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Metro Redux : La Switch se dote de deux FPS à l’ambiance sombre !
Plutôt portable que docké

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Disponible sur PS3 et Xbox 360 respectivement en 2010 et 2013, les aventures d’Artyom reviennent en débarquant pour la première fois sur Nintendo Switch. Le portage de cette compilation sous format « Redux » inclut les deux FPS que sont Metro 2033 et Metro Last Light ainsi que leurs DLCs respectifs.

Cette version intitulée Redux n’est pas inédite à la console de Nintendo. En fait, les deux softs des développeurs de 4A Games étaient déjà ressortis dans une compilation bundle (mais également séparément) en 2014 et remastérisée par la même occasion. Disponible sur Xbox One, PS4 et PC, tous les DLCs étaient également intégrés avec par exemple le choix entre un mode Survie ou Spartiate ainsi qu’une difficulté Ranger pour Metro 2033 ou encore plusieurs histoires supplémentaires avec le Pack Chroniques dans Metro Last Light.

On retrouve donc tout le contenu complet dans cet univers adapté des romans de Dmitri Glukhovski, l’homme ayant d’ailleurs été impliqué dans le processus de création de ces titres. Nous vous avions déjà proposé les tests de Metro 2033 et Metro Last Light en édition « classique » ainsi que la version Redux de ces mêmes titres à cette adresse. Cette mouture Nintendo Switch ayant les mêmes bases, vous retrouverez plusieurs extraits de nos tests ci-dessous. Vous retrouverez en fin de test un paragraphe consacré à cette mouture Nintendo Switch (gameplay, contenu, technique).

– INFORMATIONS Metro 2033 (Redux) –

Le titre est sorti en mars 2010 sur PC et Xbox 360 uniquement. Vous pouvez retrouver notre test basé sur la version Xbox 360. Mais revenons quelque peu sur le scénario. Vous incarnez Artyom qui cherche à éclaircir le pourquoi de la recrudescence des bestioles mutantes aux alentours du Métro. Pourquoi le Métro ? Tout simplement parce qu’il y a eu une catastrophe qui a décimé une bonne partie de l’Humanité. Ici, on est en Russie et la population a décidé de se réfugier dans le Métro, seul endroit permettant d’échapper aux relents nocifs de l’atmosphère. Vous voilà évoluant en mode FPS dans des couloirs sombres et humides, bourrés d’hostilité mais de misère aussi. Ce qui fait la marque de fabrique du titre, c’est aussi cette ambiance. Vous devrez utiliser votre masque à oxygène et bien gérer vos réserves d’air mais aussi fouiller pour trouver la moindre cartouche car celles-ci sont rares. Vous pourrez aussi bricoler vous-même vos armes, ça c’est franchement jouissif. Jouez également avec les lumières pour essayer de passer en douceur car oui il va falloir de temps en temps se la jouer discret. C’est aussi ça le plaisir de Metro 2033, c’est cette possibilité d’adapter notre gameplay. Graphiquement il y a pas mal de changements. Ce qui frappe le plus, c’est la palette de couleurs. Elle s’est grandement diversifiée. Le rouge, omniprésent initialement est contre-balancé par d’autres teintes, ce qui rend le jeu plus réaliste. Parlons maintenant des textures. C’est vraiment le jour et la nuit. C’est très fin, même quand on approche de la texture en question. C’est encore plus évident sur les personnages, les corps, les habits ont fait un sacré bond en avant. Si vous voulez vraiment comparer, utilisez la séquence du prologue. Quand vous êtes à l’extérieur, la version Redux nous offre une neige magnifique alors que l’ancienne version se noie un peu dans les ombres. Enfin, les particules ont aussi bénéficié d’un beau travail de mise à jour. On peut les apprécier à tout moment. Les cut-scènes ont été revues, il y a notamment des plans supplémentaires. Ils ont aussi ajouté pas mal de détails, changé la disposition des pièces, plus propices du coup à l’exploration. Enfin, les animations, notamment des monstres a beaucoup gagné en fluidité. Là encore, ils ont renforcé le réalisme, indéniablement. En bref, c’est vraiment vraiment mieux et cela représente un vrai travail de refonte. […] Autre nouveauté : la possibilité de choisir un mode survie ou un mode spartiate (chacun étant déclinable dans n’importe quel niveau de difficulté). Le premier va privilégier l’infiltration tout en augmentant la difficulté des combats et en diminuant les ressources. Le deuxième est pour les fans d’action avec notamment des ressources plus nombreuses. C’est une très bonne idée permettant encore plus d’adapter la jouabilité. Lire la suite du test.

