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Need for Speed Payback : Le jeu de caisse auquel il manque la touche Need for Speed
Il faut attendre les futurs patchs pour se faire une idée plus précise

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Avec plus de 20 épisodes au compteur pour la franchise et presque 24 ans d'activité, la licence du jeu de course arcade Need for Speed a connu de très bons moments comme de moins bons. Et on ne peut pas dire que la licence soit repartie sur de bons rails avec le récent reboot de 2015 "Need for Speed". C'est le studio Ghost Games qui s'occupe de la licence en solo depuis le reboot, qui avait déjà développé NFS Rivals avec Criterion. Aujourd'hui, ils cherchent à nous convaincre avec leur dernier volet : Need for Speed Payback. Le soft va-t-il redorer le blason de la franchise ? C'est que nous allons voir !

Quand on cite Need for Speed, on pense tout de suite aux excellentissimes Most Wanted, Hot Pursuit, ou encore Rivals, mais depuis la chute libre avec The Run et le reboot de 2015, notamment, la licence a vraiment peine à rebondir. On espérait donc que ce dernier titre Payback arriverait à relancer tout cela en gardant cet esprit Need for Speed avec la vitesse, le spectaculaire, les cascades et autres poursuites, et on peut d’ores et déjà dire que le bilan est à « moitié » concluant. Comme pour le reboot de 2015, ce Need for Speed Payback dispose d’un contenu scénarisé. Mais disons-le tout de suite, même si ce scénario lorgnant du côté des films Fast & Furious est bien écrit, il n’en demeure pas moins vu et revu.

Une histoire de vengeance

Tyler Morgan, un « pilote », fait partie d’une bande avec Jess, Mac et leurs amis. Les compères vont tenter de voler une caisse lors d’une course illégale à Fortune Valley, paradis des casinos et autres magouilles. Mais ce qu’ils ignorent, c’est que l’un des leurs ne joue pas franc jeu avec eux, et au final ce n’est ni plus ni moins que la pègre mafieuse qui va leur tomber dessus. Quelques temps plus tard, l’équipe veut se venger en s’opposant au Clan de la mafia.

Les missions du monde ouvert « balisé »

Quand on pense Need for Speed, on pense automatiquement voleurs, policiers et l’adrénaline qui en découle lorsque l’on est au volant d’une bagnole, et que l’on est poursuivi par une meute de flics prêts à tout pour nous arrêter : barrages, hélicos,… Tous les moyens sont bons pour mettre fin à notre virée et nous coffrer.

Mais mis à part durant les missions de ce Need for Speed Payback, il n’y a pour ainsi dire aucune force de l’ordre qui rôde, pas de patrouilles en mode libre solo (le mode libre en ligne arrivera via une mise à jour prochainement), un véritable comble pour un jeu de la franchise dont cet élément fait indéniablement partie de l’adrénaline du titre.

Heureusement que dans ce Las Vegas fictif en monde ouvert mais aux tracés de courses balisés (en ce qui nous concerne cela ne nous dérange absolument pas d’ailleurs), on a de quoi s’amuser un peu avec plusieurs types de missions : Drift, Off-Road, Tout-Terrain, Course,…

Sur ce terrain de jeu varié et grand, on peut ainsi faire des virées dans les rues de la ville de Silver Rock, se rendre ensuite dans la région désertique de Silver Canyon, toujours dans une même typique de région désertique mais plutôt en ligne droite, on a Désert Liberty et les routes montagnardes sont également de la partie avec le Mont Providence, idéal pour les drifts. Entre les diverses missions scénarisées, il y a aussi de nombreux défis : la recherche d’épave et les sauts par exemple.

Les épaves, qu’est-ce que c’est ? Eh bien il s’agit d’une nouveauté assez originale et bienvenue qui consiste à retrouver une « épave » avec des indices à la manière d’une chasse au trésor, mais il faut aussi retrouver les pièces manquantes des diverses épaves pour que ces caisses retrouvent leur forme d’antan. On regrette seulement qu’il n’y en ait pas plus, parce que cela amène une bonne dose de fraîcheur au soft.

La conduite, et la pâle vitesse

Avant d’évoquer la personnalisation, grind (oui, étrange que cela puisse paraître, Need for Speed va nous inciter à grinder les diverses missions/courses pour pouvoir progresser dans l’aventure) et loots boxes qui font débat, on va bien sûr s’attarder sur la conduite. Inutile de dire que les amateurs uniquement de simulation devront passer leur chemin, à moins de vouloir s’essayer à autre chose, puisque la franchise Need for Speed a toujours été portée sur l’arcade, et cette année c’est encore le cas.

Au niveau des sensations, bien que cela soit arcade, le drift vient uniquement des dérapages contrôlés, que ce soit en off-road ou sur route, le transfert de masse et autres particularités ne sont pas prises en compte. En somme, on drift facilement.

S’il y a un point qui est un peu gênant dans le soft, c’est l’effet de vitesse. Alors oui on le sait, sur un Need for Speed c’est la vitesse qui fait tout dans les sensations, enfin en grande partie. Seulement voilà, que ce soit sur les routes ou en off-road, on ne ressent pas l’effet de vitesse : si on va à 300Km/h on voudrait avoir du punch, se sentir en danger, être proche d’un crash si on fait une fausse manipulation ou un mauvais dérapage, mais pour ce Payback il en est tout autrement, on ne retrouve pas les ingrédients qui font ce sel de la licence.

