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The Legend of Heroes – Trails of Cold Steel : Un JRPG à l’univers immersif et très prenant !
Il débarque enfin sur PS4, on attend les suites

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Alors que le troisième épisode sera disponible chez nous seulement en automne prochain, avec pour la première fois des sous-titres en français (!), nos amis nippons ont déjà pu savourer la "conclusion" de The Legend of Heroes - Trails of Cold Steel, avec le quatrième volet : The End of Saga. En attendant que ces deux volets du JRPG débarquent en France, le premier The Legend of Heroes - Trails of Cold Steel, paru sur PS3 en 2016 en Europe, (sorti en 2013 chez nos amis nippons) vient d'être porté sur PS4, l'occasion pour nous de vous faire découvrir les prémices des événements de la Classe VII.

Contrairement à ce que certains et certaines pouvaient penser, la franchise The Legend of Heroes ne débute ni avec la partie The Legend of Heroes, ni avec Trails in the Sky et encore moins avec Trails of Cold Steel. La première apparition de The Legend of Heroes remonte à 1989, oui il y a une bonne trentaine d’années, avec Dragon Slayer – The Legend of Heroes, ce qui correspond au tout premier The Legend of Heroes. En revanche tous les jeux estampillés The Legend of Heroes ne sont pas forcément des suites directes, mais peuvent correspondre à des trilogies (ce qui le cas de la trilogie Gagharv ou de Trails in the Sky) ou même quadrilogie avec Trails of Cold Steel.

Néanmoins même si cela peut être compliqué dit comme cela, la partie « Trails », recèle neuf jeux à elle seule, ils sont situés dans le même monde, mais dans des lieux différents. Dans l’ordre chronologique, il y a le royaume de Liberl pour la trilogie Trails in the Sky, l’Etat autonome de Crossbell pour la dualogie Zero no Kiseki et Ao no Kiseki (malheureusement jamais sortie en dehors du Japon), et l’Empire d’Erebonia pour la quadrilogie Trails of Cold Steel. Autant dire que pour une parfaite connaissance de l’univers, avoir joué aux autres épisodes est un plus pour comprendre certaines références par exemple, mais cela n’est toutefois pas obligatoire.

Trails of Cold Steel : les riches débuts de la Classe VII à l’académie de Thors dans l’Empire d’Erebonia

Ce premier épisode nous emmène à la découverte de la ville de Trista, et plus précisément de l’Académie de Thors en compagnie de Rean Schwarzer, le protagoniste principal. Cette académie très réputée au sein du Royaume d’Erebonia est une Ecole militaire (comme dans Final Fantasy Type-0, voire Final Fantasy VIII dans un autre registre), où des jeunes de classes et différences sociales sont envoyés pour l’apprentissage de leur étude. Chaque classe est donc séparée socialement entre les nobles de bonnes familles d’un côté, et les petites gens de l’autre, différenciée par leur uniforme scolaire. Autrement dit, il s’agit là des mêmes cloisons sociales que l’on retrouve dans tout le Royaume d’Erebonia.

Une fois le discours d’entrée terminé, Rean et huit autres élèves se rendent compte qu’aucune des classes ne leur a été attribuée, et qu’en plus ils sont les seuls à porter le même uniforme, différent des vêtements traditionnels des autres classes. C’est alors que Sara, leur instructrice, les invite à passer dans la vieille école de l’Académie, elle leur explique qu’ils font partie d’une classe inédite, la Classe VII, qui n’existait pas auparavant, et qui en plus utilise la mixité sociale, ils en sont donc les tout premiers élèves. Seulement ce n’est pas au goût de tout le monde et des querelles s’installent. Pourtant, les élèves vont devoir faire avec, s’entraider, étudier ensemble sur ce campus durant deux ans, et cela sans connaître véritablement le but de la Classe VII. D’ailleurs leur premier exercice commence déjà, ils sont envoyés dans les profondeurs de l’école, un véritable donjon labyrinthique, remplis de monstres. Et ce n’est là que le début de leur cursus scolaire rempli de mystères…

Ce portage ne propose pas malheureusement de sous-titres en français, il faut donc un minimum de connaissances en anglais pour saisir l’intégralité du scénario qui est relativement consistant, les non-anglophones risquent donc de passer purement et simplement à côté. En effet, Trails of Cold Steel est un titre qui met fortement sa narration au-devant de la scène, quitte à parfois entrer trop dans « le blabla » et un peu moins dans l’action, ce qui risque de déplaire à certains, mais la richesse du scénario, son univers, et ses personnages charismatiques disposant chacun de leur personnalité, font que l’on s’attache, et que l’on a envie de découvrir la suite. Certes, on retrouve forcément quelques clichés du JRPG, mais de nombreux thèmes sont abordés, les guerres, les conflits, la division des classes sociales, et bien sûr diverses intrigues et rebondissements sont présents.

