat), remplir la mission hors (sur la world map) ou en donjon, terrasser les ennemis puis valider la quête : soit directement, soit en retournant voir le « client ». Et rebelote : accepter une nouvelle quête au panneau,… Inutile donc de vous dire que les allers/retours sont légion, ce qui donne un sentiment de répétitivité à la longue. Le véritable reproche que l’on peut faire à ces quêtes c’est qu’il s’agit à 98% ni plus ni moins que de chasse aux monstres, on aurait aimé un peu plus de diversité de ce côté-là, surtout que chacune de ces quêtes propose de petites histoires assez chatpatiques à suivre.

Combats de rue

Mise à part l’inspiration de Final Fantasy et de Skyrim pour son Open World, The Gentlebros s’est aussi inspiré de la franchise The Legend of Zelda en ce qui concerne l’exploration et les combats. Pour l’exploration, il ne faut pas s’attendre à détruire des jarres, découper des hautes herbes, lancer des pierres, ni à résoudre des énigmes à la façon de Link, c’est bien dommage (bon, il y a quand même une petite énigme mais c’est une chasse au trésor, c’est tout). En revanche, on a un menu ergonomique simplifié au possible, des coffres au trésor à ouvrir et la possibilité d’explorer partout dès que l’on acquiert la compétence adéquate ce qui donne bien une petite touche Zelda-esque.

Du côté des combats, ils sont assez dynamiques, on ressent bien un petit côté Zelda-like old-school. Chaque combat se déroule en temps réel, certains étant délimités par une zone, d’autres pas du tout. Nos actions ne sont pas nombreuses mais suffisent amplement. On peut évidemment attaquer et faire des combos avec notre arme (via la même touche). Mais attention, chaque type d’ennemi peut attaquer différemment.

C’est-à-dire qu’un cercle indique la portée de l’ennemi, et dès que ce cercle vire au rouge vif, l’ennemi attaque, il faut donc esquiver et cela tombe bien puisque l’on peut faire une roulade. Bien sûr, les autres ennemis ne se contentent pas que d’attaquer, ils lancent aussi des sorts élémentaires, sorts dont la portée prend une autre forme : celle d’un sceau du sort en question. On peut ainsi s’attendre à recevoir des attaques élémentaires en diagonale, en haut, sur les côtés,…

Pour riposter, il suffit d’esquiver puis d’attaquer, ou alors d’utiliser l’un des sauts que l’on aura acquis dans un autel de magie (contre de l’or). Chacun des sorts a sa propre portée mais consomme une jauge de mana (PM) comme la magie Ronron Flamme par exemple. Pour la régénérer, il suffit d’attaquer ou de se reposer dans un village. Un système de combat qui donne plus de sensations lorsque l’on prend des
risques en s’attaquant à des ennemis au Level bien plus fort que le nôtre.

Cependant, lorsque vous aurez maîtrisé les patterns de sorts de chaque ennemi, une routine et une lassitude peuvent s’installer, et on en revient au même schéma : brûlure, gel pour retarder l’action, on frappe, on esquive ou on se soigne et rebelote.

Pour finir cette partie gameplay, on va parler de l’équipement mais on ne va pas s’y attarder puisqu’il est assez classique au genre A-RPG : casques, armures et armes (épées, haches,…) sont à équiper en fonction de ses préférences : personnage axé sur les dégâts des sorts, sur l’attaque offensive, sur la vie ou sur la défense. On signalera par ailleurs un bon point sur l’équipement en doublon qui au lieu de stagner dans un sac, renforce automatiquement l’équipement en question (arme, casque, armure) du même nom.

Au poil

La direction artistique est bien réalisée et le titre est relativement coloré et mignon, même si on peut regretter un manque de diversité dans les environnements. Signalons tout de même quelques bugs d’affichage comme des jauges de PV ennemis présents dans le vide, sans ennemis autour. Les musiques accompagnent bien les péripéties de notre boule de poil.

Testé sur une version PS4

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Cat Quest fait partie de ces jeux parfaits pour apprendre les balbutiements de l'Action-RPG. Prise en main rapide, combats qui peuvent être adaptés en fonction du Level ennemi choisi (les ennemis les plus faibles sont au sud du continent), menu ergonomique simplifié, sans oublier l'humour qui en font les points forts du titre de The Gentlebros. En revanche, les véritables fans d'A-RPG pourront y trouver une certaine lassitude et une routine, dû aux nombreux allers/retours des quêtes et à la répétitivité des combats lorsque l'on a maîtrisé tous les patterns ennemis. Le soft est donc à destiner en priorité à ceux qui veulent s'initier au genre, ou à ceux qui aiment jouer à petite dose pour ne pas laisser la routine s'installer.
ON A AIMÉ !
- Des combats sympathiques...
- Le background et l'humour
- Très accessible et simplifié
- Les félins et les dragons
ON A MOINS AIMÉ...
- ... Mais une routine peut s'installer
- Les nombreux allers/retours à l'autre bout de la map
- Quêtes répétitives
Cat Quest : Toutes griffes dehors !
Cat Quest
Editeur : PQube
Développeur : The Gentlebros
Genre : A-RPG
Support(s) : Mobiles, PC, PS4, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 10/11/2017

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