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Control : Remedy prend le pouvoir !
Mais nous laisse les commandes

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
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Un an après son annonce à l’E3 2018, le dernier-né des développeurs de chez Remedy, Control, un jeu d’Action TPS, est désormais disponible. Et ce que l’on peut vous dire c’est que dès les premiers instants le soft a su nous immerger grâce à son ambiance intrigante.

Remedy, impossible d’être passé à côté de ce nom, ne serait-ce que si vous suivez l’activité vidéoludique. Fondé en 1995, le studio de développement a plusieurs titres connus à son actif : la licence Alan Wake ou encore Quantum Break, tous deux parus sur les machines Microsoft (PC, Xbox 360 et Xbox One). Avec Control, les développeurs optent pour la première fois pour une sortie multi plateforme.

Une histoire captivante

L’histoire du soft est des plus étrange et floue dès le début mais d’autant plus intrigante et captivante. Jesse, « l’héroïne » que l’on incarne a enfin trouvé le Bureau qu’elle cherche depuis des années. C’est dans ce bâtiment mystérieux qu’elle espère savoir ce qui est arrivé à son frère Dylan mais aussi pourquoi elle communique avec une sorte d’esprit que les autres ne perçoivent pas.

Si le Bureau semble posséder des réponses, elle en devient très vite la nouvelle Directrice malgré elle, une tâche qui ne l’intéresse guère. Pourtant elle va devoir aider le personnel de l’Ancienne Maison (le Bureau) en détruisant une menace : le Hiss.

Ancienne Maison historique

Remedy a choisi de distiller son scénario sous forme de bribes dispersées çà et là dans l’Ancienne Maison. Ces collectibles, très nombreux par ailleurs, prennent aussi bien l’apparence de documents audio et vidéo que de connaissances à apprendre auprès de divers PNJs. Il faudra donc obligatoirement en récupérer un maximum, et même tous, afin d’y voir plus clair dans ce scénario alambiqué, riche en mystères, bien écrit et d’autant plus captivant.

En plus de la quête de Jesse Faden, c’est toute la bâtisse de l’Ancienne Maison qui a sa propre histoire avec ses éléments surnaturels. Divisé en plusieurs étages, le complexe dans lequel on s’oriente fait office de petit monde ouvert que l’on parcourt avec grand plaisir. Tantôt rempli de sections de bureaux, de salles avec des humains lévitant au plafond, ou de pièces dépassant l’imagination, tout cela fait partie du quotidien du personnel du BFC (Bureau Fédéral du Contrôle) et de Jesse, et apporte une identité propre au soft de Remedy. On a beau être dans un bâtiment grandeur nature, chaque niveau et secteur opte pour des variations d’environnements des plus réussis.

Puisque l’Ancienne Maison prend la forme et l’apparence d’une bâtisse, la progression y est assez simple. Chaque pièce que l’on parcourt (pratiquement vide de présence humaine pour des raisons scénaristiques) est reliée avec une ou plusieurs salles adjacentes, autrement dit les divers lieux sont interconnectés entre eux.

Pour autant, si les différents endroits usent de plus ou moins de verticalité (avec un escalier menant à un étage supérieur par exemple), de nombreuses pièces sont fermées, que ce soit par le niveau d’accréditation requis, nous obligeant ainsi à revenir plus tard avec une carte associée ou par l’altération de l’Ancienne Maison en mouvance. Ce lieu imprégné d’éléments surnaturels peut en effet se moduler tout seul (de manière scriptée bien sûr). On a alors affaire à des parties de salles composées de murets géométriques empêchant l’accès à certains endroits.

Contrôler votre sauvegarde

Pour remettre de l’ordre dans tout ce bazar, il faut purifier des points de contrôle (servant aussi de sauvegarde et d’amélioration). La plupart de ces points sont d’ailleurs gardés par des agents du Hiss qui pullulent évidemment dans presque toute la structure. Les éliminer permet alors de purifier la zone, d’enlever les altérations géométriques pour un retour à la normale. Mais ces points de contrôle disposent également de plusieurs options secondaires intéressantes.

À commencer par les déplacements rapides, une aubaine lorsque l’on doit se rendre à l’autre bout de la structure afin de résoudre une quête annexe temporaire. Eh oui, en plus de l’exploration (servant notamment à la découverte d’objets de pouvoirs) et de la mission principale, le soft de Remedy se dote d’objectifs additionnels sous trois formes : des quêtes traditionnelles (réparer tel élément ou vaincre tel ennemi,…) des missions temporaires limitées dans le temps ainsi que des Défis.