– Informations Metro Last Light (Redux) –

Les remarques déjà faites sur Metro 2033 sont valables pour Metro Last Light. Concernant l’histoire et la critique originale, rendez-vous ici. Pour mémoire, vous, Artyom, avez éradiqué les sombres. Mais justement cela commence sérieusement à vous poser des problèmes de conscience. Voilà que vous partez à la recherche de la vérité. Le travail est donc le même que sur Metro 2033. Il est vrai que Metro Last Light est plus récent, le gap graphique est donc moins notable. Cela dit, c’est tout de même bien tangible. C’est plus fin, plus travaillé et le frame-rate est parfait. On retrouve aussi le mode survie et le mode spartiate. Les scènes ont été améliorées et on bénéficie de tous les DLC comme le Chronicles Pack testé ici. En bref, le même travail de qualité que sur Metro 2033. Sur les deux titres, on pourrait regretter que l’IA n’ait pas été vraiment améliorée. Les développeurs disent avoir travaillé dessus mais c’est peu tangible. Lire la suite du test.

– Informations DLC Metro Last Light (Redux) –

La première des 3 histoires nous met dans la peau de Pavel. Vous voilà en terre ennemie, chez les néo-nazis et vous êtes un rouge ! Il va falloir s’échapper de prison, et passer entre les lignes jusqu’à ce que vous atteigniez le refuge bolchévique. C’est plutôt classique, on y retrouve des lampes à éteindre ou à détruire et des zones plus ou moins fermées blindées d’ennemis. Cela dit, on prend du plaisir à retrouver le gameplay de la licence et l’ambiance est toujours aussi goûteuse.[…] Profitons de cet article pour vous parler du Season Pass. Il comprend le pack Factions nous permettant d’incarner 3 guerriers appartenant à 3 camps différents. : le reich, les rouges et Polis. Cette dernière aventure nous a d’ailleurs beaucoup plu. Le côté exploration en surface a toujours quelque chose d’angoissant. Franchement. Le pack Tour propose de gravir une tour virtuelle, simulateur de combat, dont chaque étage propose un challenge toujours plus élevée. Sympa mais moins original que le pack Factions. […] Lire la suite du test.

Qu’apporte cette version Switch de Metro Redux et fait-elle le taf ?

Avant de répondre pleinement à cette question, précisons-le une nouvelle fois, Metro Redux sur Nintendo Switch contient Metro 2033 et Metro Last Light sous format Redux sur la cartouche ainsi que tous les DLCs présents. Vous ne trouverez donc aucun code de téléchargement supplémentaire, et ça c’est forcément bienvenu. D’autant plus qu’à l’instar de Shenmue I & II sur Xbox One par exemple, les deux titres peuvent se lancer de manière indépendante, et ce directement à partir du menu de la console. Comptez environ un peu plus d’une dizaine d’heures pour chaque soft et vous avez là une bonne durée de vie en plus d’être les « prémices » à Metro Exodus.

Comme pour son homologue sur PS4, PC et Xbox One, vous avez le choix entre deux styles de jeu : Spartiate augmentant les ressources et les munitions, tout en réduisant la difficulté générale, ou Survie, déjà un poil plus difficile à cause de combats plus délicats à gérer et de munitions plutôt rares. À cela s’ajoute quatre modes de difficultés allant de normal à difficile.