On doit dire aussi que grâce aux 5000 lignes de dialogues ajoutées en anglais (pour cette version et celle du PC), cela apporte un énorme plus à l’immersion, sans compter que pour la première fois, les doublages en japonais sont disponibles, ce qui apporte un sacré plus.

Cursus scolaire : Cours, campus, sorties d’études,… la vie d’un étudiant(e)

Dans ce premier opus, en tant qu’étudiants, Rean et ses camarades sont confrontés aux études. Ainsi même si le soft est un concentré de JRPG avec tout ce que cela comporte, on retrouve une facette Persona dans l’apprentissage et les études via une « simulation scolaire ». Le cursus scolaire de ces lycéen(ne)s de la Classe VII est cadencé par un calendrier avec des dates importantes clés. On a donc des phases sur le campus avec des cours, des épreuves, l’exploration des sous-sols de la vieille école, et des sorties scolaires qui mettent en avant des études de terrain.

Lors des cours, chaque professeur pose des questions sur l’univers qui nous entoure, et répondre juste permet d’acquérir des points d’APs (symbolisant l’évolution du rang de l’élève) servant à obtenir des récompenses une fois un palier atteint. Pour en gagner davantage et ne pas les rater, il ne faut donc pas hésiter à étudier en se rendant à la bibliothèque. Cependant les points d’APs s’acquièrent également lors de réponses données aux habitants pendant les discussions, mais surtout en réalisant des quêtes, que ce soit des quêtes principales, secondaires ou même cachées. Ces quêtes du quotidien consistent par exemple à vaincre des monstres particuliers, à livrer certains objets, à retrouver un objet perdu, etc…

Outre ces quêtes, on a aussi chaque jour et soirée sur le campus, des « Bonding Points » à dépenser et qui sont disponibles en nombre très limité. Ces points servent non seulement à déclencher des scènes avec des personnages secondaires importants, mais aussi avec ses camarades. En effet, passer du temps avec un(e) camarade de classe permet de tisser des liens d’amitié, une bonne entente se répercute donc sur les combats à venir. Autrement dit plus l’entente est bonne, et plus les dégâts des attaques liées se renforcent et deviennent puissants.

En plus de cela, la ville ainsi que le campus regorgent de magasins en tout genre, achats d’objets de soins, d’équipements, d’armements, accessoires, Quartz, ou le bâtiment d’amélioration de la technologie Arcus… Tous étant évidemment indispensables avant de se confronter aux monstres. D’ailleurs, pour vous aider, les DLCs (à l’origine payant sur les autres supports) sont déjà insérés en jeu, on retrouve des Sepiths pour l’amélioration, des objets indispensables, ou encore des costumes. D’autres activités sont aussi présentes comme la pêche, la cuisine, et le jeu de cartes Blade.

Lorsque l’on ne se trouve pas à l’Académie ni en ville, la Classe VII est donc envoyée en mission dans les villages voisins, dans des donjons ou sur des terrains hostiles (environnements classiques hors donjon). Dans les villages, on a affaire à des études de terrain, c’est-à-dire que l’on a le même type de requête de la part des villageois (principales, secondaires ou cachées), des choix de réponses, ainsi que l’accès à diverses échoppes et un bâtiment d’amélioration pour l’Arcus. En vagabondant dans les environnements hostiles tels que le labyrinthe de la vieille école, présenté de manière linéaire et interconnectée entre les différentes zones, on découvre des coffres renfermant des trésors (objets, accessoires,…), un dispositif pour régénérer sa santé, ses PMs, des objets à détruire,… Ainsi que des ennemis visibles sur le terrain.

Pour pouvoir les affronter, il suffit de rentrer en contact direct avec eux, mais on peut bien sûr prendre l’avantage (simple, double ou même triple), en lançant une attaque de manière préventive ou au contraire se faire prendre à revers par l’ennemi, ce qui risque d’être très risqué selon la difficulté choisie. A vous donc de voir aussi si vous utilisez la vitesse X2 (nouveauté pour les déplacements) ou non, il faut donc la gérer avec parcimonie. A savoir que selon l’ennemi, l’attaque de chaque membre de la Classe VII peut être plus ou moins efficace, et donc aussi l’étourdir plus ou moins violemment. Rean par exemple effectue une attaque de corps-à-corps avec son épée, alors qu’Elliot utilise une attaque à plus lointaine distance avec son bâton de mage.

Des combats techniques et plaisants

Une fois en contact avec l’ennemi, une transition s’opère pour laisser place au combat. Comme nous vous en avons déjà parlé lors de notre test de la deuxième partie de The Legend of Heroes – Trails of Cold Steel (ToCS 2 donc) sur PS3, les combats au tour par tour sont techniques, fortement accessibles et plaisants.