Ces trois éléments additionnels, en plus de la mission principale, permettent l’acquisition de Points de Capacités, de Mods et de ressources. Ils servent respectivement à l’amélioration des aptitudes actives et passives de Jesse (via un arbre de compétences), de son Arme de Service (pouvant prendre de multiples formes), ainsi qu’à confectionner/faire évoluer une arme ou un Mod auprès d’un point de contrôle.

Télékinésie ou pistolet modulable ? Les deux !

En progressant dans la bâtisse, on tombe nez à nez avec des agents du Hiss, ou du moins des membres du personnel ayant plus ou moins muté après une contamination avec l’entité « Hiss ». Cette mutation permet d’ailleurs d’être confronté à un bestiaire divers et varié. De base, Jesse dispose d’une attaque « à main nue », c’est-à-dire une projection et son Arme de Service.

Si ces deux seuls éléments sont déjà efficaces, dans les étages élevés cela devient plus difficile puisque les dégâts sont amoindris face aux ennemis. Mais cette Arme de Service n’est pas juste un flingue traditionnel, il peut se transformer ! En effet, grâce aux ressources acquises il est possible de « confectionner » des variations d’armes. Une fois en sa possession, il est alors envisageable d’en changer deux à la volée selon ses envies mais aussi leur puissance. On peut par exemple avoir une mitraillette, un pistolet, etc…

Un sentiment jouissif prend vite le pas lorsque l’on combine l’arme (qui se recharge toute seule) et les pouvoirs de télékinésies. Il faut dire que lancer un objet de n’importe quelle taille afin « d’éclater » le bouclier d’un adversaire et le terminer au flingue fait son petit effet, tout comme lui renvoyer son propre missile. On peut se mouvoir à l’envi en faisant attention aux tirs ennemis, en ripostant, en utilisant une protection faite de pierres et même en manipulant un opposant pour en faire un allié temporaire. Si certains adversaires ne posent aucun problème, certains ennemis et boss (invisibles) sont un peu plus coriaces.

Une ambiance réussie

Tout au long de l’aventure, on est émerveillé par cette ambiance sonore et visuelle si particulière que dégage Control. L’Ancienne Maison, bien qu’arborant un aspect froid au premier abord, se dévoile sous son vrai jour à force de pérégrination dans ces différents étages. On sent le travail impliqué et ce pas seulement avec l’optimisation sur Xbox One X. Effectivement, d’innombrables détails viennent agrémenter ce visuel. À commencer par les nombreux éléments destructibles du décor, que ce soit le mobilier, des rampes d’escalier, les murs/murets, les vitres, etc… ou les multiples effets de lumière soignés et détaillés qui accentuent les effets spéciaux lors d’explosion et d’élimination d’ennemis.

Mais malgré toutes ses qualités indéniables, le soft de Remedy souffre tout de même de quelques défauts de finition. Par exemple si le titre est relativement fluide et sans latence, on a rencontré quelques ralentissements quand il y a énormément d’ennemis et d’effets à l’écran. Cependant si cela n’est pas très dérangeant en soi, les chutes surviennent plus régulièrement dès que l’on se sert de la map, affichée en surimpression et non dans un menu séparé.

Du coup, si l’on cherche un endroit précis, se déplacer en même temps revient à se mouvoir beaucoup trop lentement, ça rame et c’est très gênant, en bref c’est assez injouable dans cette configuration.

Par contre, là où l’on peste le plus, c’est sur le côté sonore. Si l’ambiance et les musiques contribuent à une atmosphère intrigante, la synchronisation labiale VF est à revoir tant elle essuie de nombreux échecs dans ce domaine avec un énorme décalage systématique entre l’audio (qui reste correct dans l’ensemble) et le mouvement des lèvres.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Control n’est pas là pour révolutionner le « grand monde » des TPS Action Aventure, effectivement on reste dans une progression classique pour le genre. Cependant les développeurs, comme à leur habitude, savent marquer les esprits en mettant habilement un sujet au service d’un jeu. On accroche alors très vite à un univers très marqué, une histoire alambiquée et prenante ainsi qu’une mise en scène avec des combats et des effets spéciaux spectaculaires. Encore une fois, on est face à un grand titre Remedy !
ON A AIMÉ !
- Les effets spéciaux/Les détails
- La DA
- Le scénario alambiqué accrocheur
- L’univers
- Prise en main assez facile
- Le feeling des combats
- Le concierge
ON A MOINS AIMÉ...
- Les soucis techniques
- La map en surimpression fait ramer
- Synchro labiale à revoir
Control : Remedy prend le pouvoir !
Control
Editeur : 505 Games
Développeur : Remedy Entertainment
Genre : TPS, Action, Aventure
Support(s) : PC, PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 27/08/2019

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