Certes, les courses sont assez dynamiques, assez rapides et les courses-poursuites, même si elles sont moins présentes, procurent assez d’adrénaline. Mais voilà, assez ne veut pas dire top, il manque ce petit quelque chose. Heureusement, le spectaculaire de la licence est bien présent, et c’est toujours ça de pris.

Les améliorations et le grind

Bien sûr, ce Need for Speed ne déroge pas à la règle des jeux de caisses qui « offrent » des récompenses en fin de course. Ainsi, lorsque l’on gagne des défis et des courses, on remporte des pièces à la manière de Forza Horizon ou encore The Crew. Ces pièces représentées par des speedcards (des cartes de jeu représentant des pièces automobiles) servent à renforcer nos véhicules (moteur, etc…), véhicules qui sont eux-mêmes répertoriés en diverses catégories (drift,…).

Le renforcement de caisses est on ne peut plus simple, puisque si vous faites la comparaison avec un RPG, chaque élément dispose d’une prédominance qui améliore plus ou moins certains attributs de la voiture. Alors soit, on installe la pièce telle quelle, soit on la « recycle » en quelque sorte, pour espérer récupérer une bien meilleure pièce que celle que l’on vient de sacrifier.

Pour ne pas progresser trop rapidement, il n’est pas possible de s’équiper directement des meilleures pièces, puisqu’un système de Leveling est présent sur chaque véhicule. Si dans l’ensemble c’est assez équilibré, on reste obligé de grinder en refaisant plusieurs fois les mêmes défis/courses pour faire monter sa voiture en Level et ainsi atteindre le seuil de Level recommandé pour certaines épreuves, mais en plus il faut espérer recevoir à la fin de ces nouvelles épreuves, des speedcards de meilleurs niveaux. On voit que le studio a été influencé par la progression RPG, tout comme The Crew et Forza Horizon l’avaient fait auparavant.

Loots Boxes et Multi

Même si cela peut sembler accessoire, certaines pièces dites cosmétiques font l’objet de loots boxes. Vous savez ces caisses de récompenses qui servent à progresser plus vite avec de l’argent réel. Certes, pour la cosmétique ce n’est absolument pas nécessaire.

Mais même si EA, suite aux critiques, à effectuer quelques améliorations concernant ces loots boxes, le grind quant à lui étant obligatoire, le seul échappatoire pour ne pas avoir à refaire inlassablement les mêmes courses, reste de dépenser son argent réel et la tentation peut-être grande si le grind commence à vous chauffer les écoutilles.

Un dernier mot sur le multi qui pour le moment se contente de diverses courses que l’on peut effectuer via des speedlists avec ou sans classement. Dans ces courses, on rencontre tous types de joueurs pour avoir plus de challenge que la partie solo (logique). Cependant, comme dit plus haut, pour avoir accès au mode libre en multi, il va falloir attendre un futur patch qu’EA a « promis » de lancer prochainement.

Pas transcendant

Forcément, si vous êtes en possession de Forza Motorsport 7, vous allez trouver que ce Need for Speed Payback est fade et fait pâle figure à côté du titre de Turn 10, notamment pour ses textures et arrière-plans faiblards, mais le titre se rattrape sur les effets de lumière grâce au moteur Frostbite. Fort heureusement, nous n’avons pratiquement pas constaté de ralentissement. En somme, c’est mi-figue mi-raisin.

Le soft bénéficie d’une traduction française intégrale plutôt correcte. A la tête des voix, on peut par exemple citer Xavier Fagnon qui a prêté sa voix à Desmond Miles pour le premier Assassin’s Creed, ou encore Donald Reignoux, la voix française de Sora dans les deux premiers Kingdom Hearts (les seuls en VF aussi…), de l’un des héros de Lego Ninjago, sa voix est même présente dans The Legend of Zelda – Breath of the Wild.

Testé sur une version Xbox One

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

On le sait, ces derniers temps les titres bénéficient de beaucoup de patchs suite à la réaction et aux critiques des joueurs(euses), des titres qui sont pour ainsi dire vulgairement "livrés en kit". Ce Need for Speed a ainsi corrigé quelques erreurs depuis sa sortie en novembre dernier, mais va également apporter des choses plus qu'appréciables comme le mode libre en ligne. Alors faut-il craquer ou attendre qu'EA rectifie encore le soft ? Difficile de répondre à cette question. Le titre n'est pas mauvais, il procure tout de même de bonnes sensations même si on a du mal à retrouver les dites sensations d'un "vrai" Need for Speed, comme Hot Pursuit et Rivals. En l'état actuel des choses, hors nouveaux patchs, notre note est de 6,5.
ON A AIMÉ !
- Scénario bien écrit...
- Les épaves
- La map
- Les épreuves / courses-poursuites
ON A MOINS AIMÉ...
- ... Mais vu et revu
- Les loots boxes
- Grinder encore et encore
- Graphismes mi-figue mi-raisin
- Il manque ce petit quelque chose de Need for Speed
- La grande absence de policiers en mode libre solo
Need for Speed Payback : Le jeu de caisse auquel il manque la touche Need for Speed
Need for Speed Payback
Editeur : Electronic Arts
Développeur : Ghost Games
Genre : Course
Support(s) : PC, PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 4-8
Sortie France : 10/11/2017

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