Chaque affrontement se déroule donc au tour par tour « classique » avec ordre de passage, comme on l’a vu dans Final Fantasy X par exemple. Lors de son tour, on peut traditionnellement prendre la fuite, utiliser des objets pour se soigner, les techniques (CPs), les magies (EPs) pour les faiblesses élémentaires, et même se déplacer. Oui, oui, il est possible d’effectuer un déplacement dans une zone limitée, afin de prendre l’ennemi à revers ou s’éloigner d’une possible attaque de zone, on retrouve là un système déjà vu dans plusieurs jeux comme Eternal Sonata, Breath of Fire Dragon Quarter, etc… mais toutefois il faut être prudent dans son déplacement en restant technique.

En attaquant, ou en prenant des dégâts, on récupère une partie des CPs du personnage. Ces CPs servent à effectuer des techniques, celles-ci pouvant être des attaques de zone, ou simplement être utilisés sur un seul ennemi, tandis que d’autres techniques peuvent augmenter les statistiques temporaires de ses autres personnages. Cependant, il faut savoir qu’à partir de 100 CPs (soit un premier palier), on peut utiliser une attaque spéciale inédite par personnage, par contre si on attend d’atteindre le deuxième palier (le seuil maximal), cette attaque spéciale voit sa puissance décuplée. La deuxième jauge, elle, celle des EPs, permet de lancer des sortilèges aussi bien offensifs, que défensifs, voire curatifs.

Pour le remplissage de cette seconde jauge par contre, il est nécessaire d’utiliser des objets associés. Outre ces techniques, magies et attaques spéciales, l’aspect relationnel est primordial pour se défaire de certains combats compliqués. Concrètement, à l’instar de Tales of Xillia, lier deux personnages entre eux permet non seulement d’augmenter leur affinité de manière plus lente, mais aussi lors de certaines attaques, de faire prendre le relais à son allié, autrement dit, les attaques (deux) se font l’une derrière l’autre pour asséner plus de dégâts.

Veillez donc à utiliser ces liens régulièrement qui peuvent servir aussi à retarder le tour de l’ennemi au moment opportun. Dernier point, si l’on perd face à un ennemi (surtout dans les difficultés élevées), on peut directement retenter sa chance. A savoir aussi que pour cette version PS4, il est possible d’accélérer les combats via la touche liée au turbo en multipliant carrément la vitesse par 4, dans ce cas, attention à ne pas se tromper dans les différents ordres à donner, une fausse note pouvant faire perdre la vie à nos héros.

Le temps des Quartz, un système complet

Tel un JRPG classique, chaque personnage évolue au fil de l’XP acquis, ce qui permet l’évolution de diverses caractéristiques (force, PV, etc…). Pour être plus résistant ou disposer d’une plus grande force de frappe, rien de plus facile, il suffit de changer d’équipements en les achetant dans les boutiques ou de les crafter, les accessoires, de leur côté, pouvant non seulement augmenter les attributs temporairement, mais aussi nous éviter certaines altérations d’état (cécité, mutisme, etc…).

Avec ces éléments, on a aussi la technologie Arcus, un système complet, et très prenant, semblable aux matérias de Final Fantasy VII. Dans ce menu de compétence, nous avons l’accès à neuf slots différents, certains étant tout simplement bloqués. De manière concrète, nous avons donc huit petits slots pour les Quartz (dont les bloqués), et un slot pour équiper une Master Quartz, cette dernière ayant des propriétés magiques particulières (l’une étant liée au feu, une autre à la terre, etc…) ayant des propriétés maîtresses.

La Master Quartz étant la principale source de magie, chacune d’elles a une propriété différente, de base chaque élève à sa « propre affinité » élémentaire. Pour le feu, on a donc logiquement des magies de feu, mais en plus de ces magies, chaque Master Quartz dispose de ses attributs propres, certaines pouvant augmenter les PVs maximum, une résistance élémentaire, plus de force, etc… A savoir aussi que comme nos héros, cette Master Quartz évolue en fonction de son utilisation, ainsi, si à son plus bas niveau, les effets sont faibles, à son niveau maximum les attributs sont déjà beaucoup plus intéressants. A nous donc d’orienter ses personnages en fonction de ses plaisirs, mais aussi des tactiques que l’on souhaite établir.

