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Borderlands 2 : I’m not crazy, mommy got me tested.

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Pour les amateurs de stratégie, il y a Warcraft et Starcraft. Pour les amateurs de gestion, il y a les Sims. Pour les amateurs de sport, il y a FIFA. Et pour les gros bourrins, il y a Borderlands 2 !

 

Dans un environnement de plus en plus uniforme dans les FPS, fait de scènes de guerres ou d’épisodes historiques, rares sont les titres qui parviennent à se démarquer. Le plus récent exemple est le sympathique Rage, mais celui qui a le plus dépoussiéré le genre, en lui rappelant à quel point il était décomplexé à l’aube des années 90, c’est Borderlands, premier du nom.

Surfant sur le souvenir de la frénésie furieuse de Doom, Borderlands présentait un FPS totalement déjanté, d’une violence et d’un trash intégraux, parsemés d’un humour noir et souvent vulgaire. Il complétait l’ensemble d’une sorte de dimension hack’s slash à la première personne, du jamais-vu, la récompense du joueur venant non pas du scénario ou des événements auxquels il était confronté mais bien du butin qu’il pouvait amasser, butin au code couleur copié intégralement sur Diablo (blanc, vert, bleu, orange et violet). Mais là où le jeu de Blizzard a manifestement fait fausse route dans son troisième volet, en proposant un loot bien trop famélique pour rassasier un joueur dont c’est le seul objectif, Borderlands distribue un arsenal de Coréen du Nord, avec des armes de types variés et aux spécificités innombrables. Et comme tout le monde peut à peu près se servir de n’importe quoi, on ne risquait pas de tomber sur un loot inutile.

Fusil à pompe, à lunette, mitraillette, pistolet, lance-roquettes, grenades, tout y passait et des meilleurs.

Déjà tout ce propos et toujours rien sur Borderlands 2? Et bien oui, pour une raison très simple : Borderlands 2 et Borderlands, c’est exactement la même chose ! Expliquons cela un peu plus avant.

Dans Borderlands 2, vous jouez un chasseur à la recherche de l’Arche, un vaisseau extraterrestre qui contient du matériel à profusion. Comme dans le premier. Vous pourrez jouer un commando spécialiste des tourelles, une Sirène aux pouvoirs psychiques, un gros bourrin qui manie une arme dans chaque main et supporte les tirs sans broncher, ou un assassin qui joue beaucoup la carte du corps-à-corps, mais nettoie auparavant la zone au fusil de précision. Ca vous rappelle quelque chose ? Bingo, le casting est à peu près le même que pour le premier épisode, la différence notable étant donc Zéro, l’assassin, qui se distingue un peu de Mordecai.

En revanche, les arbres de talents ont été revus. En lieu et place de talents essentiellement passifs, on a maintenant de vrais pouvoirs supplémentaires, et trois arbres qui évitent toute redondance. Ainsi, ce même Zéro pourra par exemple être plus furtif que jamais, meilleur tireur ou assoiffé de sang. Les talents d’autrefois, qui boostaient essentiellement les stats, sont remplacés par un nouveau système qui, lui, est peut-être la seule innovation du jeu, mais est vraiment très intéressant. En remportant différents défis dans le jeu (un certain nombre de coups critiques, de morts nocturnes ou à l’explosif par exemple), on remportera une médaille qui pourra se transformer en modification réduite d’une stat, cette modification s’appliquant en plus à tous les personnages du joueur. Appelés points de brutasse (badass en anglais, c’est quand même autre chose), ces points sont un vrai appel pour varier son jeu.

Le précédent jeu vous offrait un scénario principal insipide et des quêtes secondaires répétitives, avec trop d’allers-retours ? Tout est conservé dans celui-ci, mais au moins les PNJ ont gagné en épaisseur. D’abord, le « grand méchant » est à se tordre de rire via ses commentaires dans le casque de votre personnage : attendez un peu de savoir comment il baptise son cheval… Ensuite, les PJ du premier jeu sont tous devenus d’éminents PNJ de celui-ci, ce qui fera plaisir à ceux qui ont usé leurs yeux sur le précédent. De même, certains PNJ du précédent sont restés, comme le Dr Zed d’un DLC, et l’univers y gagne une forme de cohérence. Ce n’est pas plus mal.

Borderlands était un jeu en cel-shading assez esthétique, mais aux décors ultra-répétitifs ? Ce n’est plus tout à fait exact. Le style n’a pas changé, et il est toujours aussi beau à regarder. En revanche, nous aurons enfin autre chose qu’un interminable désert, puisque nous aurons droit à des zones enneigées, des grottes, et ainsi de suite.

Côté ambiance, on ne change pas une équipe qui gagne : les ennemis et amis sont tous fous, le robot Claptrap est toujours là et on a toujours envie de lui tirer dessus, les machines à vendre sont bien présentes avec toujours des commentaires savoureux, et les dialogues sont souvent hilarants et/ou absurdes. Rien de tel qu’un sadique qui vous court dessus en hurlant « tu ne peux pas me tuer, je suis mort demain ! » !

Bien sûr, le jeu est taillé pour être parcouru à plusieurs : le nombre d’ennemis est alors multiplié, et le loot beaucoup plus intéressant. En solo, d’ailleurs, le jeu peut être assez délicat par moments, bien plus en tous cas que ne l’était le jeu original, une vraie promenade de santé. Il faut d’ailleurs noter que l’IA a été considérablement améliorée, et c’est tant mieux : elle se cache, se couvre, vous contourne et peut même vous attirer dans un piège. Du coup, les combats gagnent en intensité, et il faudra avoir des réflèxes affutés pour s’en sortir dans quelques occasions.

Du reste, en voyant certains campements et certaines zones un peu vides, on fait vite le lien : elles sont faites pour accueillir le nombre d’ennemis qui convient à quatre joueurs, mais sont trop grandes en solo. Insoluble.

Dernier point positif à aborder : la customisation de l’apparence des personnages et des véhicules, qui si elle est purement cosmétique, renforce un peu la personnalisation de son personnage.

Enfin, deux gros points noirs : les véhicules sont toujours aussi pénibles (joueurs PC, passez à la manette dans ces cas-là), et surtout, SURTOUT, l’abominable inventaire du premier volet, une espèce d’usine à gaz qui provoquait un nombre incroyable d’erreurs et était très désagréable à manier, est toujours là! A l’identique! Comparer deux éléments de l’inventaire est toujours aussi laborieux, et l’ensemble est toujours aussi désagréable. De plus, l’inventaire, pour un jeu à loot, est beaucoup trop réduit, obligeant souvent à laisser d’objets sur sa route, alors que l’argent vient pourtant rapidement à manquer…

PS: Un DLC incluant un nouveau perso, la Mécromancienne, est sorti en même temps que le jeu. Pourquoi le personnage n’est-il pas inclus dans le jeu?

 

 

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Défouloir, jubilatoire, toujours aussi déjanté, Borderlands est certes une mise à jour du précédent opus, mais par les temps qui courrent, un FPS crétin à souhait pourra amuser les amateurs de fights sanglants !
ON A AIMÉ !
- Barré!
- Défouloir
- Quelques nouveautés...
ON A MOINS AIMÉ...
- ... mais vraiment pas beaucoup!
- L'INVENTAIRE!
- Un DLC le jour de la sortie...
Borderlands 2
Editeur : 2K Games
Développeur : Gearbox Software
Genre : FPS
Support(s) : PC, PS3, Xbox360
Nombre de Joueur(s) : 1-4
Sortie France : 21/09/2012

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