Ce n’est pas la première fois qu’on vous écrit des tests sur la licence. On vous propose même d’aller lire nos tests de Warriors Orochi 3 et Warriors Orochi 3 Hyper. Pour les plus curieux, on a aussi quelques tests sur Dynasty Warriors. Pour tous ces titres, le principe de jeu est assez immuable. Vous évoluez sur un champ de bataille blindé de soldats qu’il va falloir occire. Alors attention, ce n’est pas un Ninja Gaiden où chaque adversaire peut se révéler mortel. Ici, on a de la chair à épée face à soi (en gros, ils sont plutôt statiques) mais ils sont tellement nombreux qu’il faut tout de même être vigilant. Quelques Boss bien sentis viennent aussi vous donner véritablement du fil a retordre. C’est ça le gameplay de Dynasty Warriors et de ses petits frères. C’est très particulier, il faut aimer bastonner les boutons de la manette avec un acharnement tenant presque à  l’hystérie.

Alors, à chaque opus, on nous propose quelques petits ajustements de gameplay. Dans Dynasty Warrios 8, on avait un système de changement d’arme qui avait apporté pas mal de fraîcheur au titre. Il y avait, en effet, un rien de tactique avec les affinités d’armes. Ici, on nous propose de diriger 3 héros sur le champ de bataille et on peut en changer à la volée. Sympa. Evidemment, on retrouve la barre de Musou permettant de déclencher de petites attaques spéciales (qui ne vident que partiellement celle-ci) ou des big mega costaud attaques qui ne font pas rire (et qui vident totalement la barre de Musou). La jauge de rage est toujours là aussi. Bref, à quelques détails prês, on est en terrain connu.

Du côté des modes, on retrouve le mode campagne et le mode Duel (qui n’était que sur Wii U jusque là) et le Musou Battlefields permettant de construire des niveaux.

Notre Press Start :

Quoi de neuf ?

On nous sert déjà 4 nouveaux chapitres pour l’histoire. Il y a aussi 8 nouveaux officiers, là on ne s’y retrouve plus tellement il y en a au total. On peut noter ainsi l’arrivée de Sterkenburg Cranach venant tout droit d’Atelier Meruru  The Apprentice of Arland et celle de Sophitia Alexandra (Soul Calibur IV).

Mais c’est du détail, intéressons-nous au tout nouveau mode appelé Gauntlet. On peut parcourir quelques niveaux sans scénario, juste pour la baston. La vraie nouveauté, c’est que vous contrôlez une équipe de 5 officiers qui peuvent unir leurs forces dans la bagarre. Pour cela, vous pouvez changer la formation du groupe, ce qui a une influence sur les attaques et les capacités du groupe. Il y a ainsi 3 catégories de formation : offensive, défensive et expolorative. Rigolo ce système surtout que les formations en elle-même ont leur propre niveau d’XP. Pour que cela marche, il faut rester à proximité les uns des autres ce qui ne manque pas de piquant. Chaque stage se vit un peu comme dans un Dungeon-RPG, on est là pour engranger de l’XP et différents items permettant de débloquer les autres stages. En bref, des heures de jeu à venir surtout que le niveau est plutôt élevé.

Il y a aussi pas mal de petits ajouts dans les attaques mais nous allons surtout citer le Triple Rush. C’est une attaque enchaînée par vos trois officiers, à la suite. Fun et efficace !

Evidemment il faut parler aussi des améliorations graphiques sur la version next-gen. Par rapport aux versions précédentes, c’est plus nerveux, plus rapide et le frame-rate est bien meilleur. Les détails sont aussi plus nombreux et les textures un peu moins fainéantes. Le nombre d’ennemis à l’écran a aussi été revu à la hausse et c’est particulièrement notable sur le mode Gauntlet qui nous en met plein les yeux de ce côté là. En bref, c’est mieux même si on pourrait espérer plus de choses.

Au final, quelques petites nouveautés qui ne justifient pas l’achat de cette version si vous possédez déjà Warriors Orochi 3. Dans le cas contraire, c’est clairement la meilleure version, donc n’hésitez pas !

Testé sur une version PS4