Pad en main, on avait quelques réticences sur le duo de sticks Joy-Con, car en général les FPS peuvent les mettre à mal et leurs grandes sensibilités ne sont pas spécifiquement adaptées pour ce genre de jeu. Globalement de ce point de vue on a été surpris de manière assez positive, la précision de la visée est assez bonne, d’ailleurs il est possible d’utiliser les fonctions gyroscopiques de la console, même si cela se révèle moins pratique lors d’affrontements. Sinon les sensations sont là, on peut régler le degré de vibration et les combats restent toujours aussi nerveux.

Néanmoins même si ce duo de Joy-Con « résiste » on vous conseille, si possible, de passer par un pad pro ou tout autre type de manettes, afin d’avoir un confort optimal, l’utilisation des touches +/- n’étant pas des plus pratique et intuitive sur une paire de Joy-Con, surtout le « – » servant à consulter l’objectif avec son briquet. D’ailleurs, un petit mapping des touches aurait été bénéfique mais cette feature n’est malheureusement pas présente.

Par contre on vous rassure, si vous venez des versions PS4 ou Xbox One, vous ne serez pas dépaysé par l’emplacement des fonctions de raccourcis (masque à gaz, lampe torche,…) placés à l’identique. Les nouveaux(elles) venu(e)s en revanche risquent de s’y perdre un peu au début mais cela devrait devenir plus intuitif à la longue.

Mode nomade, docké, en 30FPS, 720p ou 1080p

Maintenant que nous avons vu l’ensemble des caractéristiques de Metro Redux, il est évidemment impossible de ne pas parler de la partie technique et graphique du titre. Les deux jeux ont les mêmes particularités, c’est-à-dire qu’ils tournent en 30FPS malgré de légères chutes occasionnelles, avec une résolution en 720p en mode portable, tandis que le mode dock passe à 1080p. Cette version fait donc mieux que les originaux (PS3 et Xbox 360) mais reste logiquement en deçà des moutures PS4 (1080p) et Xbox One (900p) de base, ayant eux le luxe d’être en 60FPS.

Cependant, la console de Nintendo s’en sort plutôt pas mal, le rendu en mode portable fait vraiment le taf avec des effets de lumière bien réalisés et des teintes de couleurs nous plongeant bien dans cette ambiance particulière et pénombre. Mais en mode docké, le résultat est déjà moins satisfaisant avec de nombreux scintillements et des graphismes davantage brouillons. Précisons également que les deux softs ont des temps de chargement plus longs que sur les autres consoles.

Testé sur Switch

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Après être sorti sur deux générations de consoles et sur PC, Metro Redux est donc arrivé sur Nintendo Switch. On retrouve tout le sel des deux opus scénarisés avec leur dose de gameplay efficace, et ce dans la meilleure version possible c’est-à-dire « Redux ». Par contre, le jeu est à privilégier de préférence en mode nomade, car en docké les graphismes se font vite ressentir plus vieillots avec des scintillements assez présents. Toutefois, ne boudons pas notre plaisir, si vous n’avez pas encore fait ces épisodes sur les autres supports, vous y trouverez deux FPS efficaces et nerveux avec une ambiance prenante. La note prend uniquement en compte le portage sur Nintendo Switch.
ON A AIMÉ !
- L’ambiance
- Le mode portable
- La version Redux et tous les DLCs intégrés
- Modes de jeu/difficultés
ON A MOINS AIMÉ...
- Graphiquement moins intéressant en mode docké
- Impossibilité de remapper les touches
- Peu avoir moins d’intérêt si les opus ont déjà été faits auparavant
Metro Redux : La Switch se dote de deux FPS à l’ambiance sombre !
Metro Redux
Editeur : Deep Silver / Koch Media
Développeur : 4A Games
Genre : FPS
Support(s) : PC, PS4, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 28/02/2020

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