En ce qui concerne les petits Quartz, il s’agit purement et simplement de magies diverses et variées, comme celles, par exemple, liées au feu, mirage, etc… D’ailleurs à propos de ces derniers (feu, mirage), ils ne permettent pas d’utiliser de soin, à contrario des Quartz d’eau ou de vent qui, elles, détiennent ces magies curatives. Il y a de nombreuses possibilités à effectuer, certains Quartz étant simplement liés à la magie (plusieurs types par élément), alors que d’autres peuvent augmenter les caractéristiques tant que l’on en est équipé. Cependant, comme nous l’avons dit, tous les emplacements ne sont pas débloqués d’entrée de jeu, il faut donc les débloquer petit à petit à l’aide de cristaux de Sepith, à trouver dans la nature ou lâchés par les monstres. Comme pour les Quartz à choisir de manière très méthodique, pour plus d’efficacité, il faut débloquer le maximum d’emplacements, mais préférera-t-on débloquer les espaces qui requièrent le moins de Sepith étant lié à chaque élément du jeu (eau, terre,…), ou au contraire un emplacement lié à un cristal de Sepith unique ?

Quelques améliorations pour ce portage/remaster PS4

Les équipes de Nihon Falcom le savent, ils sont en retard en ce qui concerne l’aspect graphique pur et dur in-game, c’est pourquoi le troisième opus, à destination de la Playstation 4, étant déjà disponible au Japon, a repoussé les limites présentes, même si celles-ci n’utilisent pas encore les capacités complètes de la console.

Pour ce premier « portage/remaster » de The Legend of Heroes – Trails of Cold Steel, le passage de la PS3, PS Vita, à la PS4 n’est certes pas significatif, on dirait que l’on est plutôt face à un portage de la version PC en l’état, mais se voit au travers de plusieurs touches. Tout d’abord le rendu a été lissé, mais ce qui est plus flagrant, ce sont les couleurs qui sont un peu mieux mis en valeur par leur relief, ce qui rend les effets de magies et ombrages plus agréables. Les scènes « d’anime », et les artworks « mangas » sont particulièrement réussies. Néanmoins logiquement, on trouve via ce portage, de la rigidité dans les mouvements, et la vitesse x2 ou x4 multiplie cet effet, ce qui en dénature l’ensemble.

Concernant l’OST, bien rythmée en combat et plus calme en ville, celle-ci est en accord avec les diverses situations. On se répète encore une fois, les voix japonaises sont enfin disponibles dans cette version, de plus les doublages anglais bénéficient de 5 000 lignes de dialogues audio supplémentaires, comme sur PC. Cependant, certaines séquences ne sont curieusement pas entièrement doublées, c’est-à-dire que les autres personnages s’expriment vocalement donc, mais pas Rean dont on ne voit que les sous-titres écrits, le résultat est assez étrange.

Dernier point pour celles et ceux qui avaient déjà parcouru l’aventure sur un autre support, il est possible de récupérer sa sauvegarde dudit support : PS3 et/ou PS Vita.

Testé sur PS4 Pro

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Pour sa première réédition sur PS4, The Legend of Heroes - Trails of Cold Steel améliore légèrement ses graphismes, augmente ses doublages audio avec plus de 5 000 lignes de dialogues supplémentaires, et les voix japonaises sont incluses pour la première fois (si l'on ne compte pas la version PC). Certes pour quelqu'un qui a déjà parcouru l'aventure cela peut faire très peu. En revanche, soyons clair, les néophytes et novices qui veulent s'initier à la franchise doivent absolument faire fi de la technique qui passe largement au second plan. Car le premier chapitre The Legend of Heroes - Trails of Cold Steel réserve bien des surprises et dispose de tout ce que l'on aime dans un JRPG : un univers très riche, un scénario aux multiples intrigues et rebondissements, des personnages attachants et développés, mais aussi des combats techniques, et un système d'amélioration très complet rappelant les matérias de Final Fantasy VII. Cette version est donc un excellent moyen de se rafraîchir la mémoire et/ou de découvrir l'Arc d'Erebonia en attendant la réédition du second chapitre (en anglais également), disponible dès le début du mois prochain, et le troisième (sous-titré en français) prévu pour une sortie courant automne.
ON A AIMÉ !
- Personnages attachants et développés
- Un riche univers
- Scénario très riche, aux multiples intrigues et rebondissements
- Les améliorations (Arcus,...)
- Les combats
- L'OST
- Plus de doublages en VO et les voix japonaises
ON A MOINS AIMÉ...
- Certains dialogues "audio" ne sont doublés qu'à moitié
- Certains y trouveront trop de blabla par rapport à l'action
- Un remaster fainéant sur la partie graphique
- Les non-anglophones passeront forcément à côté
The Legend of Heroes – Trails of Cold Steel : Un JRPG à l’univers immersif et très prenant !
The Legend of Heroes - Trails of Cold Steel
Editeur : Just For Games / XSeed Games / Marvelous
Développeur : Nihon Falcom
Genre : JRPG
Support(s) : PC, PS Vita, PS3, PS4
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 29/03/2019

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