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Ghost Recon Breakpoint : On fait un break – point
Un mélange 'uniformisé'

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Après un bon épisode Wildlands, Ubisoft a présenté le nouveau jeu de sa licence Ghost Recon (Breakpoint) en bonne et due forme juste avant l’E3 2019 avec pour terrain de jeu un environnement exotique : l’archipel d’Auroa...

L’IP (Intellectual Property) ou licence Tom Clancy’s, dont l’auteur Tom Leo Clancy Jr. a sorti plusieurs romans d’espionnage mais également fondé le studio Red Storm avant de le vendre à Ubisoft, comporte plusieurs « sous-franchises » à son actif : Rainbow Six première « sous-licence » à avoir vu le jour en 1998, le célèbre agent Sam Fisher (ou Splinter Cell) aujourd’hui disparu des radars, The Division ou encore Ghost Recon, le dernier-né étant Breakpoint, soft nous intéressant tout spécialement aujourd’hui. Mais au lieu de partir sur les bases d’un véritable Ghost Recon, Breakpoint s’est vu ajouter des mécaniques de The Division et même de Far Cry, quitte à perdre son identité initiale.

Une histoire avec un fil conducteur

« Nomad », leader d’une équipe de trente deux Ghost est envoyé sur l’archipel d’Auroa avec ses hommes afin d’enquêter et de découvrir pourquoi un navire de la Navy a coulé au large au l’île, siège de la compagnie Skell Tech. Mais alors que les hélicoptères transportant les Ghost sont en chemin, ils sont subitement détruits en vol. Il ne reste désormais plus que quelques survivants de l’escouade sur cette île magnifique et hostile à la fois. Par ailleurs, il semblerait que la compagnie Skell Tech, créant de nombreux outils high-tech, soit mêlée à une sorte de coup d’État dirigé par les « Wolves », une milice composée d’anciens Ghost, avec à sa tête un certain Walker, une vieille connaissance.

Assez convenue pour le genre, la narration de ce Breakpoint s’avère plus intéressante et poussée que dans Wildlands, et ce grâce à la présence d’un antagoniste (Walker), campé par Jon Bernthal (The Punisher et The Walking Dead). On en apprend d’ailleurs plus sur les motivations de Walker à travers différents flashbacks distillés au fil de l’aventure. Mais en plus de cette thématique, d’autres thèmes sont abordées comme par exemple l’abondance de la technologie et l’énorme place qu’elle prend dans notre société.

Plutôt tactique, bourrin, multi ou solo ?

Pour cet épisode Breakpoint, les développeurs ont repris des bases de la licence Ghost Recon mais y ont également apporté des éléments issus de The Division et Far Cry dont le loot. C’est après la facette de personnalisation de Nomad (visage, chevelure, pilosité, cicatrice, masculin ou féminin, etc…) que l’on explore l’archipel d’Auroa. Une vaste île agréable et plutôt bien modélisée servant de monde ouvert et recelant tout un tas d’activités avec des missions principales, secondaires et annexes, des collectibles à ramasser (schémas d’armement, équipement). Autant d’activités qui donnent de quoi passer un long moment sur le titre, surtout pour les férus du 100% même si au final on constate une trop grande reprise d’éléments connus du catalogue de l’éditeur ; un peu de nouveautés inédites auraient été appréciables, mais ça fait le taf comme on dit.

A l’inverse d’opus estampillés Ghost Recon, dans le dernier-né de la franchise l’évolution s’effectue seule et non pas en escouade dans un premier temps, en tous cas en optant pour le multi, car sinon en solo on reste seul(e), l’IA alliée n’étant toujours pas intégrée à l’heure actuelle. L’expérience globale dépend alors de son habitude de jeu : solo ou multi ainsi que la difficulté choisie allant d’arcade (facile) à extrême. Il est d’ailleurs dommage de constater que pendant les joutes et nos moments à jongler entre les armements, gadgets et « planques », l’IA change de comportement du tout au tout. Soit elle est relativement mauvaise à tel point que pendant l’élimination d’un ennemi, son coéquipier juste à côté ne nous repère pas ou alors c’est totalement l’inverse, plusieurs opposants peuvent être surentraînés. De ce côté là, un petit équilibrage serait nécessaire.

En revanche, il y a plusieurs manières de préparer le terrain avant de combattre, soit on passe par un drone afin de découvrir la position de l’adversaire pour les vaincre en toute furtivité, ou alors en jouant les bourrins. La première approche fait davantage Ghost Recon surtout en partie multi où l’on peut échafauder un plan, on peut soit être accompagné par des joueur(euse)s ayant une classe et des spécialisations différentes de la nôtre (un médecin dispose d’un drone pouvant soigner et réanimer alors qu’un sniper dispose d’un perce-blindage, etc…) ou s’attribuer différentes cibles et objectifs comme faire une embuscade, partir en reconnaissance, etc… L’axe multi est donc primordial pour profiter du jeu un maximum, surtout qu’il a été penser pour.

Pour se déplacer, il faut donc écumer l’archipel à pied dans divers environnements mais aussi en se servant de véhicules terrestres, aquatiques et aériens. Survoler la zone est d’ailleurs plus pratique pour traverser une longue distance plutôt que la marche. Par contre si vous espériez une conduite assez réaliste, ce n’est pas le cas, on reste sur l’arcade comme pour Wildlands. Pendant ces trajets, à vous de voir également si vous préférez opter pour la partie « classique » avec les repères d’éléments indiqués sur la map ou en « exploration » afin de découvrir le lieu de sa prochaine destination.

Des mécaniques de The Division

En plus des mécaniques déjà connues, Breakpoint a aussi intégré plusieurs systèmes supplémentaires. En complément de la capacité de se camoufler à plat ventre, un aspect « survie » est de la partie même si malheureusement la feature n’est pas assez poussée. Si s’occuper de son personnage offre des avantages ou que soigner une grave blessure permet une fois guérie, de se mouvoir plus facilement, à contrario des blessures minimes et un manque d’hydratation ne se répercutent pas sur le gameplay, alors que cela aurait été plus immersif et réaliste.

Concernant les deux autres mécaniques, elles sont tout droit issues de The Division avec la présence de loot et de bivouacs. Ces derniers servent à préparer son matériel, fabriquer de l’équipement, se reposer et même effectuer des achats, entre autres. Par contre malgré son utilité cette feature casse un peu l’immersion de la partie « roleplay ».

Pour le loot, il est prépondérant et reprend même le « Gear Score ». Autrement dit, pour faire progresser son personnage il est nécessaire de changer d’équipement et d’opter pour d’autres de plus en plus performants, et d’upgrader Nomad avec de l’XP servant ensuite à acquérir des points de compétences et ainsi apprendre plusieurs capacités. Des mécaniques certes complètes mais qui ont fortement tendance à nous placer dans un The Division, et même si cela est plaisant, on attendait une expérience plus proche de Ghost Recon pour disons « changer d’air ».

Pour finir, il existe également une partie PvP nommée Ghost War faisant opposer deux équipes de quatre joueurs(euses) à travers plusieurs types d’objectifs. Pour y parvenir, on peut utiliser des compétences débloquées préalablement dans l’aventure. Mais Ubisoft a intégré également des Raids, ce mode nécessite bien entendu de la coopération et une bonne entente entre ses alliés, néanmoins pour y accéder il est nécessaire d’avoir un niveau d’équipement de 150.

Passage par plusieurs phases

Ce Ghost Recon Breakpoint est passé par bien des situations depuis le début de sa commercialisation entre une multitude de bugs allant de crashs, déconnexions intempestives des serveurs, bugs de collision, soucis de personnage « volant » sans vision du véhicule en question, problèmes de chargement de texture etc… Et ce malgré plusieurs environnements distincts sur Auroa entre des jungles et autres montagnes bien modélisées.

Aujourd’hui après divers patchs, force est de constater que le soft s’en sort déjà mieux, les décors sont variés et plusieurs détails sont assez impressionnants comme la végétation luxuriante, les effets météo sur celle-ci et même quelques pilosités de personnages. Tout n’est pas encore réglé, il reste encore quelques soucis mais au vu du suivi d’Ubisoft sur son titre, on imagine que cela sera corrigé prochainement.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Plusieurs mois après sa sortie et ses divers patchs, on peut dire que Ghost Recon Breakpoint n’est pas un mauvais jeu. Il est même divertissant à plusieurs, mais il ne faut surtout pas le prendre en tant qu’épisode « Ghost Recon » sinon on sera forcément déçus car on ne retrouve pas l’essence même de la licence. Il est d’ailleurs plus sage de dire que ce GRB est un The Division « déguisé » ayant hérité de plusieurs mécaniques de ce dernier. A vous de voir donc si vous êtes à la recherche d’un véritable opus Ghost Recon ou si vous recherchez un titre multijoueur divertissant.
ON A AIMÉ !
- En coop c’est mieux
- Une histoire meilleure que dans Wildlands
- Pas mal d’activités
- L’aspect The Division
ON A MOINS AIMÉ...
- L’IA manque d’équilibrage
- Il manque l’IA alliée pour les joueur(euses) solo
- L’aspect The Division
- La « survie » n’est pas assez poussée
Ghost Recon Breakpoint : On fait un break – point
Ghost Recon Breakpoint
Editeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Paris
Genre : TPS, Infiltration
Support(s) : PC, PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 8
Sortie France : 04/10/2019

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